[E8]La cité des Chauves-souris

[Père Castor]

*La femme, après qu'Inyo soit de nouveau sur ses jambes, se jette sur lui. Inyo rappelle à lui un de ses fauteuils et le lance vers elle. Au moment du supposé impact, elle se téléporte derrière le fauteuil projeté et continue de courir vers Inyo.
Arrivée au contact, elle lève le poing alors qu'Inyo tente de nouveau un fauteuil punch. Sauf que pour une raison qu'il ignore, sa respiration se coupe soudainement et une douleur vient irradier dans son thorax alors qu'il n'a reçu aucun coup.

Puis elle lui donne un puissant coup de poing sur la joue qui lui déboite la machoire en le projetant au sol. Si Inyo avait encore du mal à se relever, elle viendrait poser son talon aiguille sur le torse d'Inyo pour enterrer sa victoire qui était proche.*

[Inyo.0]

*Et voila. Je suis au sol, la machoire en vrac. Je ne sais pas trop ce quel ma fait mais elle m'a battu ça ne fai aucun doute. Elle son pied sur moi en signe de victoire. J'étais complètement vidé. Je tapais trois fois au sol en signe d'abandon...En esperant qu'elle comprenne.*

[Père Castor]

*La femme arque un sourcil quand elle voit Inyo qui tape trois fois sur le sol. Elle ne comprend pas tout de suite mais finit bien par remarquer que la combativité de son adversaire s'était totalement envolée.*

Soit.

*Elle se recule et replace une mèche rebelle qui s'était échappée de sa coiffure alors qu'elle combattait.*

-C'était pas mal. Insuffisant, mais pas mal.

[Inyo.0]

Elle a toujours le mot cette fille

*Je me relève difficilement ma mâchoire me fait mal, je ne sais pas si elle est cassé mais c'est assez douloureux. je passe une main légèrement dessus mais la zone est assez sensible. Maintenant comment communiqué avec elle. j’essaie de faire des geste pour lui expliqué que ma mâchoire est en sale état.Puis la montre du doigt avec un pouce en l'air pour la félicité de sa victoire. Je ne sais pas si elle comprends mais vue que je suis à moitié K.O.*

[Père Castor]

*La femme roule des yeux en soupirant. Elle s'approche d'Inyo et s'accroupit.*

-Tention, ça va faire mal.

*Sans faire attention à ce qu'Inyo pourrait dire ou faire, elle saisit la machoire sans la moindre délicatesse et la remboite de manière violente, ça fait très mal. Elle se redresse et se recule vivement.*

-Crache le sang qui s'accumule si tu veux pas prendre le risque de t'étouffer.

[Inyo.0]

*apres avoir craché le sang, et essuyé mes larmes. La remise en place de la mâchoire avait été assez douloureuse. Je fis quelques mouvements de mâchoire puis parla a Melinda.*

-Merci pour la remise en place. Tu es vraiment tres forte. C'est quoi ton pouvoir? Une super vitesse?

[Père Castor]

*La femme ricane.*

-Désolée, mais je n'ai pas pour habitude de révéler mon pouvoir. J'aime conserver la surprise. Tu devras te contenter de ce que tu as cru voir l'ami !

*Elle replace ses lunettes sur son nez avec un clin d'oeil.*

-C'était divertissant. Sur ce, je vais continuer à me balader un peu en ville.

*De toute façon, Inyo se réveille.*

[Krasghârn]

Krasghârn était bien. Encore une fois, il se sentait chez lui. Posé, sur le toi d'un immeuble, il regardait en contrebas les sombres méandres des ruelles glauques. Ça et là, des gens et des sacs éventrés gisaient sur le sol, victimes des bandits qui infestaient les bas-quartiers.

-WEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !

En effet, Kras venait sauter du toit. Après une courte chute, les pavés l'avalèrent. Le rêveur ne refit surface que quelques mètres plus loin.

-Pouah ! Je crois que j'ai bu la tasse.

Il se hissa sur la rue, et la piscine pierreuse se referma derrière lui, pour laisser place à une rue normale.

En remontant l'avenue, il arriva sur une place, ou trônait...

-OOOOOOOOOOOOOH ! UN CHÂTEAU !

