Age : 22 ans
Ville : Lille
Activité : étudiant dentaire
Phobie : phobie d’être enchainé, attaché (correspond à la cachexophobie (peur de la faiblesse))
Objet magique : nop
Ce qu’il aime : le sport, les jeux vidéo, ses études, sa famille, les activités entre, la cuisine, les couteaux
Ce qu’il déteste : les prises de sang, les vandales, la foule, l’administration
Surnom : pas pour le moment
Récap des nuits
Il est 20h, la soirée est calme. Dehors je n’entends que le son des voitures qui passent dans la rue. Pas de soirée dans l’immeuble d’en face pour une fois, ça fait du bien. La journée a été longue, très longue. J’apprécie donc particulièrement le fait de pouvoir me poser devant mon ordinateur. Je lance le jeu directement, je n’ai pas le courage de faire autre chose.
23h, cela va faire bientôt 3h que je joue, je me suis seulement arrêté pour me préparer un thé. Je regarde mon programme de demain, fac à 9h… allez encore une heure ou deux.
1H30 du matin, j’ai les paupières lourdes. J’aimerais éviter d’être fatigué demain, j’éteins donc mon ordinateur, me brosse les dents, et me dirige vers mon lit.
Ce lit que je déteste, que je souhaiterais ne jamais avoir à utiliser. J’ai toujours été répugné à l’idée de me coucher, je l’ai bien fais payer à mes parents durant mes premières années de vie. Ce sentiment ne s’est jamais bonifié. Pire, plus j’ai grandis et découvert le monde, et plus je me suis mis à redouter ce qu’il pourrait m’arriver durant mon sommeil.
Je me couche, et ferme les yeux. Le problème ne vient pas des yeux, mais des oreilles. Je ne sais pas si tout le monde a ce sentiment, mais lorsque je me couche, j’ai l’impression que mon ouïe s’améliore de manière conséquente. Tout ce qui, la journée, reste silencieux, se réveille lorsque j’éteins cette satanée lampe. La porte de mes voisins qui se ferme. Est-ce la mienne ? Non je suis sûr d’avoir fermé à clef en rentrant. J’entends bruisser au plafond, un esprit n’est pas venu habiter chez moi pour me hanter j’espère…
J’ai l’esprit très imaginatif, s’en est parfois gênant…
Le plancher craque, comme si quelqu’un marchait à côté de mon lit, est-ce un voleur, un assassin, un psychopathe ? Je m’enroule d’autant plus dans ma couverture, me convainquant qu’il s’agit d’un bouclier impénétrable. Qui n’a pas eu ce sentiment que, lorsqu’on était dans sa grosse couverture, rien ne pouvait nous atteindre, que vous étiez protégé par une barrière infranchissable.
Ma respiration résonne dans mes oreilles, comme si quelqu’un était penché à mon oreille. Je m’enroule d’autant plus. Ne dépasse plus que mon nez. J’entends toujours cette respiration. Etrange. Je me convaincs que ce n’est que mon inconscient qui me joue un tour. Elle s’arrête soudain.
Comme un murmure, un son porté par le vent, on me susurre à l’oreille :
- Bonjour
Crise de panique, mes yeux s’ouvrent comme s’ils voulaient sortir de leurs orbites. Mais je n’ai pas le temps d’esquisser le moindre mouvement. Je reçois un coup sur la tempe qui me fait perdre connaissance.
- Oh, dis-je. Ma tête me fait mal. J’ai l’impression qu’elle va exploser. J’ai la gorge sèche. Combien de temps suis-je resté inconscient ? Je tente de me passer une main sur le visage mais quelque chose la retient.
Je recouvre rapidement mes esprit, pris d’un frisson, je suis enchainé, pied et poing en croix. Je me débats, tire sur mes liens, les secoues dans tous les sens dans l’espoir de les faire tomber. Mais rien n’y fait, j’ai même l’impression qu’elles se resserrent et remontent le long de mon bras. Elles m’enserrent maintenant jusqu’aux coudes. Cet effort me fait tousser. L’air est sec et sulfureux.
Je regarde autour de moi afin de trouver quelque chose qui me permettrait de me libérer. Les chaînes qui retiennent mes mains se perdent dans le brouillard, noir, qui surplombe ma tête. J’ai l’impression que quelque chose bouge à l’intérieur mais je n’arrive pas à distinguer quoi. Cela me fait froid dans le dos.
Celles qui retiennent mes jambes sont cachées, mes pieds disparaissent dans un trou dans le sol. Mais je sens la froideur du métal autour de mes chevilles. Rien que les imaginer me fait presque perdre connaissance.
