Fiche d'Esfylion

[Esfylion]

Pseudo : Esfylion

Âge : 20 ans

Ville : Lyon

Activité : Étudiant

Phobie : Photophobie

Phobie² : Phobie des Griffons

Objet magique : /

Ce qu'il aime : Le sport, se battre, Dreamland, les filles.

Ce qu'il déteste : L’irrespect, perdre.

Surnom : Esfy

[Esfylion]

Histoire :

* Lyon, un samedi hivernal, très tôt le matin. *

# Allez y madame, poussez, poussez fort ! Vous y êtes presque. #

- Ouin !! Ouin !!

# Oh ma chérie, tu y es arrivé ! Il est magnifique. #
So...Sophie ?...

#  Je…je suis épuisée mon amour…
Je t’aime… #

# Que t’arrive t-il, tu vas bien ?
Répond moi s’il te plaît… !
Faites quelque chose ! Vous voyez bien qu’elle s’effondre de fatigue !
Sophie ! Sophie ! Je t’en supplie ne me quitte pas !... #

# Nous sommes désolés… Elle a consacré le peu de force vitale qui lui restait pour mettre cet enfant au monde. Nous n’avons rien pu faire, il était déjà trop tard. #

#  Il…il s’appellera Esfylion. Selon la volonté de sa mère... #


* Lyon, 14 ans plus tard.*

* Lorsque votre père, en sanglots, vient de vous apprendre que votre naissance est la cause du décès de votre mère, un immense sentiment de culpabilité vous envahi, vous ronge et vous brûle de l’intérieur, vous souhaitez alors ne jamais être venu au monde. Pendant ces quatorze années, mon père m’avait élevé du mieux qu’il pouvait, me considérant comme la chose la plus précieuse qui soit en ce bas monde. Si je devais raconter ces premières années de ma vie, je dirais qu’elles ont été paisibles et envieuses, malgré l’absence de ma mère. Car mon père a consacré sa vie pour satisfaire mon bonheur et mon épanouissement, tout comme ma mère a donné la sienne pour que mon cœur batte. Le visage grave, j’ai relevé la tête et j'ai décidé d’accepter la dure vérité. Car il est inutile de se morfondre sur une chose qui est arrivée il y a des années de cela alors que je n’étais même pas conscient.
Cependant, il convient de préciser que bien qu’étant des années sans soucis, un handicap et la folie d’un père a pourri cette vie. Il faut savoir que j’ai contracté à la naissance une déficience de la pupille, une mauvaise réceptivité à la lumière. Pas assez suffisante pour qu’elle me fasse perdre la vue, mais suffisamment pour que mon père devienne parano. Il était complètement traumatisé par la mort de sa femme, et de peur qu’il ne m’arrive quoi que se soit, s’il ne me séquestrait pas à l’intérieur de la maison, il m’empêchait de sortir sans d'épaisses lunettes de soleil et une casquette. Il m’interdisait formellement de les enlever. Si bien que j’ai toujours été photophobe, fuyant la lumière comme la peste et m’en protégeant du mieux que je pouvais. J’en faisais des cauchemars chaque nuit, me retrouvant dans des endroits trop lumineux où je n’avais rien pour me protéger, mes yeux me brûlant et produisant une douleur difficilement imaginable. Malgré cette paranoïa, je ne peux en vouloir à mon père, car il m’a tout donné et son désir de me protéger m’a plus touché que tout autre chose.
Mais cette photophobie a cessée cinq ans plus tard… *


* Lyon encore, 5 ans plus tard.*

* Je vais maintenant vous conter l’histoire de mon extraordinaire découverte de Dreamland et de ma transformation en voyageur.
J’avais alors dix-neuf ans, je me suis endormis dans cette chambre qu’est la mienne depuis ma naissance, sans un seul rayon de lumière pouvant la traverser, et je rejoignis le pays des rêves. Encore un cauchemar...mais dont la fin cette fois ci allait être bien différente… *

-  Hey ! Quelqu’un m’entent ? S’il vous plaît répondez moi. Je ne vois rien… 

* Je ne pouvais ouvrir les yeux car je sentais une très forte lumière. *

Dressons le bilan de la situation… Me raisonnais-je

* C’est en effet ce que je fais à chaque cauchemar pour tenter de me rassurer, bien que cela, je vous l’accorde, soit parfaitement inutile. Mais vous remarquerez que c’est une manie que nous prenons lorsque nous sommes stressés ou en situation délicate.*

Je suis en plein air à en juger par le vent et le bruit. La lumière qui me parvient provient d’une source artificielle et très puissante, j’ai l’impression qu’il n’y a pas qu’une seule source. Je...je sens qu’elle s’intensifie…argh elle est trop forte, où sont mes lunettes ? Mes yeux me piquent !