En effet. Un superbe manoir dominait la place. Sombre, mais sympathique. Une architecture goth... Mais il va où, là ?

-UN CHÂTEAAAAAAAAAAAAAU !

Il me fatigue... Je passe au présent.

CHÂTEAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAU !!!

Bah voilà. Il court tout-seul sur la place, le con. Ah, il vient de rentrer dans une maison. Quelconque. C'est ça, son "château" ? De qui on se fout ?

CHÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂ...

La voix provenait de l'intérieur de la bâtisse. Il est déjà à l'étage ?

-...TEAAAAAAAAAAAAAAAAAU !

Oh putain ! Y'a un type qui vient de traverser la fenêtre du deuxième ! Il s'écrase sur le sol comme une merde !

-Bonjour monsieur ! Qu'est-ce-que vous faites dans mon château ?

Ah, un deuxième. Qui s'écrase sur le premier. Mais le cadavre a amorti sa chute, il est encore vivant. Il se relève pour se mettre à l'abATTENTION LE BUFFET !

Bon, oubliez. De l'intérieur, on entend toujours Kras parler, mais y'a des hurlements en plus, maintenant.

-Nan, nan. Ça va pas du tout ! Ça...

Une table vole à travers le mur défoncé.

-... et puis ça...

Maintenant, c'est une femme. Au moins, elle gueulera plus. Ah si, merde, elle a survécu.

-... et ça...

Un lit ? Mais comment il fait, putain... La femme hurle en voyant le meuble qui allait tomber d'une seconde à l'autre.

-Nan en fait, c'était bien.

Le lit, qui dépassait à moitié, rerentre par le trou. La femme soupire de soulagement...

...

...avant que le sommier, privé du matelas, ne lui écrase la tronche.

-Et voilà !

A l'intérieur de son nid douillet, Kras finira sa nuit.

[Krasghârn]

*Krasghârn était bien. Il était apparu dans cette ville, qui curieusement lui rappelait quelque-chose. Un sentiment, non, bien plus : une conviction.

Il était chez lui.

Bon, en fait, moi, je fais que narrer, alors autant vous prévenir tout-de-suite, il est complètement con, ce gars. Il était dans les bas-fonds d'une cité miteuse, assis dans la boue d'un caniveau et il souriait bêtement. Je vous jure.*

-Pom pom pom pom pompompompom.

*Après quelques minutes à contempler le mur devant lui, il se releva. Vêtu à la victorienne, la boue comprise, on dirait un vrai thug des années 50.

1850.*

-Ain't no place like home...

*Je sais même pas pourquoi il se pose la question. Il sait pertinemment qu'il aura pas de réponse, et...

Ah merde, il est déjà parti ! Mais laisse moi finir, crétin !

Il avance seul dans les ruelles sombres, son haut de forme rapiécé frôlant parfois les arches basses. Son manteau déchiré traîne sur le sol, et ses mitaines de cuir bouilli dégoulinent de boue.

Mais il est bien.*

[Père Castor]

*Si les rares passants que Kras croise le regardent étrangement, personne ne vient chercher des embrouilles au Voyageur qui s'ignore. Ce dernier arrive finalement sur une place sympathique avec une petite fontaine en son centre. Une sorte de milice improvisé traverse la place en regardant le nouvel arrivant de travers comme pour essayer de deviner si ce dernier pourrait être une source de problème à corriger.

Y'a plus de jeunesse !*

[Krasghârn]

*Kras, marchait seul dans les ruelles sombres. Mais le passage dans laquelle il était déboucha sur une rue bien plus fréquentée.

Entendez : il croisa deux passants.

Alors il sentit quelque-chose. Quelque-chose qui lui sembla aussi inné et naturel que la respiration, mais dont sa conscience n'avait aucun souvenir.

S'il essayait de traduire ça avec des mots, c'était comme si une boule bouillonnante brûlait en eux. Mais ça n'était pas tout. Une sphère entourait cette boule. Non, c'est pas pareil. #google. De cette sphère partait un réseau de racines qui s'enfonçaient profondément dans la boule. Elles semblaient en absorber toute la chaleur, tout le rayonnement.

Rien ne pouvait en sortir.*

-Tiens, moi aussi.