Je regarde enfin autour de moi, le spectacle qui s’offre à moi me fait pâlir. Des centaines de chaînes tombent du ciel et pendent mollement dans les airs, comme si elles n’attendaient qu’un mot pour me sauter dessus. J’aperçois des silhouettes se déplaçant dans la pénombre. Hors de vu.
- « Aidez-moi, s’il vous plait ! Libérez-moi ! criais-je. Mais elles ne semblaient pas sensibles à mes supplications
Pitié, enlevez-moi ça ! Je ferais tous ce que vous voudrez ! » Je tire à nouveau sur mes chaînes mais rien ne se produit.
Je relève la tête pour supplier mes bourreaux à nouveau quand un détail attire mon attention. Les chaînes luisent étrangement, comme si un liquide rougeâtre était dessus. Ma respiration devient haletante. Je commence à paniquer.
- « Non ! Nooon !! Pitié de me faites pas de mal ! » je m’époumone, hurle, mon corps est comme prit de convulsions.
Je commence à perdre connaissance lorsqu’une vive douleur me fait revenir à moi. Je tente de me tourner pour voir ce qui a pu me blesser dans le dos mais une autre entaille vient se dessiner sur mon ventre. Je hurle de douleur. Mais je n’ai pas le temps de reprendre mon souffle, une chaîne s’écrase dans mon dos. J’entends quelque chose casser, sûrement une côte. Une entaille à la cuisse gauche, puis la droite. Mes jambes ne me portent plus. Je ne tiens plus que grâce à mes liens. C’est chaînes maudites qui m’empêchent de me défendre. Si j’étais libre de mes mouvements….
Je reçois une nouvelle entaille à l’épaule. Mais je la sens à peine. Les larmes coulent librement sur mon visage. Pourquoi ? Pourquoi m’inflige-t-on ça ? Qu’est-je fais pour mériter de mourir sans pouvoir me défendre ? Attaché tel un animal bon pour l’abattoir.
Les coups pleuvent sur mon corps mais je ne ressens plus rien maintenant, rien à part une sourde colère. Une rage qui gonfle un peu plus à chaque coup reçu. Je ne mourrais pas ainsi. Je vais me battre !
- Ça suffit, dis-je à voix basse. Je reçois pour seul réponse un coup de poing au visage. Mes oreilles sifflent.
- Arrêtez ça, continuais-je, plus distinctement cette fois. Coup de poing dans l’estomac, tout l’air contenu dans mes poumons s’échappe.
- Vous allez me le payer, je vais vous … un autre coup au visage m’empêche de finir ma phrase. C’en est assez. La haine que je maitrisais jusque-là déborde. J’hurle de rage, explose littéralement.
- J’ai dis ASSEZ !!! Je tire sur mes liens de toutes mes forces. Mes jointures deviennent blanches, mes articulations craquent. Je crie, je hurle. Les coups continus à pleuvoir, tentant de me faire lâcher.
Après ce qui me semble une éternité, mes liens cèdent. Je m’écroule au sol. Je sens plus que je ne vois une ombre qui se dirige vers moi. Viens-là toi. Je me relève, sors mes pieds des trous où les chaines ont étrangement disparues, j’esquive son coup porté au visage, bande mes muscles, et lui rentre dedans de tout mon poids. Il disparait dans un nuage noir. Je trébuche, me remet sur pied et lève les yeux à temps pour voir une autre ombre me foncer dessus, couteau à la main. J’esquive de justesse, récolte une faible entaille au bras, lui attrape le bras et le poignet et lui broie le coude. Il disparait à son tour. Une chaîne vient s’enrouler autour de mon cou, une ombre devant moi en profite pour m’attaquer. Je saute et frappe de mes 2 pieds, l’inertie déséquilibre celle derrière et nous nous retrouvons au sol. Elles disparaissent toutes les deux. Je récupère la chaîne et m’en sert pour me défendre.
Je suis incapable de dire combien de temps c’est écoulé depuis que je suis dans cet endroit. Des minutes, des heures ? J’ai reçu de nombreuses blessures dans mon combat et des ombres continues à arriver. Mes forces commencent à m’abandonner, je ne sais pas combien de temps je vais encore pouvoir tenir. Je renvoie d’un uppercut l’ombre qui vient de me lacérer la peau avec son couteau. Et puis plus rien. Je tourne sur moi-même, encore alerte malgré la fatigue qui me crie de m’écrouler. Rien ne vient. En revanche, j’aperçois des silhouettes pendues aux chaînes autour de moi. Ces dernières, vide il y a peu.
