Dreamland Reborn

Profitant que Simon soit occupé avec Hat, Turon dégage les jambes tendues du garçon et descends sur lui afin de planter son couteau dans le ventre.

Hat quant à lui, arrêterait de mordre pour venir placer de la toile sur le visage du garçon.

Bien entendue, les actions se déroulent en prenant en compte que la proie s'agite et se débat.

*Simon vient de se faire mordre, ça fait mal et il tressaillit, il lève les mains vers l'araignée qui projette de la toile sur le visage du garçon qui venait de saisir une patte de l'araignée qui se libère immédiatement.

C'est à ce moment que Turon plante sa lame dans le bide de Simon... Simon a mal, très mal... Ça lui coupe le souffle.*

Simon s'est fait ouvrir. C'est la fin. Ses entrailles vont se rependre et il va mourir.

- Tué par un misérable lâche... C'est vraiment la merde...

Le voyageur fait un simple geste.

Ça veut dire qu'il lui fait un doigt oui.

Hat, qui c'était libéré de Simon, retourna sur le visage afin de re-balancer encore une dose de toile sur la tronche du garçon de sorte qu'on ne distingue plus son visage.

Turon, par réflexe, sortit la lame du ventre du voyageur et remonta de manière vive et sournoise vers la trachée du garçon (tel Benicio del Toro dans Traqué avec Tommy Lee Jones https://www.youtube.com/watch?v=EHD-4PFFuqQ )

Tout ça se déroulait de manière enchaînée et sans perte de temps.

En un ultime sursaut, Simon tente de surmonter la douleur et donne un ultime coup de poing devant lui.

Si je dois mourir, autant qu'il se souvienne de moi.

Si il arrive à toucher quelque chose, il l'attrapera et le serrera de toute ses forces et tentera de le tordre dans tout les sens. Avec un peu de chance, il arrivera à lui saisir la gorge et à l'emporter avec lui. Sinon, lui crever un œil ou lui déchirer la joue, c'est bien aussi.

*SImon secouera les bras lamentablement sans arriver à maintenir une prise à serrer chez Turon. Il se vide de son sang et finira par mourir sans pouvoir se défendre d'avantage.*

Sous l'effort, Turon haletait pas mal. Il se redressa en même temps que le corps de Simon disparut dans un nuage de mort. Il essuya sa lame sur son pantalon avant de la ranger

- Putain ! putain putain putain !!

Il réalisa la finalité de ses assauts. C'était à la fois un sentiment de satisfaction, mais aussi de dégoût. D'habitude, c'est de la self-défense....

- Tu vas bien ?

- Ouais...

- C'était qui ?

- Un type que j'avais rencontré y'a un moment... Il m'avait cassé les couilles avant de fuir...

- D’où ce meurtre ?

- Exact. Un problème ?

Son œil redevint noir.

- Euh non non..

Turon fit quelques pas sur l'endroit ou Simon était étalé. Il regarda le ciel, le cheveux dans le vent.

- Ça me ressemble pas. Mais c'est vrai que des fois un homme peut revenir à ses instincts primaires... Assouvir un besoin bestial de violence... Quand beaucoup de choses vont mal autours de lui, quand le ras-le-bol se fait ressentir... Une sorte de pétage de plombs imminent quoi ! C'est assez jouissif de s'octroyer ce genre de délire au final... Le tout c'est de pas trop y prendre gout... Hukhukhuk...

Hat avait un peu peur au final... Mais il se devait de suivre son maître. Turon remarqua un fusil posé par terre. Interloqué, il se baissa pour l'examiner de plus près.

- Ce type avait une arme ?... Bon vide... Pas grave, je prends.

Il récupéra donc l'arme de Simon.

- Allez viens, on bouge.

Turon et Hat marcherait tranquillement dans se décor de pierre en discutant film (enfin plutôt Turon qui raconte des films) histoire de se changer les idées. Si tout ce passe bien, il se réveillerait tranquilou !

Simon prenait tranquillement le soleil, assis à sur un banc. Le coin était tranquille. Trop tranquille.
En fait, faut le dire, il ne se passait même carrément rien.
Il commença à regarder les passant. Des hommes rochers. Ou des femmes. C'était dure à discerner et il n'avait pas l'intention d'aller vérifier de visu si ce qu'ils avaient entre les jambes.

Le soleil brillait de plus belle. Il appréciait la sensation du soleil sur sa peau. C'était tellement bon.
Quelque chose allait arriver. Il en avait le pressentiment. En attendant, relaxe. Un peu de bronzette ne ferait pas de mal.

Il aperçut un autre humain en train de discuter avec un caillou. Un second était en train de l'observer. Il réajusta ses lunettes de soleil et continua de se relaxer.
Il se rappela qu'il était là pour quelque chose. Il n'arrivait pas à se souvenir quoi, mais c'était important en tout cas.

Le jeune se leva et sortis de la ville. L'autre continua de le suivre. Simon les suivis à son tour. Il ne savait pas trop pourquoi, mais il devait les suivre. C'était très important. Plus important que la bronzette en tout cas.

Il arriva sur un chemin caillouteux. Il n'avait pas de bonne chaussure. C'était chiant. Il avait perdue de vue le premier homme. Le second venait de faire sortir un monstre de son ombre.

Étrange.

Il lui donna des instructions et continua d'avancer. Simon avait mal au pied.
Il s'arrêta sur le chemin et commença à se masser les pieds. Ça soulageait. Le soleil tapait dure. Pourquoi ne pas faire une petite pause à l'ombre des rochers ?