*Il venait de s'apercevoir qu'il ressentait la même chose chez lui.*

-Mouef...

*Il continua sa marche jusqu'à arriver sur une place où un groupe de crétins avec des lances, des fourches et des couteaux marchaient. Leur boule à eux était complètement cachée, comme pour les autres.*

-Mouef.

*Krasghârn se dirigea vers une taverne, sous les regards méfiants des gardes.

Il n'avait pas d'argent.

Il s'en battait les steaks.

Il entra et s'assit au comptoir, regardant les gens autour de lui.*

[Père Castor]

*Les gens portent attention à l'arrivée de Krasghârn sans toutefois que la scène tombe dans le cliché du silence total suite à l'arrivée du nouvel arrivant trop mystérieux de la mort. Le barman fait un signe de la tête au Voyageur pour le saluer. Kras pouvait se diriger vers le bar pour commander. Ou pas remarque, c'est au choix.*

[Krasghârn]

*Kras est un mec normal. Pourtant, les gens d'ici...*

-...ne sont pas plus grands plus fiers ou plus beaux...

*...

Les gens d'ici le dévisagaient bizarrement, comme s'il était un danger.

Mais nooooooooon...

Ainsi Kras se dirigea vers le bar, parce qu'il est normal, et que c'est ce que font les gens normaux.

Bande de malappris... *

-Heyo ! Je voudrais une chope, siouplait !

*Il avait parlé sur un ton super sympa. Parce qu'il était sympa. Ni plus, ni moins.

Malheureusement, le barman avait mal compris, et la chope lui arriva pleine.*

-Déception... Bon, bah va falloir tout boire pour qu'elle devienne utilisable...

*Alors il entreprit de la vider, tout en observant les alentours. Rien d'intéressant. Ah, si ! Une tablée de trois hommes qui jouent aux cartes, au fond de la salle.

L'alcool et les pertes d'argent semblaient en affecter un particulièrement. Il transpirait abondemment et était secoué de tics nerveux.

Sa boule était brûlante. Non, pas cette boule là, celle du post précédent. La sphère censée la contenir ne tenait qu'à peine. Pour la troisième fois, son voisin venait d'empocher des gains.

Alors Kras suivit son instinct. Il dissolut la sphère. Il agit sans réflechir, comme si c'eut été aussi facile que de lever son bras droit.


La fragile sphère du perdant fondit totalement, laissant la boule brûlante sans barrière, sans protection.

Kras regarde la suite.*

[Père Castor]

*Krasghârn but donc la boisson qui lui avait été servie. Pour la boule brûlante, il n'avait toujours pas réussi à la dissiper. Mais pour le moment, on dirait bien qu'il était capable de détecter une certaine forme d'état émotionnel autour de lui. Ce qui était assez étrange comme sensation.*

-Vous venez d'où ? Qu'est ce qui vous amène ici ?

*Demande le barman. Ça faisait parti de son boulot de faire la conversation avec la clientèle.*

[Krasghârn]

[Hrp : c'est pas la boule qu'il veut dissoudre, mais la sphère qui l'entoure. La boule, il veut la libérer.]

*Ainsi Kras buvait sa chope. Sa capacité à ressentir les boules et sphères ne le choquait pas. Au contraire, ça lui semblait naturel. Tout humain rationnel aurait été au-moins surpris, mais Kras n'était plus un être rationnel. Plus depuis quelques temps.

Ah, oui, et il s'en battait les steaks.

Ce qui l'ennuyait, en revanche, c'était qu'il ne parvenait pas à dissoudre la sphère, alors qu'il sentait instinctivement qu'il le pouvait.

C'était comme un muscle endormi qu'il ne parvenait pas à réveiller. Du coup, bah il continua à essayer.*

-Je viens d'ici, je crois.

*Faut dire qu'il était apparu là, sans aucun autre repère, tout en se sentant en terrain connu, ce qui faisait de cette ville son "chez-lui", ou au moins le truc le plus proche.*

-Et ce bar avait l'air sympa, alors je suis venu. Et vous ?

...

-Au fait, moi, c'est Krasghârn !

*Grand sourire innocent et débile tout le long du speech.*