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Fiche de Yue

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Fiche de Yue

Message non lupar Yue » 16 Oct 2010, 23:50

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Pseudo : Yue
Age : 20 ans
Ville : Entre Toulouse la semaine, et son village natal ariégeois le reste du temps.
Activité : Etudiante en histoire de l'art
Phobie : le changement, l'imprévu. Oser, tout simplement.
Edit Animation: Caïnophobie, la peur de la nouveauté (c'est tout ce que j'ai trouvé)
Objet Magique: Aucun
Ce que j'aime : La solitude. Les livres. Rêver. L'histoire. L'imagination. Le silence. La campagne. Le chocolat.
Ce que je déteste : La ville. Le bruit. L'hypocrisie. Etre l'objet de l'attention. L'oignon. (xD)
Surnom : Laurie
Yue, La Chapelière du Hasard. ...ou La Reine de l’autosabotage, ça marche aussi \o/

Ligue M, 12140


"But I don’t want to go among mad people, Alice remarked.
- Oh, you can’t help that, said the Cat : we’re all mad here. I’m mad. You’re mad.
- How do you know I’m mad ? said Alice.
- You must be, said the Cat, or you wouldn’t have come here." (Lewis Carroll)

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Yue
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Inscription: 16 Oct 2010, 10:23
Localisation: Au Sud. Toujours. Quoique, légèrement à l'ouest aussi.
Phobie/ Pouvoir: Nouveauté/ Chapeaux du Hasard
Classement [Rp]: M 12140

Re: Fiche de Yue

Message non lupar Yue » 17 Oct 2010, 15:24

*Quelques pas dans un escalier. Un bruit de clé. Une poignée qui s'enclenche. La porte qui s'ouvre dans un grincement. De nouveaux pas de bottes, plus assourdis, qui marchent sur la moquette. Un sac posé à terre. La jeune fille qui est entrée (oui, on y arrive enfin), s'assoit en soufflant devant son ordinateur, qu'elle allume machinalement.

18h30, passées. Encore un lundi qui s'achève. Laurie sort de 4h de muséologie à la fac de Toulouse, et, après un quart d'heure de métro bondé, rentre chez elle. A peine deux semaines qu'elle est rentrée, et, déjà, la routine s'installe, comme ses deux années précédentes à la fac. Tout est organisé, réglé. Laurie ne change pas, ou si peu. A telle heure, de telle journée, il est très facile de savoir ce qu'elle fera, car elle n'aime pas changer ses habitudes. Perdre le contrôle. Se lancer dans de nouvelles activités, voir des gens.Créer des relations durables au lieu de se complaire dans sa solitude. Cela lui fait peur. Peur de ne pas y arriver. Peur des conséquences. Un beau mélange de timidité, de manque de confiance en elle et de peur de l'avenir.
Vous connaissez le proverbe : "Qui ne tente rien, n'a rien." Eh, bien, elle n'avait rien, ou pas grand chose. Oh, ce n'est pas l'envie qui lui manque. Son esprit échafaude mille et uns plans, son imagination s'occupe de broder mille et unes situations. Mais, du vent, du rêve. La peur. La peur de se lancer. De quitter son univers si confortable. Immuable, mais sécurisant.
Elle soupire à nouveau en repensant à tout ça. Elle s'en veux de réagir en permanence comme cela.

23h passées. Elle pose son livre, et éteint la lumière. Elle avait le sommeil facile, malgré le fait qu'il soit souvent agité. Elle s'endort, donc, peu de temps après.*





*Elle court. Elle court.*

- Qu'est ce que je fais là, déjà ?

*Elle reconnaît vaguement les couloirs de sa fac. Mais, c'est étrange. Tout semble si grand, si tortueux, si différent.*

- Où est ma salle ? Mais où est-elle, bordel... Je suis déjà en retard !


*Elle se précipite dans l'ouverture d'une porte, au hasard. Tout le monde est déjà là, assis. Le prof attend. Il distribue des feuilles.*

- Un exam ? Mais... je n'étais pas au courant ! Ce n'est pas possible ! C'est quoi, déjà ? Le cours où je suis ?

