Dreamland Reborn

* Utilisant donc l'eau à sa disposition et dans laquelle tout le monde fait vaguement trempette, Miette entreprend de se la jouer sapeur-papier et d'ouvrir les vannes sur le caïman.

Caïman sur lequel se trouve actuellement Gotrek, Tanzo et un Serpent adepte du câlin facial, ce dernier se situant d'ailleurs sur la tête de l'animal.
C'est donc lui qui va morfler le premier.

Exit Gÿ donc, qui se fait décrocher de sa prise à coup de karsher et ira faire trempette plus loin. Le caïman, débarrassé de l'un de ses parasites, ne savourera pas sa victoire longtemps compte tenu du jet qui lui arrive en pleine gueule et je ne parle pas même pas de ce qu'il vient de prendre dans la nuque avec Cogneur.

Rien de cassé à priori, mais la bête est plus que sonnée par les différents impacts: elle n'est pas complètement inconsciente non plus, mais le fait qu'elle ne se débat plus du tout.

Le croco a donc pris sa part (de pizza) et a l'air d'être bien sonné. Il bouge plus beaucoup disons.

- Le serpent visiblement pas trop, mais perso niquel ! Par contre c'est pas le temps de la discut', profitez-en pour l'achever ! A part si vous avez une Pokéball !

Non mais vraiment si on le fini pas maintenant, je sais pas quand alors. Et puis on a pas vraiment le temps

- Je vous rappelle qu'on a pas tout le temps qu'on veut !

Je garde le croco en prise, sait on jamais, mais j'ai la volonté d'accélérer les choses quand même.

Merde !!! Gÿ !! criai-je entre mes dents.

Le croco de ses morts n'était justement pas encore mort et je rajoutais des coups de poing de toute mes force là ou cogneur avait frappé précédemment espérant briser définitivement une de ses vertèbres.

* Sous les coups de Gotrek, qui est désormais le seul à frapper, le croco ne meurt apparemment pas, mais il est cette fois définitivement KO.

Le tuer à coup de poings risque toutefois de s’avérer long : libre aux voyageurs de s' y attarder ou de reprendre leur route, le danger étant écarté.

Contrairement au brouillard qui semble vouloir s'épaissir d'un coup.*

- Nice, on se dépêche on sais pas ce qui nous attend encore

Je me relève en avançant avec l'équipe, peu importe le brouillard, uniquement en prêtant mon attention aux sons environnants et aux dires des collègues.

* Ordre est donc donné de poursuivre la route et de ne pas s'attarder sur le croco qui a eu son compte.

Fazil, qui n'était pas bien loin, reprend donc sa place et le groupe peut reprendre.

Le reste du trajet se fait sans encombre, mais le brouillard qui s'épaissit à chaque minute qui passe oblige les voyageurs d'abord à ralentir le rythme puis à se tenir par la main/le bras/ le menton pour ne pas se perdre. Le monde autour d'eux muté en un paysage gris blanc uniforme dont le silence, pesant, n'est perturbé que par le bruit de leur pas... Et encore : même ce son est étouffé, comme s'ils marchaient dans du coton. Leurs pieds ne sont pour ainsi dire plus visibles, perdu dans la brume blanchâtre qui les enveloppe.

L'ambiance a un côté irréel, leur donnant la sensation d'être presque seuls au monde dans un univers blanc sans le moindre relief. S'ils venait à se lâcher, nul doute qu'ils se perdraient.*

- Je ne vais pas plus loin. Lâche Fazil.

* Il s'agite sur l'épaule de Gotrek, semblant vouloir descendre*

- Cccccc'est tout droit sssur bien cccccinquante mètres. Je n'ai jamais été ssssssi près. Je ne ssssssais pas exactement cccce qu'il y a là bas.... Mais ssssssoyez prudent.

- C'est pas le moment de reculer, let's go.

Je prend la main de Miette, qui tient elle même Gotrek, et on avance vers l'inconnu, pas à pas. Tout peut arriver surtout quand on voit rien, mais visiblement on est plus très loin. Aventure, quand tu nous tiens.

* Le trio s'avance donc dans l'univers blanc qui s'étale devant eux, solidement accrochés les uns aux autres. Leur progression est fortement ralentie en raison de leur manque de visibilité, les pas étant moins espacés pour éviter de se prendre dans une racine bien camouflée dans le brouillard. Étonnamment, le terrain semble s'aplanir à mesure, s'assécher même par endroit : Miette n'a en effet plus la sensation d'humidité qui émanait des rivières et des plantes de la jungle. Sont-ils encore dans une jungle d'ailleurs ? Difficile à dire à ce stade.

Au bout de plusieurs minutes, ils rencontrent toutefois un obstacle : au toucher, et en approchant assez le visage, ils pourront constater qu'ils ont atteint ce qui pourrait être un très grand mur de pierres sombre, d'une teinte tirant légèrement sur le bronze.*

Arrivant devant se qui semblait être un grand mur, je me plaquais contre celui-ci.

On y est ! On touche au but ! On reste a portée de voix et coller au mur.

Maintenant, baladant mes mains sur le mur, cherchant le moindre interstice ou aspérité je longeais ce mur jusqu'à ce qu'il me livre ses secrets.