Dreamland Reborn

Avançant sans relâche dans une direction aléatoire, le regard vide, je marchais sous le soleil de plomb, j'avais dressé un petit pandémonium au dessus de ma tête qui absorbait le gros des rayons du soleil mais cela ne changeais en rien l'air suffocant et la sécheresse de ma gorge.

Soudain je sentis comme une vibration sous mes pieds, regardant à droite à gauche j'écarquillais les yeux en voyant une falaise rocheuse au loin:

Ah bah merde alors, c'est la fin du désert?

Nouvelle vibration, ce n'était pas un rêve, cette fois j'en était sur: il y avait quelque-chose dans le sable, quelque chose de gros.
Je commence a presser le pas en regardant fixement le sol et en jetant de fréquent coup d'oeil devant et derrière pour m'assurer que je ne déviait pas et qu'on ne m'attaquais pas en traitre, j'étais prêt à dresser un pandémonium complet au premier signe de danger .

*Et voilà que soudain, une dizaine de créatures moches et aux crocs et griffes acérées sortent et émergent du sable pour lacérer le Voyageur de Démonia.

L'effet de surprise est presque là.*

Le sable explosa en un nuage tandis que des créatures hideuses se jetaient sur moi toutes griffes dehors!

Bien j'avais besoin de passer ma frustration sur quelque-chose!

Et c'est parti! 2 créatures firent un bond gigantesque pour me gnaquer la boite crânienne, assaut que j'esquive en me baissant puis en répliquant en plantant mes griffes dans ce qui servait de hanches a la créature pour la renvoyer au sol dans un craquement sinistre, une brulure au bras droit m'éveilla tout à fait au combat, causée par une large entaille faite par un des ces espèces d'insectes géant.

A peine le temps de me remettre que 4 autres se jetèrent sur moi dans un assaut synchronisé, j'active le pandémonium pour les repousser puis je me jette sur une autre en séparant proprement sa tête de son corps, sentant une présence je roule sur le coté esquivant une autre lame mortelle.

Alors que je me relevais péniblement dans le sable, une créature plus téméraire que les autre me chargea en ouvrant les crocs, je la bloque en plaçant une griffe de chaque coté de sa gueule avant de forcer pour faire céder sa mâchoire. Je soulève ensuite le corps secoué de spasme pour en écraser un second et je tranche dans le tas pour foutre le feu aux cadavres en espérant que cela les ferait reculer, en effet nombre de créatures ont peur du feu.

J'étais en nage, se battre contre le désert n'étant pas chose facile et de nombreuses blessures en apparence bénignes commençaient à se multiplier, en contre-partie le nombre de créatures en état de se battre diminuait drastiquement.

*Oui, le nombre de créature diminuait drastiquement... C'est ce que devait penser Tenshirok en voyant ces cadavres qui s'accumulaient.

Et il avait raison. Si les créatures avaient été nombreuses à sortir du sol pour le bouffer, le Voyageur démon avait réussi à se débarrasser de la majorité d'entre-elles. Il n'en restait plus qu'une. Plus grosse, différente. Elle faisait deux fois la taille du Voyageur et était droite comparée aux autres qui étaient quadrupède. La créature avançait tel un serpent et menaçait Tenshirok avec ses deux lames acérées avant de ...

Lui cracher de l'acide à la gueule.*

Et oui à force de tabasser des enfants et bien.. la maman se ramène! Et la c'était pas la meme limonade, deux fois plus grande que moi et en plus elle était droite et dotée de deux lames encore plus menacantes que les autres.

Euuuh.. coucou toi!

Et vlash elle me crache un truc a la gueule, le pandémonium repousse l'assaut mais ne s'est pas formé assez rapidement compte tenu de l'effet de surprise et une bonne partie réussit à passer, la muqueuse dévora mes vêtements avant de s'attaquer a la peau de mon épaule gauche se qui me fit hurler de douleur, la chair à vif je regardais la créature d'un regard de haine contenue.

Je ne devais pas me faire avoir sinon tout le troupeau allais me tomber dessus! C'est ainsi que fuyant le combat je me mis à courir, lâchant de temps en temps un battement d'aile pour soulever un nuage de sable.

*Tenshirok fuit donc héroïquement un combat qu'il juge trop difficile pour lui. C'est bien.

En parlant de sable, ça fait des vagues en face de lui ... C'est pas bon signe !

Et paf ! D'autres petits glargs qui sortent du sable et qui tentent de prendre de vitesse le Voyageur. Ce dernier devra se dépécher car la grosse bestiole est pas loin.*

Je pousse un cri de surprise alors que le sable explose et que de nouvelles bêtes se jettent sur moi en criant de leur gargouillis infâme, d’un saut à plat ventre j’esquive l’attaque avant de me relever et de détaler à nouveau, mais plus je courais plus mes forces déclinaient et plus les monstres gagnaient du terrain.

Bon.. tant pis..

