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Re: Royaume des illusions

Message non luPosté: 09 Mai 2019, 23:06
par Eréné
J'ai la flemme de faire un paragrpahe pour décrire mon état d'esprit alors je vais résumer ça par un gif parce que j'aime bien les gifs.
Image


- Comme le dit l'antique proverbe... "Restons groupir".

Ouais, Houka, tu gères, dudette ?

Re: Royaume des illusions

Message non luPosté: 09 Mai 2019, 23:25
par Atiscomin
Atis crie quand même pour la forme, parce qu'il entend mentalement les deux biatchs grogner sur les expressions de Raiden.

- Au fait, quand plusieurs personnes se mettent d'accord pour taper sur un gars parce qu'ils veulent le forcer à faire ou arrêter de faire quelque chose parce que ça leur plaît pas ça s'appelle du fascisme! Votez Marine le Pen si vous devez vous défouler sur un type tout seul! Bisous!

En fait heureusement qu'il est pas là, c'est vrai que ça aurait pu dégénérer...

Re: Royaume des illusions

Message non luPosté: 12 Mai 2019, 13:44
par Houka
Ahahahahahah des disputes, super, son milieu préféré ! Le PLS commence et elle ne sait pas trop où se mettre, elle se cache a moitié derrière Gros Tas qui ne la cache plus beaucoup depuis qu'il a perdu la moitié de lui-même. Et ensuite les gens disparaissent. Et en fait, il a des belles couleurs, mais ce royaume COMME TOUT LES ROYAUMES BORDEL est pas cool. POURQUOI?! Une nuit. UNE. SEULE. NUIT. CALME. Non? Ok. Ok. Pourquoi être oklm quand on peut être en danger tout le temps? Après tout, c'est ça l'aventure !

Elle regarde Raiden et puis Réné et a un sourire qui se veut rassurant mais l'est pas tant que ça.

- Je... Je gère.

Elle lève un pouce tremblant vers eux. Elle aimerait bien leur dire que leur bataille au sujet des expressions est presque ce qui la met le plus mal à l'aise, mais elle n'en a pas le courage, elle n'a pas envie que ça lui retombe dessus.

- Tu parle...

- Je fais ce que je peux, ok?!

Re: Royaume des illusions

Message non luPosté: 12 Mai 2019, 22:26
par Père Castor
ATIS


J'ai dit que l'architecture rappelait Strasbourg, pas que c'était Strasbourg.
Du coup, la direction prise par Atis est plutôt faite au pif, mais vous me direz, au Royaume des Illusions, tout se fait au pifomètre.

Adèle rigole à la question d'Atis

- Toujours mon lapin ! Et puis bon, même si on a perdu les autres, on est un peu plus au calme. Pas que les embrouilles me dérangent, mais piailler dans tous les sens, à force, ça me fatigue.

Elle hausse les épaule, observant avec intérêt les murs de la ville, dont l'ambiance s'assombrit au fur et à mesure qu'ils avancent. On dirait que la nuit est en train de tomber.

-Mais dis, mon aimant à emmerde unique et préféré, au final, ton but dans la vie, c'est d'aller péter tous les épéistes en somme ?

---------------------------
LE RESTE


Oh, vous vous réveillez quand vous voulez, je vais pas m'en plaindre.

Pour le moment, aucune nouvelle disparition n'est à déplorer, à l'exception notable du Futal de Malo.

Reste à signaler que le paysage poursuit ses modifications et qu'elles commencent à affecter les voyageurs, Aguétiel étant désormais pourvu d'un magnifique casque colonial.

Ah, si, éventuellement, le sol se gondole bizarrement, un peu comme des vagues mais terrestre. C'est fort étrange.

Re: Royaume des illusions

Message non luPosté: 12 Mai 2019, 22:29
par Eréné
La passion du narrateur m'émeut tellement que je me réveille.

Pouf.

Re: Royaume des illusions

Message non luPosté: 13 Mai 2019, 08:22
par Aguétiel
*Malo perd son pantalon.

Je ris comme un con.

