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Fiche de Firior

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Fiche de Firior

Message non lupar Firior » 09 Aoû 2014, 03:07

PSEUDO : Firior
AGE : 21 ans
VILLE : Leernes (Belgique)
ACTIVITE : Etudiant en infographie
PHOBIE : Peur de l'inconnu ( Attention : inconnue = ce qu'on ne sait pas. Je ne suis pas xénophobe ^^)
OBJET : Aucun mise à part mes fringues... Du moins j'espère...
AIME : Dessiner, les jeux-vidéos, le jeu de rôle, écrire, manger, l'héroïc-Fantasy, la science-fiction, ce qui est bien fait, rire, délirer, RVB, Famille/Ami(e), promenade,...
DETESTE : Les prétentieux, Les histoires mal écrites, les enfants roi, les légumes, la frustration, l'intolérance, la bêtise,...
Surnom : Fir / Fifi


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Firior
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Re: Fiche de Firior

Message non lupar Firior » 09 Aoû 2014, 03:16

Le refuge gris

Depuis combien de temps suis-je dans cette pièce ? Pourquoi y suis-je assis déjà ? Il n’y a rien ici à part les quatre murs d’un gris semblable à la couleur de la cendre dépourvus d’ouverture, et de cette étrange et épaisse porte en bois que divers cadenas et verrous maintenaient solidement fermé. Etait-ce une sorte de prison ? D’une cellule ou l’on m’avait enfermé ? Non. Les clés se trouvaient dans les cerrures n’attendant plus que quelqu’un vienne les faires tourner… Est ce que je m’étais moi-même enfermé à l’intérieur ? Mais pourquoi ? Pour quel raison aurais-je fais une chose aussi absurde ? Ce n’était pourtant pas mon genre… Du moins il me semble… Je ne me souvenais plus vraiment…
Je me levais pour me diriger vers cette mystérieuse porte aux multiples serrures… Mais a peine eux-je frôler la première clé que quelque-chose vint s’écraser violemment contre les planches, menaçant presque de faire sortir la porte de ses gons ! Je recule jusqu’à me trouver dos au mur d’en face. La chose qui avait heurtée la porte poussa un grognement horrible de frustration et se mit à marteler la porte de toutes ses forces, poussant un rugissement terrible à chaque coup. Les planches semblaient à chaque fois sur le point de céder sous la brutalité de l’attaque mais semblaient aussi tenir bon. ..
Malgré cela, je longeais le mur jusqu’à me trouver dans un coin où je finis par me rouler en boule, mes mains écrasant mes oreilles qui priaient pour que cela s’arrête…

Au bout de ce qui me sembla une éternité, la bête arrêta de s’acharner sur la porte et partit. J’entendis ses pas s’éloigner lourdement… Mais je ne bougeais pas. Je restais-là ou je m’étais écroulé. Mes yeux rougit par les larmes fixaient le tas de planches et de verrous. Maintenant je me souvenais pourquoi je m’étais enfermé ici… Et pourquoi je ne voulais absolument pas en sortir.

***

Un mois s’écoula depuis la première fois où j’avais fais ce cauchemar. Depuis, a chaque fois que le sommeille venait clore mes yeux, je me retrouvais dans cette pièce cendré en face de cette porte cadenassé. D’ailleurs, chaque jour passé ici, un nouveau verrou, une nouvelle chaine ou un nouveau cadenas venait s’installer, la rendant plus impénétrable chaque jour. Cela ne me dérangeait pas… Au delà de ça, j’appréciais de voir que la seule barrière entre moi et la bête se renforçait à chaque nuit… J’étais en sécurité dans cette pièce sans âme en compagnies de moi-même.
Rien ne pouvait plus m’atteindre maintenant. La bête pouvait s’épuiser à brutaliser les planches et les serrures, jamais elle ne parviendrait à passer. Bien sur, elle continuait d’essayer. Elle voulait entrer. Elle voulait m’atteindre. Elle voulait me toucher, me faire du mal… Mais elle n’y arrivera pas, jamais même. A chaque fois ses coups se faisaient de plus puissant mais ma barrière se renforçait à chaque fois. Rendant ses efforts inutiles. J’étais en sécurité…
Depuis ce temps, j’étais rester en boule dans mon coin patientant entre l’arrivé et le départ de la bête. Au début tremblant et pleurnichard, j’avais finis par m’habituer. Restant dorénavant aussi immobile que silencieux, essayant d’attirer le moins possible son attention… Peut-être finira t’elle par croire que je suis mort et se désintéressera de moi… Peut-être devrais-je déféquer et vomir pour simuler l’odeur de décomposition… J’ignorais si j’en étais seulement capable, je ne me souvenais pas avoir mangé quoique ce soit depuis que j’étais entré dans cette pièce cendrée… Et puis, baigner dans ses déjections devait être désagréable… D’ailleurs, je sentais mon corps s’engourdir à force de rester immobile. C’était très inconfortable… Mais à quoi sert le confort quand on est en sécurité ? Au moins, cela me rappelait que j’étais en vie et qu’elle n’avait pas encore su traverser ma barrière. A quoi bon se sentir bien quand on se sent protégé ? J’étais en sécurité…
J’étais en sécurité…
J’étais en sécurité…
J’étais en sécurité… Et plus rien ne m’importe maintenant…