* L’intensité de la lumière ne cessait d’augmenter, un véritable supplice. Et comble de tout, je sentis mes paupières commencer à vouloir s’écarter. Je ne pouvais les en empêcher, une force dominante agissait sur moi. *

Il ne faut absolument pas qu’elles s’ouvrent, je deviendrais aveugle pour de bon cette fois…

* Je ne puis résister plus longtemps, mes paupières s’ouvrirent et découvrirent un énorme globe lumineux se tenant juste en face de moi, m’éblouissant de toute sa puissance. Me transperçant la pupille et me brûlant la rétine. Mes bras étaient figés le long du corps, je ne pouvais me couvrir les yeux. Mon cristallin menaçait d’exploser, des larmes coulèrent, mon visage était déformé par la douleur, je ne cessais de crier ma souffrance, une souffrance à en faire se réveiller les morts, suppliant que cela se termine. Il n’y avait rien à faire. Alors que j'eus l’impression que mon œil gauche commençait à fondre, je lançais un dernier appel à l’aide en moi-même, clamant ma volonté de me battre, refusant le triste sort qu’était le mien, condamnant l’injustice de la vie qui m’avait doté de cet handicap et m’avais faite tuer ma mère en venant au monde.
J’ai combattu la douleur tant que j’ai pu, puis je me souvins de ce que mes yeux m’ont permis de voir, blottis neuf mois dans le ventre de ma mère adorée, mes yeux n’étaient pas encore développés, mais lors de ma naissance ils s’ouvrirent et j’ai découverts le visage de ma génitrice. Une vision sublime, elle me souriait, un regard plein d’affection et d’amour… Mais je l’entendis suffoquer, puis la vis s’éteindre… Ma vision se troubla alors et je m’endormis…
Dans cet océan de lumière, je m’étais rappelé la vision de ma mère, et compris que ma petite réticence à la lumière n’était pas si grave que cela. L’espoir apparu… ! De toute ma volonté j'écarquillai les paupières, forçant sur ma pupille, combattant le rayon lumineux, ne pensant qu’à l’image de ma mère.
Puis tout cessa…le rayon disparu et laissa place à une lumière chaude, confortable et réconfortante. J’avais gagné, j’avais vaincu la lumière et ma peur ! Puis sur cette bonne parole je m'effondrais... Et je me réveilla, mon père se tenait en face de moi, souriant et me montrant en clignant de l’œil mon réveil que j’avais oublié d’activer. Puis son regard se figea, comme frappé par la vision la plus intrigante qui soit… Il pointa son doigt en direction de mes yeux, n’arrivant pas à formuler un mot. Intrigué je me leva et entrepris de me regarder dans le miroir. *


* Mon père et moi avions raison d’être interloqués, mon iris autrefois bleu pâle, terne et triste, était maintenant d’un noir foncé, profond et mystérieux, avec en son centre un cristallin d’une luminosité frappante. *


* Depuis, je cesse de porter des lunettes et de me protéger de la lumière car elle ne m’affecte plus. Et mon père fit le boogie woogie avant la prière du soir ! *

[Père Castor]

Esfylion arrive à vaincre sa phobie de la lumière est devient un Voyageur !

En tant que Contrôleur de la lumière, il peut se servir de la lumière ambiante et la restituer comme il le souhaite
Attention cependant, Efylion aura besoin d'une source de lumière...

Bienvenue dans le Dreamland !

[Père Castor]

Esfylion est mort ... Et ... On s'en branle un peu de comment il est mort,

Surement du éternuer trop fort, ça a pété un vaisseau dans la boite cranienne, ça a fait un oedème et il est mort...

Bref, il peut refaire sa phobie directement et tout le tralalala et hophophop !

[Esfylion]

* Cette nuit là débuta comme toutes les autres nuits auxquelles était accoutumé Esfylion... Il se mit au lit rapidement, confortablement installé dans ses draps. Puis, la pensée de sa journée ainsi que celle de demain laissa place au rêve...

…La première chose qui choqua Esfylion fut le paysage dans lequel il se trouvait. Un désert s'étendait à perte de vue. De nombreux pics, falaises et ravins venaient rajouter du relief à ce décor mystérieux en ne le rendant que plus hostile. La seconde, fut le calme qui y régnait, il n'y avait pour seul bruit que celui du vent qui s'engouffrait dans les montagnes et soulevait des nuages de sable. Esfylion était ébahi par tant de quiétude, il y avait quelque chose de spécial dans ce désert, quelque chose ou quelqu'un qui le régissait. Cela l'excita et le piqua de curiosité, il parti donc découvrir cette région tout aussi étrange que magnifique...