Je me retrouve avec un casque colonial sur la tête, ce qui doit bien jurer avec mon look actuel. Je ris aussi.

Réné disparaît. Sad !

Je me réveille aussi.

Sad ²!

Re: Royaume des illusions

Message non luPosté: 13 Mai 2019, 18:16
par Malo
J'ai plus de futal ? Ah.

Tant mieux si ça détend l'atmosphère en faisant rire Agué mai n’empêche que ça m'en touche tellement une sans faire bouger l'autre que moi aussi je me réveille.

Sad³ !

Re: Royaume des illusions

Message non luPosté: 13 Mai 2019, 22:34
par Raiden
*En voyant les autres disparaitre, je me souviens d'un truc.*

_Merde, on devait pas revoir Touffu cette nuit ? Je sais plus...

*Bah oui parce qu'à la base on devait cartographier un lieu. Du coup, vu que les autres disparaissaient, je me dis que l'heure du réveil n'est plus très loin et que ça avait l'air d'être mort.*

_Bon...dommage.

*Je me tourne vers Houka et Aetos.*

_Désolé pour ces scènes merdiques. Cette nuit aura décidément été...remplie…

...peut-être un peu trop psychologiquement à mon goût...

_Houka, nous devrions prendre du temps pour nous pauser un peu. Tu compte aller où la nuit prochaine ? Moi je sais pas, mais pour toi je te conseille vivement la grande plaine, c'est un endroit où j'ai passé des moments très tranquilles et reposant.

J'y avais rencontré une fille sympa aussi. Comme elle s'appelait déjà ? Tina ? J'aimerais bien savoir ce qu'elle devient en ce moment...

_Et toi Aetos ? Quel programme ?


[Aller, un dernier tour ^^]

Re: Royaume des illusions

Message non luPosté: 16 Mai 2019, 11:32
par Aetos
*Je ris également en voyant Malo sans pantalon. Mais pas longtemps, vu que trois de nos compagnons se réveillent quasi instantanément après. Puis Raiden commence à se parler à lui-même ce qui ne m'incite pas à lui parler. Je regarde Houka.*

- J'ai l'impression d'avoir assisté à des rage quits en les voyant disparaître.

*Raiden se tourne ensuite vers nous et parle à Houka avant de me demander ce que je compte faire la nuit suivante.*

- Je n'irai pas à la grande plaine en tout cas. Si je ne me trompe pas, je me suis fait pété la gueule durant toute une partie de la nuit et j'ai pas envie de retomber sur les mêmes folles furieuses que j'ai rencontré. Je crois que je verrai bien demain soir en m'endormant.

*Je souris et je regarde au loin, admirant les changements dans le paysage.*

- Oh la belle bleue !

*Je pointe du doigt quelque chose au loin et je me réveille sur cette belle image.*

Re: Royaume des illusions

Message non luPosté: 16 Mai 2019, 19:09
par Houka
Tout le monde commence a disparaître et ça n'a pas l'air de stresser les autres, enfin Raiden, parce qu'il reste que lui pour le coup. Elle, elle pense que c'est le royaume qui leur joue des tours et la panique augmente. Elle tente de se concentrer sur la conversation que Raiden lance plus ou moins.

- Je préfère éviter de voyager seule.

Elle lui sourit comme elle peut au vu de son état mental.

- Qu'importe les dangers, avec Agué j'ai bien plus de chances de survivre que toute seule.
- C'est pas faux...

Si au moins son invocation pouvait avoir la décence de faire semblant d'être utile...

- Tu pense faire la nuit seul, demain ?


L'inquiétude perce sa voix très audiblement et c'est sur cette note stressée qu'elle disapraitra comme tout le monde pour commencer sa journée.

Re: Royaume des illusions

Message non luPosté: 16 Mai 2019, 20:12
par Kiel
/!\ Attention, récit niais et homosexuel, vous avez été prévenu. Je préviens aussi ceux qui vont comprendre le contexte, l'idée a été inventé il y a des mois avant certains "évènements". Aussi répugnant que ça puisse être, il fallait le coucher quelque part. Me voilà débarrassé de cette idée. Enjoy or not.