***

La moitié d’une année s’écoula sans que je quitte le coin où je m’étais réfugié. Il était maintenant difficile d’apercevoir la porte derrière toutes les protections qui avait été installé. La bête était toujours de l’autre coté et tentait toujours d’entrer… Mais je percevais à peine les vibrations que ses coups provoquaient. Les chaines étaient les seuls à trembler sous ses assauts. Mais cela n’avait pas d’importance car je me savais en parfaite sécurité…cachée dans un coin de ma pièce cendré derrière mon impénétrable mur de trou et de clés…
La porte n’était pas la seul à avoir changé. Mon sang, à force de rester dans la même position, avait du mal à circuler dans mon coté droit. Ce dernier, mal alimenté commençait à se détériorer et à s’affaisser sous le poids de mon corps. Pourtant je ne devais plus peser bien lourd. Après autant de temps sans boire ni manger, j’avais beaucoup maigris au point de ressembler à ces mannequins féminins fins comme un « i » dont j’avais l’habitude de me moquer…
Malgré cela, Je m’étais promis de rester là, dans mon coin… Aussi misérable que je pouvais avoir l’air, cela n’était sans commune mesure par rapport au confort que me procurait ce sentiment de sécurité que m’évoquait cette porte noyée sous l’acier. J’étais en sécurité et absolument rien ne viendrait changer cela…
Mais à peine eux-je fini cette pensé, un bruit étrange interrompit mes pensées. Ça ressemblait au bruit que fait un liquide poisseux en ébullition… Et ça venait de l’intérieur ! Je fis tourner ma tête sur le coté, le geste fit craquer ma nuque et la douleur me fit grincer des dents mais j’étais maintenant capable de voir ce qui se passait :
Sur le mur gris à l’opposé de moi, une tache sombre semblable a de l’humidité se répandait au quatre coin du mur jusqu’à en occuper un bon tiers. La tâche cessa son expansion et ne fit rien d’autre durant l’espace de quelques secondes avant de se mettre soudainement à pulser ! Le battement, lent au début, s’accéléra de plus en plus jusqu’à se caller sur mon propre rythme cardiaque, détail qui fit accélérer ce dernier autant que celui du mur ! Il continua de battre pendant une minute complète avant qu’une membrane grisâtre ne se détache sous la pression d’une main noire dotée de six doigts squelettique.
Elle poussa… poussa… Jusqu’à ce que la membrane se déchire et face entrer une créature monstrueuse à la peau noire, aux membres disproportionnés et doté d’une longue queue squelettique se terminant par une lame assez tranchante pour me décapiter ! Mais ce qui était le plus effrayant était ses quatre yeux rougeoyants disposé en demi-cercle sur son large crane. Plus je les regardais et plus ma peur pour lui grandissait jusqu’à devenir une véritable terreur !
La créature noire s’approcha lentement de moi… Et lorsqu’elle fut à moins d’un mètre, sa queue se leva… Et son dard se planta dans mon ombre. Au même moment, je sentit une violente décharge qui parcouru tout mon système nerveux ! La douleur fut tellement insoutenable que je tombais rapidement dans l’inconscience…

