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Fiche de Paike

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Fiche de Paike

Message non lupar Paike » 05 Jan 2021, 16:06

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Pseudo: Paike (abréviation de Pequenot)
Age: 24 ans
Ville: Île-de-France (si si, c'est une ville)
Activité: secrétaire d'un cabinet médical
Phobie: les espaces trop grands (à ne pas confondre avec l'agoraphobie)
Objet Magique: fort volontiers, merci :)
Ce qu'il aime: procrastiner, cocher des cases, collectionner de manière exhaustive, faire des grimaces, pousser des cris étranges
Ce qu'il déteste: bavarder, cuisiner
Surnom: Paik-Taureau
Dernière édition par Paike le 05 Jan 2021, 18:45, édité 2 fois.
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Paike
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Re: Fiche de Paike

Message non lupar Paike » 05 Jan 2021, 16:29

Le faisceau lumineux qui traversait sa chambre disparut soudain, après quelques grésillements. Malgré ses yeux clos,
il remarqua ce changement. Il était soudainement plongé dans le noir le plus total. Il ouvra les yeux, mais ne distinguait plus les murs et les forment qui dessinaient la pièce dans laquelle il se trouvait. Allongé sur le côté, il remarqua qu’il était désormais incapable de mesurer la distance qui le séparait du mur. Un mètre ? Deux mètres ? Des dizaines ? Y avait-il seulement toujours un mur ? Il se retourna, ferma finalement les yeux, s’efforçant de penser qu’il était toujours dans
sa chambre.

L’esprit plus léger, il se retrouva soudainement dans un autre vide sombre, sans en prendre conscience. Il flottait cette fois-ci dans l’espace. Cette sensation de vide absolu qui s’enveloppait autour de lui le mit dans une position de mal-être, de peur extrême, si bien qu’il se recroquevilla sur lui-même. Quelques étoiles perverses seulement lui permettaient d’affirmer qu’il n’était pas aveugle. Sous ses pieds, pas de sol. Autour de lui, rien. Au dessus de sa tête, pas de plafond.
Il savait qu’il pouvait se déplacer, ce n’était pas un problème, mais pour aller où ? Vint alors la question fatidique qui commença à le faire paniquer:

« Que faire ? »

Descendre et chercher une surface sur laquelle se poser l’effraya, il était pris de vertiges rien que d’y songer. S’élever
en hauteur ? Pour mieux retomber après ? Il commença alors à avancer dans une direction espérant que cela le mènerait quelque part. Il ignorait s’il se déplaçait depuis trente secondes ou bien dix minutes, mais en se retournant, il fit pris de doute, et se demanda si la direction opposée n’était pas la bonne.

Le souffle haletant, son pyjama trempé de sueur, il était rassuré de se retrouver dans son lit, bien que l’état de ses draps
ne le mettaient pas dans une position des plus confortables. Il dût changer ces derniers, mais, comme à son habitude,
il eut cette pensée qui lui faisait office de crédo au quotidien:

« Plus tard. »

Durant sa journée de travail, pendant laquelle il se contentait d'ordinaire de recevoir des coups de fil et d'organiser
des rendez-vous pour un dentiste qu’il méprisait secrètement, il retrouva sa petite habitude de s’ennuyer. Pour combattre cet ennui, il gribouillait sur des post-its des esquisses de fenêtres qu’il collait les uns à côté des autres pour créer le dessin d’un bâtiment plus vivant. Il jouait aussi avec l’agrafeuse qui trônait sans intérêt réel sur son bureau si ce n’était pour ses créations farfelues: il clouait plusieurs agrafes sur une feuille de papier afin d’y dessiner un motif. Mais c’était sans attendre l’intervention du dentiste. D’une nature stricte, c'est d’une langue plus tranchante que des dents de requin
que ce dernier siffla sur un ton rhétorique:

« Vous avez quel âge ? »

Il savait qu’il réussirait à faire abstraction de telles remarques, bien qu’elles étaient douloureuses sur l’instant. Il pensa
que perdre toute fantaisie ou joie de vivre au détriment d’un comportement qu’un « adulte » se devait d’adopter pour correspondre au format demandé était une raison valable pour se donner la mort pour espérer se réincarner en quelque chose de plus authentique. Il était néanmoins très fâché.

Face à son lit, il réalisa qu’il ne pouvait plus remettre à plus tard la tâche qu’il s’était dispensé de faire le matin même. C’est alors dans une vigueur et dans un acharnement qu’il trouvait lui-même absurde qu’il changea ses draps.

De nouveau dans cet espace qui la nuit précédente le hantait tant, il se fit remarquer que l’endroit dans lequel il se trouvait lui était familier. Il se souvenait. Cette fois-ci il ne serait pas dupe. Grandir. Un mot qui lui aussi l’avait hanté récemment.
Il ferma les yeux, se concentra, et intérieurement pensa qu’il était grand, qu’il grandissait. Il ne le pensa pas seulement,
il le sentit. Rouvrant les yeux, il était persuadé d’avoir grandi, mais rien ne lui permettait d’affirmer cela dans un monde vide et infini. Il avait grandi, mais ceci ne constituait pas une solution à son problème.

« Combler. »

Oui, s’il avait été capable de se faire grandir, d’avoir une telle maîtrise de soi, il était certain qu’il pourrait avoir le dessus sur son environnement. Ainsi donc, il recommença son expérience. Les yeux de nouveau fermés, il se persuada qu’un objet quelconque se tenait devant lui. Le premier objet qui lui vint à l’esprit était un lampadaire. « Il y a un putain de lampadaire qui se tient droit devant moi ». Mais, craignant que sa force ne convienne pas, il multiplia sa pensée et se concentra de plus belle. Trois lampadaires. Dix. Un million. Il sentait la lumière traverser ses paupières aussi bien qu’il ouvrit ses yeux, contemplant sa réussite. Il continua à combler cet espace vide qui lui faisait horreur en imaginant un sol constitué des agrafes dont il avait designé le motif plus tôt. De ce fait, il n’avait plus les pieds dans le vide. Continuant, il imagina des bâtiments entièrement construits à partir de post-its qui prenaient ainsi toute la hauteur de cet univers qu’il s’était à présent approprié.

Comme pour couronner le tout, et après avoir étoffé encore et encore son nouveau cocon, il imagina une petite bulle
dans laquelle il se sentirait plus à l’étroit, et donc plus à l’aise. Un petit nid qui le réconfortait et d’où il pouvait admirer
son environnement. Ce petit endroit l'apaisait au point de s’y endormir, l’esprit si tranquille qu’il reprit conscience dans une chambre plongée dans le noir. Il faisait encore nuit.

« Ce n’était qu’un rêve. »

Pensa-t-il, déçu du cauchemar dans lequel il venait de se réveiller. Avant d’espérer retourner dans ce petit cocon,
il entendit un grésillement d’espoir qui donna suite à un éclairement qui lui était familier. Le lampadaire fonctionnait
de nouveau. C’était déjà ça.
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Re: Fiche de Paike

Message non lupar Père Castor » 06 Jan 2021, 22:10

Paike vient de vaincre sa phobie, devenant ainsi un voyageur de Dreamland.

Il obtient le pouvoir du repoussement, un pouvoir qui lui permet de créer un zone autour de lui et d'en éjecter ce qui s'y trouve.
Définitivement un excellent pouvoir pour faire respecter la distanciation sociale par les temps qui courent.

Bienvenue à Dreamland !
Moi quand je lache des caisses ... Elles sont en métal !
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Phobie/ Pouvoir: Créer la réalité
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