Elle me dévore des yeux, il faut dire que je lui parle avec aisance, sans aucune gêne. J'ai toujours eu du charme avec les femmes, c'est la raison pour laquelle je pourrais sortir avec n'importe quelle femme qui croise ma route. Ce n'est pas de la prétention, c'est un fait. Je suis né avec un grand charisme. Je ne sais si c'est ma voix ou même ma façon d'être qui pousse les gens à se rapprocher de moi. Ou l'air innocent que je me donne sans même m'en rendre compte, qui pousse certain à vouloir me protéger. Cindy a ce petit regard qu'ont les femmes lorsqu'elle sont intéressé par un homme, ce même regard qui me pousse à créer des barrière autour de moi pour éviter qu'elle ne s'intéresse un peu trop à ma pitoyable personne.

-Comment vous vous êtes connu toi et Anderson ? Me demande-t-elle innocemment. Vous semblez si proche toi et lui.

Un sourire triste fend mon visage tendit que mes yeux se remémorent le passé. Ce n'est qu'une simple question histoire de parler de tout et de rien, mais elle me blesse énormément. Ce ne sont pas des souvenirs banals, ils me sont aussi précieux qu'il ne l'est. Ma voix est triste mais personne ne le remarque, je sais déguiser mes sentiments, j'ai appris à faire ça quand j'étais petit.

-Nous nous sommes rencontré pour la première fois dans un été. Je faisais des trucs et c'est le premier qui m'a paru différent des autres. Je n'ai fais que m'amuser avec lui et d'autre potes à lui, rien de bien méchant. Un soir, il y a eu un incident sur la plage et je l'ai vu pour la première fois déchaîné. C'était impressionnant, ça me faisait de la peine pour lui, alors j'ai décidé de passer à l'action et je l'ai isolé des autres. Je savais que les mots étaient inutile alors j'ai fais ce qu'en temps normal je n'aurais jamais fait...

-Tu as fais quoi ? demanda Cindy soudainement très curieuse.

-Je l'ai enlacé.


Ces mots ardent sortent de ma gorge noué mais je prétends que cela ne m'affecte pas et je continue mon histoire.

-Il me tenait comme si j'étais la dernière lueur d'espoir

[...]

C'est presque l'heure de dire au revoir à Anderson et mon visage se voile de tristesse. J'ai peur de tout lui dire mais je sais que je dois arrêter tout ça, alors je me lance. Son visage est inquiet de me voir tout pale et je sais que ses sentiments sont sincères. Savoir à quel point il tient à moi me fait si mal. Mes mots risquent de faire souffrir, mais c'est trop tard, je ne peux plus m'arrêter.

-Anderson...

-Robin ? demande Anderson d'une voix inquiète. Ca va ?

-Bientôt, je vais déménager... Loin. Très loin.

-C'est pas grave, on restera toujours en contact.


Son sourire optimiste me fait encore plus de peine, et je me mets à regretter ce que je m'apprête à dire.

-Je pars en Australie, pour y vivre. Mes parents veulent que je les accompagne et je pense que... c'est une opportunité pour moi de vivre une nouvelle vie. Loin de toutes les emmerdes que je vie actuellement.

-Et alors ? On pourra toujours se joindre ! Et quand tu viendras en France, on pourra toujours se revoir.

-Je me connais Anderson, je sais comment je suis. Je vais tout laisser derrière moi. Et même si je n'en ai pas envie, je vais lentement te laisser. On finira par ne plus se contacter, ou même se voir. Même toi... tu vas m'oublier.

-Arrête ta merde ! Tu vas pas m'oublier okay !? On restera en contact, tu vas m'appeler et je vais t'appeler et t'arrête de dire des conneries.


C'en est trop, mon coeur ne peux plus supporter le flot de sentiments que j'ai eu tant de mal à contrôler, que j'ai essayer de réprimer au plus profond de moi même. Des larmes coulent sur mes joues tandis que ma poitrine me brûle.

