Royaume des illusions

[Père Castor]

*Un rire se fait entendre.*

[Lou]

Suite à ce rire, je me retourna et vit...

[Père Castor]

*Rien du tout, il était toujours seul, la voix semblait venir de partout et de nulle part à la fois.*

-Comme tu t'es fais déesse de la victoire !

*Et le rire continue.*

[Lou]

-"JAJAJAJAJAJAJAJAJA, bon c'est pas tout ça, mais qui que vous soyez vous me rendez mon Glablutz, et vous arrêtez le troll hein !"

Je me surpris moi même de ma réponse, moi qui de naturel était calme et foufou, je commençais à avoir une certaine confiance en moi, qui me rendais plus amène à être belliqueux.

Je me tins droit et me préparais à quelque conques attaques.

[Père Castor]

*Le rire reprend de plus belle.*

-Alors déjà de un, tu peux rien me faire, j'existe même pas !

*Il se calme un peu.*

-D'autant que ton machin, je te l'ai pas volé, tu l'as donné. C'est pas ma faute si t'es pas doué aussi.

[Lou]

Oh putain ! putain putain putain putain putain putain putain !

-"FAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIS CHIIIIIIIIIER"


bon... Objet ! REVIENS ! TU ES A MOI BORDEL !

[Père Castor]

*Après s'être fait troller puissance 10. Lou se réveille. C'était une bonne nuit.*

[Père Castor]

THEOPHRASE

*Alors qu'il venait de sortir de la rame de métro, Marcy et Daaku n'étaient pas loin derrière. Ils courrent un peu dans un univers noir dans lequel ils arrivaient à se distinguer, c'était très étrange... Comme s'ils étaient dans un univers sans substance.*

-Minute...

*Némo s'arrête de courir et se tourne vers Marcy qui s'était déjà retournée vers ... Rien.*

-Où est la rame de métro ?!

*Elle fronce des sourcils.*

-Il n'y a pas de Trolls... Où on est ?

[Némo]

Nous venions donc de quitter le métro et en courant comme des lapins. On courrait vers... bah... rien. Y'avais juste rien devant, et rien sur les cotés. Mais vraiment rien de rien. Genre c'était vide, juste du noir partout. Pourtant on arrivait quand même à se voir, du coup il devait y avoir une source de lumière, quelque part, mais impossible de déterminer où.

Soudain Marcy s'arrêta en nous prévenant que quelque chose clochait. Je me retournais aussi pour m'apercevoir que le métro avait complètement disparu.

"-Je... Je ne sais pas. On a pourtant couru que quelques secondes. Pourquoi y'a rien ni personne ? On était pas tout seul dans le métro pourtant. Puis on étais pas si loin."

Je réfléchissais quelques secondes en faisant un tour d'horizon.

"-Vous croyez qu'on est mort ?"

Bah oui, puisque là on était dans ce qui ressemblait le plus à ma vision du purgatoire. Du vide. Soudain je sentais une douleur aigu dans la jambe. C'était Daaku qui étais en train de me mordre la Jambe.

"-Aie ! Mais ça va pas !? Qu'est-ce qui te prend ?

-Si tu sens la douleur c'est qu'on est pas mort.

-Et qu'est-ce que t'en sais t'es déjà morte toi ?

-Bah oui à Délirium t'as oublié ?

-Ah... Oui... c'est vrai..."

Bon ça nous disais toujours pas où on étais, mais apparemment on était pas mort. Je savais pas trop quoi faire, Daaku ne semblait pas être d'un plus grande aide, et Marcy était aussi paumé que nous. Plus qu'une solution...

"-EEEEEEEEEEH OOOOOOOOOOOH Y'A QUELQU'UN ?"

Ouai c'étais un peu le solution de facilité mais bon. Si y'avais quelqu'un pas loin, il pourrait peut être nous aider.

[Père Castor]

-Dans notre cas, si on était mort, on serait surtout devenu des rêveurs. On ne se souviendrait même pas de Dreamland à l'heure qu'il est.

*Elle fait la moue.*

-On est toujours vivant mais je ne sais pas où on est. Si on était au Royaume Obscur, on ne pourrait pas se voir... C'est étrange, on se voit mais il y'a rien autour de nous ...

*Plongée dans sa réflexion, elle sursaute quand Némo crie pour savoir si quelqu'un l'entend. Elle pousse même un petit cri de surprise quand elle entend que, bordel, il y'a quelqu'un qui répond.*

-Ouiiiii ?

[Némo]

Eh bah voilà comme d'habitude il suffisait de demander pour que quelqu'un réponde. Comme d'habitude quoi. Franchement Dreamland c'était pas compliqué. Je comprenais pas pourquoi Marcy était aussi surprise qu'on nous répondent, on était sans doutes pas les seuls a être sortie en panique du métro.

"-Vous étiez dans le métro aussi ? Vous allez bien ? Vous êtes pas blessé ? Vous savez ce qu'il c'est passé ? Et surtout , vous savez où on est ?"

Oui beaucoup de question, mais bon je pense que c'était justifié.

[Père Castor]

-Non. Oui. Non. Oui. Oui.

[Némo]

Bon... Ce qu'on pouvait dire c'est que la personne que nous avions trouvé n'était pas vraiment très bavardent. A part répondre par l'affirmative où la négative, il ne disait pas grand chose d'autre.

Par contre si on analysait ses réponses, on pouvait en déduire qu'il fallait sans doute mieux être prudent. Si la personne avec laquelle nous discutions n'étais pas dans le métro mais savait ce qu'il s'était passé et où nous étions il y'avais de grand chose pour que ça soit lui qui soit à l'origine de cette attaque. Et pour en être sur il n'y avait qu'une seul solution. Le demander.

"-C'est vous qui avez attaquer le métro ?"

Puis temps qu'on y était autant posé une autre question qui me turlupinait.

"-Et vous savez dire autre chose que oui et non ?"

La question sembla amusé Daaku.

"-On pari combien qu'il répond : Oui oui ou Non Oui ?"

Ouai bon... ok je le sens venir gros comme une maison... Mais bon...

[Père Castor]

-Non Oui.

-C'est quand même un peu chiant à la longue. Il en est conscient ?

-Oui.

-Il se foutrait pas un peu de notre gueule ?

-Oui.

*Marcy perdait patience.*

[Némo]

Bon... On ne savait toujours pas à qui on avait à faire mais ce qui était sur ce que c'était un vrai petit rigolo. Ce qui semblait commencer à énerver Marcy et ravir Daaku.

"-On ne sait toujours pas qui c'est. Mais je l'aime bien moi."

Je posais ma main sur l'épaule de Marcy histoire d'essayer de la calmer un peu en lui exprimant mon soutien.

"-Bon... Maintenant que vous avez avoué clairement vous foutre de nous... On pourrait arrêter la plaisanterie et recommencer sur des bases saines non ? Avant que ça énerve tout le monde. Puis vous pourriez peut être vous montrer ça serait plus simple pour discuter."

Qu'il accepte ou pas je continuais à faire la conversation. En même temps y'avais pas grand chose d'autre à faire.

"-Vous savez je vous en veux pas. Je comprend que vous aillez besoin de vous amuser comme vous pouvez, puisque bon... On doit rapidement se faire chier dans le coin quand même. On est où d'ailleurs exactement ? Dans une sorte de royaume détruit, perdu, oublié ou je ne sais quoi ?"