Il commença à se relaxer lorsqu'il entendis un cris de douleur.
Au tournant, le jeune était en train de se faire agresser par le monstre qui était sortis de l'ombre.
En y regardant de plus près il s’aperçut que c'était un genre d'araignée un chapeau haut de forme.
C'était plutôt choupi en fait. L'autre homme était là. Il s'approchait discrètement un couteau à la mains.

Simon avait une impression de déjà vue. La mémoire lui revint. Il savait ce qui allait se passer. Il savait pourquoi il était là.

Il se précipita sur l'homme au couteau.

ERROR

ErRoR



SIMON NE PEUT PAS SAUVER SIMON
SIMONNNNNNNN

ERROR

Le précédent Simon appela à l'aide. Mais personne ne vint le sauver de Turon.

Simon se réveilla avec une impression étrange. Quel rêve chelou.

*Turon récupère donc le fusil sur le cadavre de Simon. Et il peut reprendre la route et se réveiller. Voilà.*

RPI

-J'espère que Zero et Nathan ne rencontrent pas les même problèmes que nous.

-Tu sais que c'est typiquement le genre de phrase porte-poisse ?

*Shun hausse des épaules en levant les yeux aux ciel. En lançant un éclair sur 3 hommes de roche qui s'effondrent sur le sol.*

-Je pense que c'était les derniers.

*Shun tourne autour de lui pour s'assurer que la place était vraiment sécurisée. Le Contrôleur de la glace prend bien soin de vérifier qu'il n y avait personne aux fenêtres des bâtiments.*

Et nous ne sommes même pas encore au palais...

-En fait, je comprends même pas pourquoi ils essaient de s'opposer à nous. Ils ont pas compris la première fois ?

-Ils vont payer leur audace. Nul ne s'oppose à la reine sans en subir les conséquences...

*Shun fait signe à Jerzey de le suivre jusqu'au palais de la roche. Les deux Voyageurs n'étaient pas venus pour rien. Eux qui étaient là pour réassurer la domination de l'alliance élémentaire sur le territoire... Quoi de mieux que de mater un début de révolte ?*

Ce fut après une journée totalement ordinaire que je pus enfin faire l'une des choses que je préférais: sauter dans mon lit et m'enrouler dans ma couverture. Normalement dans pareil cas je ne pense à rien de spécial, de faibles pensées sans importances sur le repas du lendemain ou alors l'organisation de ma journée, qu'allais-je bien faire ? Néanmoins cette fois-ci un truc me revint à l'esprit: mon rêve réaliste de la précédente nuit, un rêve lucide ? Certains disaient que dans de tels rêves nous contrôlions tout, or ce n'était pas vraiment le cas dans le mien, si ce ne fut à la fin où je pus détruire cette caillasse...



-En parlant de cailloux...

Je me retrouvai dans une plaine désertique parsemée de piliers rocailleux de tailles et de formes diverses. Contrairement à d'habitude, je ne me sentis pas mal à l'aise face à cette situation. A vrai dire ça me parut banal, presque ennuyant jusqu'à ce que je me rende compte d'un petit détail, assez important. Comment m'étais-je retrouvé ici ? Un autre rêve lucide ? Si tel était le cas je m'en réjouissais d'avance car je trouverai ainsi un moyen de voler ou d'autres trucs dont nous rêvions nous êtres-humains !

*C'est à ce moment qu'Aiden se retourne... Et qu'il voit une grande ville taillée dans la roche.*

Après m'être retourné et avoir vu cette cité taillée dans la pierre, je décidai de m'y rendre. Car oui, entre errer dans un désert et visiter une ville de cet acabit le choix était vite fait ! Ainsi j'arrivai devant cette dernière et y franchis l'entrée. Je me serais bientôt retrouvé perdu dans diverses rues, de ce fait dès que j'aurais croisée une personne, je l'aurais interpellée dans le but de lui demander où je me localisais et à quoi rimait cet étrange rêve lucide .

*En rentrant dans la ville, il tomba rapidement sur pleins de gens qui avaient des tronches de caillasses. Les habitants de la ville d'une pierre qui étaient eux-même constitués de pierre. Voilà un fait bien étrange. Aiden se dirige vers les habitants pour leur demander plus de précisions. Un vieux monsieur caillou répondit, assis sur son banc.*

-Bah voilà gamin ! T'es à la capitale du Royaume des roches ! T'es un nouveau Voyageur du Royaume ! M'est avis que les gardes vont bientôt venir à ta rencontre !

Des cailloux humanoïdes... étais-je devenu géophile en une nuit ? Ou alors était-ce le début d'un autre cauchemar, peut-être que ces types allaient me transformer en rocher et m'exposer sur une place centrale. Ainsi, s'ils existaient dans le monde onirique, les pigeons auraient pu me déféquer dessus en permanence. Puis à ma grande surprise un vieux monsieur se reposant sur son banc, fait de granite, me répondit.

-Bah voilà gamin ! T'es à la capitale du Royaume des roches ! T'es un nouveau Voyageur du Royaume ! M'est avis que les gardes vont bientôt venir à ta rencontre !

Royaume des roches ? Voyageur du royaume ? Pour le coup je n'avais pas le moindre contrôle sur ce foutu rêve lucide... ou alors mon esprit était devenu si tordu que moi-même je pouvais me surprendre à créer des histoires abracadabrantes. Puis sa dernière phrase retentit finalement dans mon cerveau.

-Comment ça des gardes compte venir me voir ?

Quoiqu'il en fut, j'étais loin d'être le maître ce rêve qui s'annonçait long... très long.