C'est après une durée de marche incommensurable qu'il senti qu'il était proche du but. Il gravi une succession de ravins à quatre pattes pour déboucher dans ce qui semblait être un impact de météorite mais au sommet d'un pic. C'est lorsqu'il se rapprocha qu'il comprit ce que c'était réellement... Un nid ! *

Diantre ! Vu la taille du machin, quel va-t-en être le propriétaire ?..

*Après cette pensée peu rassurée, Esfylion eu la réponse à sa question rapidement. Un cri puissant résonna dans tout le paysage, haut dans le ciel, il le reconnaîtrait entre mille...c'était celui d'un aigle ! Une ombre immense se projeta sur le jeune homme, effrayé lorsqu'il reconnu l'animal. Le cri venait en effet d'un aigle, mais c'était bien plus que cela. La bête avait le corps d'un lion, avec la tête, les ailes et les serres d'un aigle. La chose que redoutait le plus Esfylion, cette vision d'horreur qui en faisait sa phobie, un griffon !
C'était le territoire d'une bête fière et colossale, cet animal qui rendait Esfylion si peureux et incapable de tout mouvement si ce n'est que de fuir. Ce qu'il s'apprêtait à faire lorsqu'il entendit un second cri, très différent du premier mais tout aussi reconnaissable, celui d'un nouveau né ! Le cri venait directement de l'intérieur du nid, Esfylion fût tiraillé entre le désir de s'enfuir et celui de sauver ce bébé qui allait être dévorer s'il ne faisait rien.
Il fût sorti de sa méditation par le griffon qui avait piqué sur lui à la vitesse de l'éclair, le garçon eut tout juste le temps de plonger à terre pour éviter les serres et le bec de l'animal. Celui-ci reprit de l'altitude pour retenter l'opération tandis qu'Esfylion se releva douloureusement. Mais sa décision était prise, il allait affronter le griffon et sauver cet enfant, il fallait mettre un terme à cette peur une fois pour toute. Il couru de cachette en cachette tout en évitant les attaques mortelles de l'animal, mais la région était parsemé de crevasses et la technique du griffon semblait inefficace. L'immense bête se posa donc à terre, ses énormes pattes de lion broyèrent les rochers qui se trouvaient en dessous. Inévitablement, le griffon bondit sur Esfylion, la charge soulevait la poussière et fracassait les pierres les unes contres les autres. Esfylion se devait de faire quelque chose, et ce qui lui vînt à l'esprit fût de stopper net l'animal en le transperçant. Il est évident qu'il ne pouvait le battre en s'opposant de sa masse, il couru donc en direction d'un pic de la taille d'une locomotive et redoutablement aiguisé, le griffon à ses trousses. *

Plus que trente mètres...vingt...

* L'animal bondi ! *

10 mètres !

* Esfylion se projeta au sol dans la crevasse sous le pic en plongeant en avant, éliminant ainsi les derniers mètres. Il se heurta violemment au rocher, le bec du griffon claqua à 20 cm de son visage et se ferma, pour ne plus s'ouvrir... Esfylion resta adossé à la pierre quelques secondes puis se releva, fixant du regard l'animal embroché sur le pic, en train d'agoniser. Ses coups de pattes étaient désorientés et inutiles. Le garçon prit alors le plus gros rocher qu'il pu soulever et le projeta contre la tête du griffon, le choc fini de tuer l'animal... Le regard d'Esfylion parcouru le corps puissant de la bête en s'arrêtant sur le sol maculé d'une immense flaque rouge. Avec une bouffé de fierté, Esfylion mit ses mains en coupe puis y recueilli du sang du griffon, il le porta ensuite à ses lèvre et le bu, puis en reprit jusqu'à plus soif... Avec un sourire de victoire, du sang coulant de sa bouche jusque dans son cou, il pu monter jusqu'au nid pour y retrouver le bébé qui avait cessé de crier. *

[Père Castor]

Esfylion vient de vaincre littéralement sa phobie des Griffons.

Après avoir prit un repas sanguin, tel un moustique, il chope le palu ... Euh ...

Il devient un Voyageur de Dreamland

Il obtient des capacités de Griffon, me demandez-pas quoi, je sais même pas ce que ça a comme capacité, mais tant qu'il me fait pas des lasers ultrapuissant à sa seconde nuit, je serais content :p

Bienvenue à Dreamland !