Dreamland Reborn

Nom: The death, dit le ménestrel increvable
Fonctions : Changeantes
Lieu de prédilection: Partout et nulle part.
Légère affinité avec le royaume du son.

Etude du Death


The Death, raccourci à Death tout court, est un oiseau assez original tant par les apparences que par ....le reste....

Quand on le rencontre , il vaut mieux avoir le slip bien accroché et le cerveau en congé.

Musicien dans l'âme, Death est un ménestrel ambulant haut en couleur qui parcourt Dreamland armé de sa fidèle vielle dont il joue sans archet depuis qu'on le lui a pété. Savant mélange de paon, de phénix et de héron, il a réussi l'exploit de puiser des caractéristiques à chacune de ses espèces et à bien d'autres encore : autant dire que niveau patrimoine génétique, c'est un beau bordel. Certains disent même que c'est à cause de cet énorme mélange d'oiseaux divers qui le composent que Death serait un peu toc toc là haut et vraisemblablement pas tout seul dans sa tête.

" Le ménestrel aux mille masques" : tel est son surnom d'origine, bien vite abandonné au profit d'autres reflétant un peu plus l'impression qu'on a de lui comme "le ménestrel increvable" , " l'oiseau qu'on comprend pas" ou encore "le gros faisan schizo".
Car des personnalités, il en a plein, autant qu'il a de masques, chacune étant liée à l'un de ceux qu'il possède : il lui suffit simplement de changer de masque pour devenir en l'espace d'un instant une toute autre personne.
Tantôt poète maudit, tantôt philosophe raté, il peut ainsi être tour à tour un adolescent gavé au shojo, un psychopathe assoiffé de sang et un kéké des plages qui veut épater la galerie , à tel point que nul ne sait quelle peut bien être sa véritable personnalité ou son vrai visage... Résultat : on est toujours un peu paumé quand on tombe sur le Death et on finit toujours par se demander pourquoi il a tant besoin de jouer un personnage . Ce serait tellement plus simple d'être juste soi, pour changer.

Seul point commun entre toutes ses personnalités : son amour des discours, en chanson s'il vous plait. Et c'est là que réside le gros du problème. Sans aller à jusqu'à dire que l'animal chante mal, Death chantant relativement juste, ses chansons n'ont absolument pas le succès escompté et pour cause : on comprend rien à ce qu'il raconte !

C'est pas faute d'avoir essayé pourtant, mais rien n'y fait, c'est incompréhensible. Le discours du ménestrel est long, trop long : il s'étire à n'en plus finir, au point qu'on décroche au bout de quelques minutes et ça, ça ne pardonne pas. Parce que, non content de le faire durer trois plombes, ce foutu oiseau veut régulièrement donner un air intellectuel et philosophique à son blabla, au dépit de la clarté et du sens . Au diable les phrases simples, claires et concises qui vont droit au but ! Son monologue est rempli passages sans intérêt qu'on veut très pensés, de mots alambiqués qui n'ont rien à foutre là que d'alourdir un discours qui n'avait vraiment pas besoin de ça et de phrases sans le moindre sens où il se plait à passer du coq à l'âne comme ça, sans raison, pif paf pouf. Autant dire que si vous décrochez ne serait ce qu'une seconde, vous serez perdu à jamais...
Et pour rajouter de la difficulté, il lui arrive même de se contredire tout seul, de se répéter parce qu'il a oublié un couplet et parfois même de changer de personnalité en cours de route. Au final, beaucoup abandonnent bien vite l'idée même de le comprendre et se refusent à lui prêter une oreille attentive , chose qui lui importe peu : le ménestrel suit sa route, que ça vous plaise ou non.

Et en plus il chante !
Il fait de la philosophie foireuse en rime, en chantant et grattant du crincrin !

Je vous laisse imaginer la scène.

C'était pénible, mais encore supportable ...Du moins, jusqu'au jour où un de ses auditeurs, à bout de nerf et la bave aux lèvres, a brisé son archet dans l'espoir d'arrêter le massacre... Une erreur fatale qui a transformé le difficile en invivable : depuis, l'oiseau joue de la vieille avec les plumes, mais l'instrument n'étant absolument pas conçu pour ça, le son qui en sort est absolument abominable, quelque part entre le crissement des ongles sur un tableau, la porte qui grince et la fraiseuse du dentiste

Autant vous dire que lorsqu'il en joue, les conséquences sont dramatiques... En effet, l'association entre le discours incompréhensible et le son des enfers a donné à ses concert le pouvoir de rendre les gens fous. Heureux ceux qui abandonnent et fuient le ménestrel sans en écouter d'avantage ! Pour les autres, c'est la folie qui guette...

Ce terrible pouvoir n'est pas sans rappeler l'incident du wagon n°4 de la ligne 6, entre les stations du Village puzzle et de Circus attraction...

A ce jour, nul ne sait exactement ce qu'il s'est passé ni ce qu'il s'est dit entre les deux stations, mais une des versions raconte que notre ménestrel se trouvait à bord et que , tout excité d'avoir un public face à lui, il aurait entamé un concert privé auquel nul ne pouvaient échapper . Bien qu'étant la plus probable, cette rumeur n'a pour le momeent jamais été confirmée. La seul chose dont on soit sur, c'est du résultat : sur les cinquante-quatre personnes présentes, trente-trois ont sauté du train en marche, dix-neuf ont définitivement sombré dans une folie les ayant directement conduit en internement à Kliinik et une aurait implosé. Quant aux quatre restantes, nul ne sait ce qui leur est arrivé mais certains disent que se trouvaient parmi elles le fameux Death, Toro Picana et un certain Javeldose.

Le tableau peut sembler bien sombre... Pourtant Death n'est pas fondamentalement méchant ( bon après ça dépend un peu du masque qu'il porte quand il vous aborde) : il est même plutôt sympathique et sait se montrer agréable avec les gens qu'il rencontre. On dit même qu'il fait de jolies chansons à l'occasion et qu'il aime bien plaisanter . Mais ses gênes de paon ne lui ont pas donné que des couleurs tape à l’œil : c'est un musicien qui aime le spectacle, qui veut trop en faire et qui a banni le mot simplicité de son vocabulaire. Son amour pour la mise en scène, la comédie et le mélodrame le rend difficile à suivre, alors qu'il serait tellement plus clair s'il faisait les choses simplement au lieu de faire tout un spectacle de claquettes pour dire qu'il a mangé des carottes à midi.



Mais visiblement, c'est pas pour tout de suite

Le seul moyen existant pour faire taire Death est de le tuer... Mais ce n'est qu'une solution temporaire, à éviter qui plus est.
A l'instar de Reave, le ménestrel revient toujours : de ses gênes de phœnix il a su tirer le meilleur, à savoir la résurrection spontanée. De plus, il apparaît qu'à chaque renaissance, il revient avec un masque supplémentaire dans sa collection et de la folie à revendre. Et au vu du nombre qu'il possède, il a déjà du mourir un paquet de fois..... Car non seulement il se fait dézinguer par des voyageurs à bout de nerfs, mais en plus il se met tout seul dans des situations suicidaires lorsqu'il est pris dans un conflit interne entre deux personnalités, ce qui donne des scènes très bizarres et hautement perturbantes pour ceux qui y assistent....

Extra