*Elle regarde le sujet sur sa feuille. La sculpture romantique du XIXe siècle ? Elle n'avait jamais étudié cela ! Elle hésite. Elle panique. Autour d'elle, les autres, amorphes, indifférents, écrivent, écrivent...*

- Mais...

*Elle regarde sa feuille. Le sujet a changé. Le surréalisme ? Elle ne s'était pas inscrite à ce cours, pourtant !*

- Tu as trop attendu. Dépêche-toi. Tu réfléchis trop.

*C'est l'étudiant à côté d'elle. Il la regarde d'un air vide, sans cesser d'écrire. Elle se repenche sur sa feuille. Avant qu'elle ait pu écrire un mot, le sujet change à nouveau.*

- Voilà, le sujet a encore changé. Tu n'as pas répondu assez vite. C'est trop tard.


*Le sujet change à vitesse grandissante. Tout ces imprévus la faisaient paniquer. Stress. Stress. Elle a envie de hurler. De hurler. De courir. ECHEC.*




*Le propre son de sa voix la réveille. Elle crie. En sueur, elle s'était levée, transportant son traversin avec elle, contre le bureau de son appartement. Elle respire. Bruyamment. Elle secoue la tête comme pour chasser les dernières bribes ce cauchemar. Elle regarde le réveil : Minuit... Ce n'était pas la première fois. Ni la dernière. Elle se recouche, tentant de se vider la tête, et penser à autre chose, de plus apaisant...*




*Un jardin. Mais pas n'importe quel jardin. C'était le sien. Enfin, celui de sa maison natale. Du moins, il y ressemblait, beaucoup. Elle était assise, par terre, caressant machinalement un chat. L'herbe verte et souple qui ondoyait sous l'effet du vent. Les couleurs chatoyantes des bosquets d'œillets autour du bassin. Le clapotis de l'eau sous l'effet de la fuite d'un poisson. C'était le printemps. Sa saison préférée ! La douceur de la nature qui renaît, la palette éclatante des verts qui s'étalait sous ses yeux. Le poil soyeux du chat qui glissait entre ses doigts. Elle resterait là toute sa vie, si elle le pouvait !*

- Toute la vie ?

*C'était le chat. Son chat, qui venait de parler. Bizarrement, elle ne s'en étonnait pas. Même pas du fait qu'il venait de lire dans ses pensées.*

- Pourquoi pas ? C'est si beau, si calme, si réconfortant...

- Ah, oui. Et la porte, là ?

- Quelle porte ? Il n'y a pas de porte dans le jardin !

*Elle tourna la tête, comme pour vérifier ses dires. Oh, surprise ! Une porte, en bois massif, de deux bons mètres, venait d'apparaître, devant elle.*

- C'est étrange. Elle n'était pas là.

- Tu ne regardais pas au bon endroit, c'est tout.

- Oui... Bon, et alors ? C'est quoi, cette porte ?

*Il commençait à légèrement l'exaspérer, ce chat.*

- Je te conseille de l'ouvrir, et d'y aller par toi-même.

*Elle ne se posa pas plus de questions, pour l'instant. Elle se leva, et enclencha la poignée. La porte s'ouvrit.*

- Whouuuuaah...

*Un long couloir, assez sombre. Une lumière semblait briller, au fond. Une lumière aux couleurs chatoyantes, iridescentes.*

- Ca a l'air très beau, au fond. Qu'est ce que c'est ?

- Quelque chose de nouveau. D'inédit. Qui changera ta vie à jamais. Mais, pour y aller, il te faut quitter à jamais ce jardin. Et tout de suite. Le passage va bientôt se refermer.

*Elle sursauta. *

- Quoi ? Partir, comme ça ? Mais... mais... je n'ai rien préparé... Ne jamais revenir ? Je ne peux pas ! Quelles que soit les merveilles qui m'attendent là-bas !


*Le chat haussa les épaules.* (Ouais, les chats, dans les rêves, ça peut hausser les épaules)

- Tu fais ce que tu veux. Tu n'es pas obligée de partir. C'est juste, qu'ici, tu vas t'enraciner.


- M'enraciner ?

- Bah, oui, c'est le risque, quand on s'accroche trop à quelque chose. Bientôt, ici, tout se figera. C'est le passé. Eternel, comme tu le souhaitais, tout à l'heure.