Le lendemain, lorsque je me rendormis dans le monde réel pour me réveiller dans cette pièce grise que j’avais cru impénétrable, la créature noire était encore là, allongée au sol. Ses yeux dirigés vers la porte qui tremblait et dont émanait les rugissement de la bête. Sa queue était toujours plantée dans mon ombre.
Je me sentais extrêmement faible… Presque incapable de respirer. Etais-ce ce dard qui me rendait aussi faible, pompant le peu d’énergie qui me restait ? Ou le fais d’essayer de bouger après autant de temps d’immobilité ? La réponse ne m’importait guère. Je voulais juste retirer cette chose de mon ombre ! J’eux tout le mal à lever le bras et à le diriger vers l’appendice sombre. Mes doigts entourèrent mollement le dard et furent complètement incapable de le retirer.

-… As… En… T… As… Ret… At

Cette phrase incompréhensible, je l’avais entendu raisonner dans ma tête. La voie semblait distante et surnaturelle, semblable à un écho fantomatique. C’était la créature noire qui essayait de communiquer, elle avait tourné la tête en même temps que la voie avait commencé à parler. Son regard ne me quittait plus maintenant. Ses quatre yeux étaient plongés dans les miens. Je fus celui qui baissa la tête…

- …As… Ret… dis la créature lorsqu’elle reporta son regard sur la porte que la bête frappait encore et toujours avec la même détermination…

***

Deux mois s’écoulèrent sans que je rêve de la pièce grise, de la créature noire et de la bête derrière la porte. En faite, les nuits de ces deux mois furent des nuits sans rêve. A chaque fois que je fermais les yeux, je ne rencontrais qu’un écran noir sans bruitage ni son. Est ce que mon « moi spirituelle » était mort ? Avais-je été dévoré par la créature noire ? C’était-il seulement passé quelque-chose là-bas ? Ces questions restèrent sans réponse durant quatre autres mois au bout desquels je retournais dans la pièce grise.
Six mois avaient beau s’être écoulé, Elle n’avait absolument pas changé. Les murs avaient gardé leur couleur, les verrous, chaines et autre cadenas maintenaient toujours la porte fermée et la créature noire était assise à coté de moi, la queue plantée dans mon ombre.
Mais quelque-chose avait bien changé. Et cette chose n’était autre que moi. A l’origine recroquevillée dans un coin, j’y étais maintenant assis jambe croisée. De plus, j’avais récupéré la masse perdue en végétant au sol, même mon début embonpoint était revenu ! Comment était-ce possible ?
Lorsqu’elle s’aperçu de mon réveille, la créature noire tourna son regard vers moi et le même écho fantomatique résonna dans ma tête.

- Enf… Tu t’éveilles…

Je fus d’abord terrifié puis mon cerveau compris ce qu’il venait de recevoir. Cette chose parlait ma langue ! Je la comprenais ! Comment étais-ce possible !?

- Sommes connectés… Fit la créature noire en montrant son dard dans mon ombre.

Etrangement, ce simple dialogue chassa toute la peur que j’avais pu ressentir envers elle. Au lieu de ça, je ressentis une profonde curiosité à son égard.

- Qu… (Je dus me racler plusieurs fois la gorge pour réveiller mes muscles buco depuis longtemps endormis.) Qui es-tu ? Lui demandais-je. Que fais-tu ici ?... Et que ME fais-tu avec ton dard ?

Elle ne répondit pas aux deux premiers. Seulement à la dernière. Toujours avec cette voix distante et son regard plongé dans le mien :

- Je te donne ce dont tu as besoin…
- Ce dont j’ai besoin ? Répétais-je incrédule. Mais quoi ? Et pourquoi ?

Encore une fois, elle ne répondit qu’à la dernière. Mais seulement après avoir tourné la tête vers la porte.

- Pour « elle »…

« Pour elle » ? Je ne comprenais pas de quoi la créature parlait. Etais-ce de la porte ou de la bête qui se trouvait derrière ? Que voulait-elle que je fasse ?

- Ouvre-là…

D’un seul coup, je senti tout mon sang se glacer. Ouvrir cette porte ? Et la bête qui se trouvait derrière ? Si je faisais ce que la créature noire disait, l’autre bête allait me déchiqueter ! Ouvrir cette porte, c’était me condamner à mort !