Une vague pensée pessimiste me vint, je me stoppe avant d’inspirer par le nez pour évacuer ma terreur avant de faire face, les petits d’abord se jetèrent sur moi, trop heureux de voir leur proie abandonner, quand à moi mon cerveau cherchait désespérément un moyen de me sortir de ce merdier, le sable ne m’étais d’aucune utilité pour les aveugler ils devaient se repérer soit avec un sonar soit avec la chaleur des corps comme les serpents…
Le premier m’attaqua en me sautant dessus et en tranchant l’air d’une croix avec ses lames, un pandémonium bien placé suffit à l’envoyer bouler à quelques mètres.

Tout le reste effectua un assaut organisé que je dû esquiver d’un saut doublé d’une roulade, deux autres me prirent de vitesse alors que je me relevais légèrement désorienté, le premier m’entailla la cuisse déclenchant un petit rideau de sang tandis que le second tentais une entaille du tendon d’Achille pour m’immobiliser en rasant le sol.
Assaut que je contrais en sautant et en plantant mes griffes dans la jointure entre sa tête insectoïde et le reste de son corps, des flammes se mirent à lécher l’abomination qui se mit à se rouler en boule dans un cri strident avant de rendre l’âme
Une autre entaille me zébra le dos me donnant un frisson de douleur pure que je canalise en une avalanche de coups de poing rageur brisant l’étrange carapace de la seconde créature avant de lui arracher ses pattes sans aucun état d’âme et de m’en servir comme arme improvisée.

S’ensuivit alors un carnage ou je récoltait blessures sur blessure sans ciller et en massacrant les petites créatures, j’avais complétement perdu la notion de l’espace comme si j’étais devenu une bete et je ne revint à la raison que lorsque des gouttes d’acide me rongèrent la peau d’une de mes pommettes m’arrachant un hurlement et me faisant fermer l’œil par reflexe, de l’autre je regardais entre des larmes de douleur l’air triomphant de la grosse bête qui m’avait rattrapé.

Mais tu vas me lâcher la grappe saloperie ?!

Glaaaaarg

Une vieille peur des insectes m’étreint alors tandis que les mandibules s’ouvraient en laissant s’échapper la salive corrosive, puis les joues du « glarg » se gonflèrent, instinctivement je lâche une des pattes-lames et jette un des corps a mes pieds devant lui et l’acide dégoulina sur son comparse heureusement déjà mort, si le cliquetis qu’il produit et le papillonnement de ses yeux globuleux pouvaient exprimer la surprise, c’était sans doute ce qui s’en rapprochait le plus, et sans attendre je me jette sur lui synchronisé avec la chute du corps rongé par l’acide avant de planter la lame que j’avais encore en main dans la gorge du glarg déclenchant une gerbe de sang avant de me ruer en arrière et de m’empêtrer dans mes jambes pour finalement atterrir lourdement sur le sable.

Je fus alors pris d’une fatigue soudaine et réalisa à quel point mon corps était meurtri des blessures que j’avais jusqu’alors ignorées, mes mains étaient prise d’un tremblement incontrôlable et je rampais en arrière pour mettre de la distance entre moi et le « glarg » qui hurlait de douleur en tentant de ses appendices pointus de retirer la lame de sa gorge dans des mouvements désordonnés.

M’obligeant à me calmer en respirant le plus lentement possible, un peu de mes forces revinrent et en un coup d’aile je fut de nouveau debout, chancelant mais debout, j’attendais de voir si le glarg allait se jeter sur moi ou pas, prêt à me protéger comme je le pouvais.

[HRP : pitié me fait pas faire un 3e post de baston j’ai plus d’idée xD]

*Eeeeeeeeeeeeet ... La créature s'écroule, rendant un dernier soupir. C'était un beau combat que voilà. Un combat dont Tenshirok était ressorti vainqueur, mais pas sans séquelles.

Autour de lui, des cadavres et un calme... Effrayant.

Le bruit du vent dans les oreilles, le sable venant se coller à sa peau souillée par les humeurs des différentes créatures éviscérées. Mais voilà qu'il faut continuer la marche, même si on est fatigué, même si on est blessé, même si on a mal, toujours marcher. Marcher vers le dédale rocheux se dessinant au loin. Là-bas repose la vieille ermite qui pourra répondre à toutes les questions que se posent le Voyageur.

Enfin...

...Si il la trouve.*

Et c'est ainsi qu'après quelques minutes d'immobilismes ou je repris mon souffle je finis par juger qu'il étais temps de partir, je reporte mon regard vers les rochers au loin, fait jouer mes muscles puis entame ma marche pour m'éloigner des lieux du carnage.

Rapidement la fatigue revins, le soleil de plomb et la difficulté que j'avais à me mouvoir dans le sable ne m'aidaient pas à me remettre de mes blessures mais je tins bon. Je finis toutefois par avancer dans un état de semi-conscience, avec comme seule pensée le fait de mettre en pied devant l'autre, j'étais complètement fermé au monde extérieur.

Lorsque après de longues heures j'arrivais à la zone rocheuse je relevais la tête, fixait d'un air absent le lieu avant de m'évanouir.

Je me réveillais la gorge en feu et les muscles endoloris environ une heure plus tard, le soleil était encore haut dans le ciel, mon état ne s'était pas franchement amélioré mais mon repos forcé avait soulagé quelque peu mes muscles, j'entrepris alors de me repérer pour voir ou j'étais tombé.