L’espace autour de moi se referme peu à peu, le brouillard m’englobe petit à petit. Que va-t-il encore m’arriver ? Il fait noir. J’ouvre finalement les yeux. Je suis en nage, mon lit est trempé, ma respiration est saccadée. Mon réveil se met à sonner. Ce n’était qu’un rêve ? Cela avait l’air si réel. Je ris. Je me trouve à la fois ridicule et fier. Je me suis retrouvé dans un monde imaginaire sortit tout droit de l’enfer, j’ai été enchainé et torturé, mais je me suis libéré et j’ai donné une bonne leçon à mes bourreaux. Etrangement je me sens bien, comme si j’étais libéré d’un poids. Mes prochaines nuits m’apparaissent plus calme.
23h, cela va faire bientôt 3h que je joue, je me suis seulement arrêté pour me préparer un thé. Je regarde mon programme de demain, fac à 9h… allez encore une heure ou deux.
1H30 du matin, j’ai les paupières lourdes. J’aimerais éviter d’être fatigué demain, j’éteins donc mon ordinateur, me brosse les dents, et me dirige vers mon lit.
Ce lit que je déteste, que je souhaiterais ne jamais avoir à utiliser. J’ai toujours été répugné à l’idée de me coucher, je l’ai bien fais payer à mes parents durant mes premières années de vie. Ce sentiment ne s’est jamais bonifié. Pire, plus j’ai grandis et découvert le monde, et plus je me suis mis à redouter ce qu’il pourrait m’arriver durant mon sommeil.
Je me couche, et ferme les yeux. Le problème ne vient pas des yeux, mais des oreilles. Je ne sais pas si tout le monde a ce sentiment, mais lorsque je me couche, j’ai l’impression que mon ouïe s’améliore de manière conséquente. Tout ce qui, la journée, reste silencieux, se réveille lorsque j’éteins cette satanée lampe. La porte de mes voisins qui se ferme. Est-ce la mienne ? Non je suis sûr d’avoir fermé à clef en rentrant. J’entends bruisser au plafond, un esprit n’est pas venu habiter chez moi pour me hanter j’espère…
J’ai l’esprit très imaginatif, s’en est parfois gênant…
Le plancher craque, comme si quelqu’un marchait à côté de mon lit, est-ce un voleur, un assassin, un psychopathe ? Je m’enroule d’autant plus dans ma couverture, me convainquant qu’il s’agit d’un bouclier impénétrable. Qui n’a pas eu ce sentiment que, lorsqu’on était dans sa grosse couverture, rien ne pouvait nous atteindre, que vous étiez protégé par une barrière infranchissable.
Ma respiration résonne dans mes oreilles, comme si quelqu’un était penché à mon oreille. Je m’enroule d’autant plus. Ne dépasse plus que mon nez. J’entends toujours cette respiration. Etrange. Je me convaincs que ce n’est que mon inconscient qui me joue un tour. Elle s’arrête soudain.
Comme un murmure, un son porté par le vent, on me susurre à l’oreille :
- Bonjour
Crise de panique, mes yeux s’ouvrent comme s’ils voulaient sortir de leurs orbites. Mais je n’ai pas le temps d’esquisser le moindre mouvement. Je reçois un coup sur la tempe qui me fait perdre connaissance.
- Oh, dis-je. Ma tête me fait mal. J’ai l’impression qu’elle va exploser. J’ai la gorge sèche. Combien de temps suis-je resté inconscient ? Je tente de me passer une main sur le visage mais quelque chose la retient.
Je recouvre rapidement mes esprit, pris d’un frisson, je suis enchainé, pied et poing en croix. Je me débats, tire sur mes liens, les secoues dans tous les sens dans l’espoir de les faire tomber. Mais rien n’y fait, j’ai même l’impression qu’elles se resserrent et remontent le long de mon bras. Elles m’enserrent maintenant jusqu’aux coudes. Cet effort me fait tousser. L’air est sec et sulfureux.
Je regarde autour de moi afin de trouver quelque chose qui me permettrait de me libérer. Les chaînes qui retiennent mes mains se perdent dans le brouillard, noir, qui surplombe ma tête. J’ai l’impression que quelque chose bouge à l’intérieur mais je n’arrive pas à distinguer quoi. Cela me fait froid dans le dos.
Celles qui retiennent mes jambes sont cachées, mes pieds disparaissent dans un trou dans le sol. Mais je sens la froideur du métal autour de mes chevilles. Rien que les imaginer me fait presque perdre connaissance.
Je regarde enfin autour de moi, le spectacle qui s’offre à moi me fait pâlir. Des centaines de chaînes tombent du ciel et pendent mollement dans les airs, comme si elles n’attendaient qu’un mot pour me sauter dessus. J’aperçois des silhouettes se déplaçant dans la pénombre. Hors de vu.
- « Aidez-moi, s’il vous plait ! Libérez-moi ! criais-je. Mais elles ne semblaient pas sensibles à mes supplications
Pitié, enlevez-moi ça ! Je ferais tous ce que vous voudrez ! » Je tire à nouveau sur mes chaînes mais rien ne se produit.
