[E8]La cité des Chauves-souris

[Kiel]

-Pour un maître... comment peut-il posséder autant d'élégance ? Cela m'étonne que personne n'est tenté quoi que ce soit... les humains sont si orgueilleux...

Gabriel avait murmuré cette phrase en effleurant le dôme du doigt.

-Qu'est-ce que vous allez faire vous deux ? Maintenant que le mystère du dôme est résolu, d'autres questions apparaissent. Quelque chose me dit que tout ça nous dépasse encore.

[Pix]

*Après l'intervention de Gabriel, le Maître met fin à l'entrevue et tout le monde se retrouve dehors. Toujours les mains dans les poches et à l'écart, j'écoute Redha et Aradon qui font un peu le bilan. Le cadet du groupe aurait aimé un combat face à l'étrange personnage là où la curiosité de Redha n'était pas complètement assouvie.

Cette histoire ne m'intéressant guère, je ne participe pas à la conversation mais je note que Gabriel et Gino restent sur une partition de "trouble-fête" en indiquant qu'un combat ou une investigation plus poussée n'était pas nécessaire voire, incorrect.

Je haussais mentalement les épaules, leur raisonnement était peut-être trop manichéen dans la façon de présenter les choses mais je pense que j'étais tout de même de leur avis.

D'accord sur le fond, peut-être pas sur la forme.*

-Je ne vois pas ce qu'on peut faire de plus. C'est déjà énorme ce qu'on a fait ce soir et on a une sacré chance. Ce type est censé être un fantôme et on a pu échanger quelques mots avec lui... C'est pas tous les jours que ça arrive.

[Père Castor]

*Aradon rigole en entendant Gino.*

-Un combat ne se fait pas forcément contre les types méchant. On peut se battre pour s'amuser, pour le sport ! Dreamland est fait pour ça !

*Redha se retourne vers le Palais.*

-Le mystère n'est pas entièrement résolu. Mais je doute que nous arrivions à en obtenir d'avantage cette nuit-là. Pix a raison. Nous devrions nous satisfaire de notre chance.

*Il se tourne vers Pix.*

-Je n'ai aucun argument pour étayer ma thèse. Mais il me semblait qu'il protégeait quelque chose quand il s'est approché. Je me suis demandé s'il ne protégeait pas plutôt quelqu'un...

[Windman]

- On esh d'accord. Mais même si les voyageurs aiment se battre, les créatures des rêves pas forcément.

Redha parle ensuite avec Pix. Gino ne comprend pas trop sa théorie mais bon.

[Pix]

*Je fais la moue. Le raisonnement de Redha me laissait perplexe. J'étais pas fan.*

-Ouais en gros, t'inventes des trucs. Je pense que tu te prends trop la tête.

*Je continue d'avancer en silence. La nuit touchait à sa fin. Quelqu'un avait queqlue chose à rajouter où je pouvais me réveiller en paix ?*

Et si j'allais me caler dans un bar ?

[Kiel]

-Quoi qu'il en soit, la phase des énigmes touchent à sa fin. Vous êtes une paires intéressante tout les deux, j'espère vous revoir un jour ou l'autre. Gino, on se retrouve la nuit suivante ?

Gabriel s'approcha de Pix et lui tendit la main.

-Un plaisir de t'avoir rencontré maitre de l'air.

Il lui fit un clin d’œil avant de se réveiller.

[Père Castor]

*Et tout le monde se réveille. Cette nuit a assez duré.*

[Krasghârn]

*Nouvelle journée de merde, Kraghârn n'a pour seule envie que de poursuivre sa quête dans Dreamland.*

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*Prismos apparaît dans la cité obscure qu'il avait déjà visité. Logique, c'est là qu'il voulait se rendre.*

-En avant.

*Il se dirige vers le château. Il prend garde aux roquettes impromptues.*

[Père Castor]

*Il arrive devant les portes. Que va-t-il faire ?*

[Krasghârn]

*De nouveau face au portail, fermé, bien-sûr, Prismos lève les yeux vers la bâtisse.*

-Bon, on y est. La mort ou l'avènement d'un nouveau Prismos ?

*Il toque au portail.*

-Bass ? C'est moi. Vous vous souvenez, j'imagine. Je viens en paix. Enfin, il ne tient qu'à vous de faire de moi un de vos alliés.

*Il marque une pause.*

-J'aimerais qu'on parle. On a tous les deux à y gagner.

*Il attend. S'il n'a pas de réponse, il répète en parlant plus fort.

S'il n'y a toujours pas de réponse, il s'éloigne d'une cinquantaine de mètres, histoire de voir arriver les roquettes, et tire sur le champ de force, tout en hurlant.*

JE VIENS EN AMI ! C'EST SI DUR A COMPRENDRE ?

[Père Castor]

-Personne ne peut être si bête... Ou suicidaire.

*La voix venait de derrière Krasghârn, quand il se retourne et voit le robot toujours caché par sa grande cape à capuche qui fait tant super héros de japanime qui se la joue émo-dark.*

-Tu as le droit à deux minutes pour me convaincre de ne pas venir te tuer.

[Krasghârn]

-Personne ne peut être si bête... Ou suicidaire.