*Tenshirok se réveille ligoté au fond d'une tente. Il n y avait personne, mais le Voyageur entendait du grabuge à l'extérieur... A l'intérieur de la tente, des caisses et un piaf bizarre dans une cage à oiseaux.*

J'émerge donc ligoté dans une tente avec un brouhaha pas possible dehors, mes mains liées m’empêchaient de couper les liens et je n'étais pas capable de me courber assez pour utiliser mes crocs.
Je me mis à ramper avec précaution pour glisser un regard entre les deux pans de tissu rigide qui formaient l'entrée de la tente pour voir des humains et des chimères dans une conversation animée. (Le MJ clarifiera la vision)

Bon avant toute chose je dois me libérer sinon je ne pourrais rien faire..

En retenant ma respiration je roule jusqu'au fond de la tente avant de m'adosser à la toile proche des caisses pour en déchirer un morceau avec mes griffes, j'attendais de fortes intonations dans la conversation pour déchirer petit à petit le morceau de tissu, la souplesse demandée à mes poignets se payèrent de marques brulantes infligées par les liens.

Je pose le morceau de tissu au sol avant de le percer de mes griffes et d'y faire naitre un petit brasier, je l'utilise pour faire bruler les liens de mes poignets, les brisant lorsqu'ils sont fragilisés pour éviter la brulure et mes mains à nouveau libres je griffe les liens pour pouvoir me lever et observer une seconde fois ce qu'il se passais dehors avant de reporter mon attention vers l'intérieur de la tente, je cherche une inscription qui pourrais me donner une information sur le contenus des caisses avant de me tourner vers le drôle de piaf et de chuchoter:

On est dans Dreamland, tu peux donc parler pas vrai? pourquoi est-ce qu'on est enfermé ici?

*Tenshirok arrive donc à ramper jusqu'à voir un campement de créatures massives et armées. Les créatures ne semblaient pas engageantes et clairement pas sympathiques. Des guerriers du désert sans doute... Tenshirok arrive ensuite à se libérer et parle au piaf. Qui le regarde longuement avant d'ouvrir le bec.*

-Crôôôôa.

*Les discussions s'arrêtent.*

-Aha, on dirait que la demoiselle est réveillée...

*Un rire inquiétant, une petite voix. Le drap se soulève et une petite créature fait son apparition.
*

-Salutations Voyageur.

*Il sourit.*

-Déjà libéré, je vois que je ne suis pas tombé sur un débutant...

*Il se frotte les mains en souriant.*

-Excellent ...

*Roxis se coucha en pensant à Olma.*

- Oula ! Il fait chaud ici ! Ou t'est ce qu'on est ?

- Dans le Désert Malin, on attend un pote à moi, qui devrais plus tarder.

- Hein Néra' ?!

-Crôôôôa.

Pris de panique j'essaye de le calmer en chuchotant d'un ton rapide:

Merde, Merde, mais tais-toi bordel!




Mais c'était trop tard, les conversations s'arretèrent et un silence pas rassurant pour un sou s'installa suivit de bruits de pas et d'une remarque moqueuse:

-Aha, on dirait que la demoiselle est réveillée...

Piqué au vif je lâche sans le vouloir un:

Pardon?!

Avant de me mordre les joues pour ne pas répondre davantage à la provocation qui se finit en un rire inquiétant, tandis que le drap se soulève pour faire apparaitre une petite créature au sourire perfide.

-Salutations Voyageur.

Il n'avait pas l'air bien dangereux, mais il était sur de lui, bien trop pour ne pas avoir plus d'un tour dans son sac, je le regarde d'un air suspicieux, puis mon regard se pose sur le corbeau bizarre, puis fit un va et vient entre les deux tandis qu'il me regardait dans un mélange de malice et de plaisir malsain avant que je ne réponde:

Salutations, vous parlez le corbeau bizarre? ce n'est pas mon cas. Qu'est-ce que vous me voulez? Pourquoi m'avoir trainé ici?

Il se contenta de me regarder en haussant les sourcils, sans se départir de son sourire moqueur avant de répondre:

-Déjà libéré, je vois que je ne suis pas tombé sur un débutant...

Il se frotte les mains d'un air cupide avant d'ajouter:

-Excellent ...

Il commençait sérieusement à me taper sur le système avec ses manières de méchant de séries Z, mais je me contrits au calme, sûr que perdre mon sang-froid ici ne m'apporterais rien de bon.

Peut être que votre ami volatile vous a susurré quel était mon pouvoir? dans le cas contraire je ne peux que vous déconseiller de vous y risquer..

Puis soudain une idée me vint et la peur ébranla un peu mon assurance, tout les éléments semblaient converger vers mon hypothèse tandis que j'ajoutais en ayant les yeux se plissant jusqu’à devenir deux fentes:

Vous êtes une sorte de marchand d'esclave? Pour quoi voulez-vous m'utiliser?

[HRP: il m'a apporté les premiers soins quand même ou il m'a laissé comme tel le fourbe?]