Je relève la tête pour supplier mes bourreaux à nouveau quand un détail attire mon attention. Les chaînes luisent étrangement, comme si un liquide rougeâtre était dessus. Ma respiration devient haletante. Je commence à paniquer.
- « Non ! Nooon !! Pitié de me faites pas de mal ! » je m’époumone, hurle, mon corps est comme prit de convulsions.
Je commence à perdre connaissance lorsqu’une vive douleur me fait revenir à moi. Je tente de me tourner pour voir ce qui a pu me blesser dans le dos mais une autre entaille vient se dessiner sur mon ventre. Je hurle de douleur. Mais je n’ai pas le temps de reprendre mon souffle, une chaîne s’écrase dans mon dos. J’entends quelque chose casser, sûrement une côte. Une entaille à la cuisse gauche, puis la droite. Mes jambes ne me portent plus. Je ne tiens plus que grâce à mes liens. C’est chaînes maudites qui m’empêchent de me défendre. Si j’étais libre de mes mouvements….
Je reçois une nouvelle entaille à l’épaule. Mais je la sens à peine. Les larmes coulent librement sur mon visage. Pourquoi ? Pourquoi m’inflige-t-on ça ? Qu’est-je fais pour mériter de mourir sans pouvoir me défendre ? Attaché tel un animal bon pour l’abattoir.
Les coups pleuvent sur mon corps mais je ne ressens plus rien maintenant, rien à part une sourde colère. Une rage qui gonfle un peu plus à chaque coup reçu. Je ne mourrais pas ainsi. Je vais me battre !
- Ça suffit, dis-je à voix basse. Je reçois pour seul réponse un coup de poing au visage. Mes oreilles sifflent.
- Arrêtez ça, continuais-je, plus distinctement cette fois. Coup de poing dans l’estomac, tout l’air contenu dans mes poumons s’échappe.
- Vous allez me le payer, je vais vous … un autre coup au visage m’empêche de finir ma phrase. C’en est assez. La haine que je maitrisais jusque-là déborde. J’hurle de rage, explose littéralement.
- J’ai dis ASSEZ !!! Je tire sur mes liens de toutes mes forces. Mes jointures deviennent blanches, mes articulations craquent. Je crie, je hurle. Les coups continus à pleuvoir, tentant de me faire lâcher.
Après ce qui me semble une éternité, mes liens cèdent. Je m’écroule au sol. Je sens plus que je ne vois une ombre qui se dirige vers moi. Viens-là toi. Je me relève, sors mes pieds des trous où les chaines ont étrangement disparues, j’esquive son coup porté au visage, bande mes muscles, et lui rentre dedans de tout mon poids. Il disparait dans un nuage noir. Je trébuche, me remet sur pied et lève les yeux à temps pour voir une autre ombre me foncer dessus, couteau à la main. J’esquive de justesse, récolte une faible entaille au bras, lui attrape le bras et le poignet et lui broie le coude. Il disparait à son tour. Une chaîne vient s’enrouler autour de mon cou, une ombre devant moi en profite pour m’attaquer. Je saute et frappe de mes 2 pieds, l’inertie déséquilibre celle derrière et nous nous retrouvons au sol. Elles disparaissent toutes les deux. Je récupère la chaîne et m’en sert pour me défendre.
Je suis incapable de dire combien de temps c’est écoulé depuis que je suis dans cet endroit. Des minutes, des heures ? J’ai reçu de nombreuses blessures dans mon combat et des ombres continues à arriver. Mes forces commencent à m’abandonner, je ne sais pas combien de temps je vais encore pouvoir tenir. Je renvoie d’un uppercut l’ombre qui vient de me lacérer la peau avec son couteau. Et puis plus rien. Je tourne sur moi-même, encore alerte malgré la fatigue qui me crie de m’écrouler. Rien ne vient. En revanche, j’aperçois des silhouettes pendues aux chaînes autour de moi. Ces dernières, vide il y a peu.
L’espace autour de moi se referme peu à peu, le brouillard m’englobe petit à petit. Que va-t-il encore m’arriver ? Il fait noir. J’ouvre finalement les yeux. Je suis en nage, mon lit est trempé, ma respiration est saccadée. Mon réveil se met à sonner. Ce n’était qu’un rêve ? Cela avait l’air si réel. Je ris. Je me trouve à la fois ridicule et fier. Je me suis retrouvé dans un monde imaginaire sortit tout droit de l’enfer, j’ai été enchainé et torturé, mais je me suis libéré et j’ai donné une bonne leçon à mes bourreaux. Etrangement je me sens bien, comme si j’étais libéré d’un poids. Mes prochaines nuits m’apparaissent plus calme.
(Désolé pour la mise en page "gros paver" je n'ai pas réussi à la mettre comme sur word)