-Eh ouais mon gars ! On parie ? Bon, en tout cas, je suis pas mort, ce qui me laisse le temps de plaider ma cause.

-Tu as le droit à deux minutes pour me convaincre de ne pas venir te tuer.

-Despote. Quoiqu'il en soit, une minute trente me suffiront largement. Ou plutôt, si je l'ai pas convaincu en 90 secondes, 30 de plus me seront pas salutaires. Son "venir te tuer" laisse aussi penser qu'il s'agit ici d'un hologramme. Mouef.

-Avant de lancer le fun, avec l'argumentation pitoyable, les roquettes et les restes de métal à faire évacuer par les éboueurs, t'as moyen de couper le transmetteur qui fait que Wily sait tout ce que je vois, entends et dis ? Ça me permettrait de parler librement...

*S'il n'a pas de réponse au bout de 10 secondes, il part sur son speech. Il lui reste donc bien 1 min 30.*

[Père Castor]

[HRP: Bien joué, j'ai complètement zappé de le dire, mais là Bass ressemble un peu aux hologrammes Star Wars, bleuté et tout, donc oui, c'est un hologramme]

*Bass n'agit pas et Kras vient effectivement de perdre du temps, il ferait mieux de lancer son speech rapidement.*

[Krasghârn]

Donc ça se fera sous la supervision du patron. Espérons qu'il a pas oublié ce que je lui ai répété trois fois, et qu'il m'a analysé suffisamment pour comprendre ce que je suis en train de faire, ou bien j'aurai deux ennemis au cul.

*Le cyborg se met à parler en marchant. Ou plutôt à marcher en parlant. Il ne regarde pas Bass pour le moment, le laissant à sa gauche et tournant autour de lui (dans le sens trigo, donc). Il avance à pas lents, les bras dans le dos, la tête levée vers le ciel.

-Dommage, on y perd tous les deux en gains. Oui, ça a du sens. Bref. Plusieurs raisons m'ont poussé vers toi. D'abord, tu penses peut-être que je suis un "chien de Wily" ? Pas vraiment. Un cobaye, plutôt. Et je suis fort conscient de ce qu'il advient des cobayes quand on n'a plus besoin d'eux.

*Prismos est à la gauche de Bass, dos au palais, épaule presque contre épaule.*

-J'essaie donc de m'extraire de la zone d'influence du royaume avant qu'il ne lui prenne l'envie de faire détonner la nano-bombe qu'il a placé dans mon cerveau. Ou bien de désactiver mon corps. Ou encore de balancer contre moi un des robots qui ont attaqué ce palais.

Encore 65 secondes.

*D'un coup sec de talon, le voyageur fait demi-tour sur place. Il est face au palais, toujours à côté de l'hologramme.*

-Mais j'ai vu ton pouvoir. Bien supérieur à celui du royaume; autrement tu aurais déjà été anéanti. Si tu as pu résister, c'est que tu es puissant, et j'admire la puissance.

*Petite pause.*

55.

-Enfin, j'ai vu le siège de Lumina. J'ai vu la pureté de cette ville, et j'ai vu les hordes hostiles de Wily déferler sur ses murs. J'ai vu ces tas de métal sans âme tenter de détruire le libre-arbitre d'une cité magnifique. J'ai vu ce qu'il adviendrait au monde s'il venait à tomber sous la poussée des machines.

*Vous savez ce qui est cool, quand vous avez pas de visage et que votre voix est générée par un émetteur électronique à moitié réglé ? On peut pas dire quand vous mentez.*

-Mais toi, tu es différent. Tu as une conscience. Je t'ai vu lutter contre ces choses. J'ai vu la beauté de l'âme, je l'ai vu dominer la servile obéissance de tes adversaires.

*Oui, il sonne comme un illuminé, ou même comme un supporter qui se voit accorder une entrevue avec le meilleur buteur de son club préféré. Si cette chose a une conscience, elle a peut-être un ego. Et si, en plus, il passe pour un crétin, l'autre sera un peu moins sur ses gardes. C'est pas de la manipulation, juste une manière subliminale d'influencer Bass.*

30 secondes.

*Le cyborg se tourne vers le robot.*

-Je voulais te proposer mon aide, si maigre puisse-t-elle être. Laisse moi lutter à tes côté pour le bien de ce monde.

-Et surtout, tarde pas trop à me dire où est planqué ton pote.

-Je comptais te servir d'agent double, à la base, mais si notre conversation a été entendue, c'est un peu foiré. Mais je suis sûr que tu sauras me trouver une utilité qui n'implique pas ma mort.

*Content d'avoir respecté les temps, le cyborg n'en montre rien et attend la réponse. Il s'est mis face au château, histoire de voir les roquettes arriver. Après, si c'est un laser, bah fuck. Il espère aussi que l’hologramme peut pas s'en prendre à lui, sinon, bah, fuck again.*

[Père Castor]

*A la fin du discours, Bass se tourne vers Kras.*

-Je ne suis pas intéressé. Le sort de Dreamland m'importe peu. Tu t'adresses au mauvais robot. J'ai d'autres projets et d'autres alliés.

*Il fixe toujours Kras d'un air neutre.*

-Maintenant pars. Et ne reviens jamais.

*Il faut voir le côté positif... Au moins, il ne s'est pas fait buter.*