- Cela veut dire... Que je resterais ici toute ma vie ?

- Oui. Avec des racines.

*Elle regarda autour d'elle. En effet, tout semblait s'être figé. Mais c'était beau ! Tellement tentant... Rester ici, pour l'éternité, à l'abri, en sécurité, loin des affres de l'avenir et ses difficultés. Vivre dans ce moment...*

- Au diable cette porte ! Moi, je reste ici.


- Bon, tu as choisi la sécurité, le passé... les racines.

- Mais c'est quoi, cette histoire de racines ?

*Le chat ne répondit rien. Mais elle eut bien vite sa réponse. Quelque chose la gênait, sous ses pieds. Quand elle tenta de les soulever, elle se rendit compte avec horreur que des tubercules en sortaient ! Ils l'accrochaient de plus en plus au sol.*

- C'est la contrepartie. De toute façon, tu ne comptes pas partir, autant que tu restes immobile.

*Le chat s'assit, nonchalant, et entreprit de se laver la patte. Effrayée. Elle réfléchit. Elle jeta un coup d'oeil à la porte, toujours ouverte. Elle avait peur ! Tellement peur ! Elle ne pouvait pas partir comme ça, ce n'était pas possible...*

- Oh, et puis Mmmgrlm...

*D'un coup de pied vigoureux, elle se décrocha du sol, et sans un regard pour son passé, elle passa la porte en courant.*

- Bonne chance...

*Le son de la voix du chat s'étouffa, la porte se referma brutalement derrière elle. Il faisait noir. Il n'y avait aucun son.*

- Qu'est-ce qu'il m'a pris, bon sang...

*La peur sourde de l'inconnu continuait à la tirailler. Elle refoula l'envie de hurler, et de se précipiter vers la porte, en arrière, et la douce sécurité du jardin. *

- Pas question ! Tu t'es lancée, à présent, tu ne recules plus !

*Elle avança, résolue vers la lumière iridescente qui continuait à luire, au bout du couloir. Ses pieds semblaient en plomb, elle résista une nouvelle fois à l'impulsion de s'asseoir et à paniquer.*

*Puis, enfin, le bout du tunnel. C'était beau, tellement beau ! Elle était si heureuse d'avoir continué ! Elle appréciait à présent une nouvelle saveur, toute nouvelle pour elle : celle du mouvement, de l'adrénaline, et du changement. Elle fit quelques pas dans ce lieu qui devenait de plus en plus, c'était... C'était...*




"Il en faut peu pour être heureux ! Vraiment très peu pour être heureux..."

*Elle sursaute. C'est la sonnerie du réveil. *(Authentique :p)

"Il faut se satisfaire du nécessaire ! Un peu d'eau fraî..."

*Elle coupe vivement la musique. Elle se redresse, l'air encore totalement endormi. *

- Drôle de rêve...

*Qu'elle oubliera certainement dans 10 minutes. C'est 8H. L'heure de se lever. L'heure d'une NOUVELLE journée.*
Yue, La Chapelière du Hasard. ...ou La Reine de l’autosabotage, ça marche aussi \o/

Ligue M, 12140


"But I don’t want to go among mad people, Alice remarked.
- Oh, you can’t help that, said the Cat : we’re all mad here. I’m mad. You’re mad.
- How do you know I’m mad ? said Alice.
- You must be, said the Cat, or you wouldn’t have come here." (Lewis Carroll)

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Re: Fiche de Yue

Message non lupar Père Castor » 17 Oct 2010, 16:20

Laurie s'est confronté à la nouveauté et tout le HASARD qui l'implique

Elle devient donc un Contrôleur du Hasard

Elle obtient le pouvoir du chapeau magique ...

Elle peut faire apparaître 3 chapeaux magiques lui donnant accès à des objets magiques à durée de vie limité...
Elle ne peut choisir qu'un seul objet parmi les trois (et inutile de dire que c'est la surprise)
1 Chapeau lui donnera un objet étant utile selon la situation dans laquelle est est
1 autre lui donnera un objet inutile
1 autre lui donnera un objet lui donnant un gros désavantage
Moi quand je lache des caisses ... Elles sont en métal !
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