- Tu dois le faire…
- Et pourquoi devrais-je le faire, hein ?! M’emportais-je ! Pourquoi devrais-je quitter cette pièce et risquer ma vie contre une bête qui ne demande qu’à m’éviscérer ?! Répond moi créature ! Pourquoi devrais-je faire un acte aussi fou !?
- Parce que cette pièce n’est pas réelle…

Avant même que je puisse répliqué quoique ce soit, la créature noire posa sa main sur mon visage. Deux de ses doigts touchèrent mes yeux et mon refuge se transforma. Les murs gris immaculé laissèrent place à des murets détruits recouvert pour certain par la végétation. Les restes de ce qui avait été le plafond était indissociable des débris qui formait le sol… J’étais au milieu d’une ruine…

- Qu’est ce que ça veut dire…? Balbutiais-je. Ce n’est…
- C’est le vrai visage de ton refuge…
- Je ne comprends pas… Ces murs étaient encore debout il y a un instant… Et il y avait un plafond ! Je ne l’ai pas rêvé quand-même ?!
- Oui et non… Dit la créature noire en ce levant. Ils n’ont jamais existé… Tu les as créé en t’enfermant derrière cette porte…

Je me levais à mon tour et m’approchais d’un des murets. Lorsque je voulus passer ma main au-dessus, celle-ci rencontrât une barrière invisible et impénétrable.

- Je le sens encore… Dis-je.
- Tu commences seulement à entrevoir la réalité… Elle ne sera complète qu’une foi que tu auras ouvert la porte…

Suivant ses paroles, je me dirigeais vers la porte et ses verrous et, un à un, je commençais à les ouvrir. Le travail fut simplifié par le fait que la plupart n’étaient rattaché à rien. Les cadenas et les chaines n’étaient là que pour la déco, me donnant depuis le premier jour, un faut sentiment de sécurité. Lorsque j’atteins le seul verrou qui bloquait réellement la porte, je me demandais à la créature noire si il y avait réellement une bête derrière. Elle me répondit simplement :

- Quel bête ?

Je fit tourner la clé dans sa serrure et la porte disparu purement et simplement…
Depuis ce qui avait été l’embrasure d’une porte, je découvris une immense pleine parsemé d’arbres feuillus et je sentis un coup de vent descendre depuis le ciel bleu et me décoiffer… J’inspirais une dose de cet air frais et nouveau avant de l’expirer. Pour la première fois depuis un an, je me sentais bien.

- ça faisait longtemps… Dis-je sans quitter le paysage des yeux, un sentiment de paix m’envahissant. Merci, créature…
- Tu n’as pas à me remercier… Répondit-elle. Je t’ai donné ce dont tu avais besoin… C’est toi qui t’es libéré…
- Qui es-tu vraiment ? Demandais-je. Et, s’il te plait, réponds moi cette foi.
- Tu le sais déjà…
- Comment ça ?

En même temps que je posais la question, je fis face à la créature noire… Mais elle avait disparu… Plus aucune trace d’elle n’était visible…
Je me retournais à nouveau et levais les yeux vers le ciel, un sourire barrant mon visage.

- Bien sur que je le sais déjà. Je me demande même comment j’ai pu t’oublier, Fear…

***

Lorsque j’ouvris les yeux dans le monde réel, la première chose que je fis fut d’aller m’asseoir à mon bureau ouvrir ma farde à dessein. Après une rapide recherche à travers les nombreuses œuvres qu’elle contenait, je finis par retrouver un vieux dessin d’une créature noire à la tête plate serti de quatre yeux rouges. Je l’avais appelé Fear, le premier cauchemar. Il était l’incarnation de toutes mes peurs de jeune adolescent et, grâce à lui, j’avais pu leur faire face et les vaincre.
Il venait de me sauver une fois de plus.
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Re: Fiche de Firior

Message non lupar Père Castor » 15 Aoû 2014, 18:33

Firior vient de vaincre sa phobie et devient un nouveau Voyageur de Dreamland.

De ce fait, il obtient un nouveau pouvoir.

Il peut créer des pièces fermées dans lesquelles il est à l'abri, mais il ne voit rien de ce qu'il se passe à l'extérieur. La taille et la solidité de ces pièces sont améliorables.

Bienvenue à Dreamland !
Moi quand je lache des caisses ... Elles sont en métal !
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Père Castor
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Phobie/ Pouvoir: Créer la réalité
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