par Hoptimus » 20 Déc 2012, 06:14
Aaaaaaaahhh...
* Un gémissement presque inaudible, c'est tout ce qui sort de a gorge alors que je m'aperçois qu'un couteau dépasse de mon ventre. Ca brûle, ça pique, en bref : je douille. Un bras en moins, j'ai l'habitude, mais des bouts d'acier dans le bide, ça c'est encore du jamais vu.
A genoux, je serre les dents, plus par fierté qu'autre chose : j'ai pas vraiment envie que tout le monde me prenne pour une lopette. Le sang me monte aux tempes, et je me vide de mon énergie, petit à petit, le sang s'écoulant de la plaie béante. *
Fais chier... Il faut que je stoppe... l'hémoragie...
* Tandis que les autres gus tapent la discute, je lève lentement ma main restante pour combler le trou ; rien à faire, peu importe à quel point je compresse, le sang et ma force continuent de s'échapper. La douleur me lance...
Je n'ai pas très bien compris, surtout focalisé sur la plaie, mais ceux qui... *
Vous cherchez à rentrer dans ce chateau ? Ah ...
* Tout d'un coup, un gros poids vient me faire courber l'échine, plus qu'elle ne l'est déjà. J'ai les gros patins de quelqu'un sur ma tête. *
Faut... Faut pas déconner...
* La douleur, la fierté ou l'instinct de survie, un des trois m'offre une certaine lucidité : au lieu de balancer mon eau partout, je décide de la concentrer dans mon abdomen, afin de colmater le trou. En créant des courants contraires, je réussis bon gré mal gré à empêcher le sang de s'écouler. Le liquide vital qui ne s'échappe plus me monte directement aux tempes... *
Je veux bien... être cool, mais faut pas abuser...
* La tête toujours baissée, j'éleve la voix, à mesure de la disparition de l'engourdissement et au retour de ma force. Me relevant progressivement, je tourne le regard vers le voyageur aux couteaux.
La question posée par le dernier interlocuteur pose un statu quo que personne n'ose briser.
J'ai la rage, la haine contre ces types : interrompre un duel et me poignarder en mode pute, passe encore ; mais personne ne se sert de mes cheveux comme d'un paillasson.
La raison me rappelle tout de même qu'à la moitié d'un contre trois, mes chances ne sont pas énormes. Je décide de ravaler cette colère, de l'enfouir, et comme ma blessure, de la comprimer ; y'a de la baston dans l'air et j'aurais tout le loisir de me défouler, si je reste en vie assez longtemps.
Je recule, vers mes compagnons temporaires, et décide de reformer mon bras perdu. L'eau met plus de temps à monter, mais je réussis à le reformer. Néanmoins, je perds pendant quelques instants le contrôle de ma compresse aquatique, et du sang se remet à couler : il m'est bien trop dur d'avoir une poigne ferme sur toute mon eau en même temps. Je suis au moins averti pour le combat à venir. *
Lequel d'entre vous a foutu son pied dégueulasse sur moi ?
Le Voyage d'Aquaman :Pouvoirs acquis :