-Je t'aime Anderson, je sais pas pourquoi, ni comment ! Je sais juste que je t'aime ! Je n'ai jamais voulu ça ! Je n'arrête pas de penser à toi, je suis jaloux quand tu me parles de toutes ces filles qui te fréquentent ou qui sont sur toi ! Je suis jaloux de ta copine et des filles avec qui tu couchent ! Je veux que tu sois à moi, rien qu'à moi...

Un rire démentiel s'échappe de ma gorge, j'ai l'air l'un d'un fou. Oui, d'un fou si désespéré et si amoureux qu'il en a le coeur brisé.

-Regarde moi, je suis pathétique ! Tu peux me détester maintenant, j'ai ruiné notre amitié. S'il te plait, ne me regarde pas, ne pense plus à moi. Ne soit plus gentil avec moi et... oublie moi. Je ne mérite ni tes larmes, ni ta colère, ni tes pensées... Adieu Anderson.

Je me retourne et je le laisse, sachant très bien que je l'ai blessé. J'ai fais du mal à celui que j'aime par pure lâcheté, et j'ai déchiré une partie de mon cœur pour fuir. Peu importe si ça fait mal, je me dis que je ferais mieux de disparaître de sa vie. Il avait une confiance aveugle en moi et je l'ai trahi dans mon égoïsme. Et je maudis ma vie ainsi que mon destin pourri : celui de mettre sur ma route quelqu'un de si doux et affectueux que je ne pourrais jamais avoir. Je souhaite disparaître de ce monde, finir dans le néant et être oublié de tout le monde. Si seulement Anderson pouvait être à moi, partager mes sentiments... mais je sais que ce ne sera jamais le cas. Car je ne suis qu'un putains d'homo qui a des sentiments pour son meilleurs pote hétéro. Je l'imagine pleurer ou s'énerver. Mais je sais très bien qu'il va pleurer. Je l'ai énormément blessé et je m'en veux. Je voulais le protéger, le protéger de moi. Un être jaloux n'a pas sa place à ses cotés. Et pour son bonheur, je vais disparaître de sa vie. Je serais prêt à sacrifier ma propre vie pour lui, alors mon cœur, ce n'est pas cher payé.

Un main attrape mon bras et le serre avec force. Je réprime un gémissement de douleur et je découvre un Anderson à mi chemin entre la colère et la tristesse. Ses traits sont déformé par la rage mes ses yeux brillant témoignent d'une grand solitude. Mon coeur bondit hors de ma poitrine, la peur m'assaille. Je n'ai pas peur de sa colère mais de la peine qui se lit sur son visage. J'ai peur de moi même et de ce qu'il va me dire. J'ai peur d'avoir mal, j'ai peur qu'il me rejette et qu'il m'abandonne. Mais je ne peux pas le blâmer, il a dû avoir cette même peur sauf que je l'ai concrétisé. J'aimerais l'apaiser, lui dire que tout va bien. Qu'il a trouvé quelqu'un qui l'aimera autant que je l'ai aimé mais j'en suis incapable, je n'en ai pas le droit. Malgré mon anxiété, je sais ce qu'il va me dire, ce qu'il veut. Son regard intense me blesse, ils sont si pur, si honnête. Tout le contraire de moi qui le fuit du regard. Cependant, je n'y arrive pas cette fois ci. Je me sens absorbé par son regard farouche et son attitude sauvage.

Ses lèvres bougent et me hurle des mots que je n'entends pas, ses larmes coulent à flot et je sais qu'il me hurle sa détresse. Mais je reste sourds à sa plainte, car c'est sa douleur que j'entends au plus profond de moi. N'y tenant plus, je lui attrape les joues et à sa surprise, je l'embrasse. Il ne fait rien, choqué quant à la tournure des évènements mais très vite, il m'enlace très fortement, comme si j'étais sa dernière lueur d'espoir. Son baiser est fougueux, maladroit et plein de passion. J'entends sa respiration et je sens ses mains tremblantes caresser mes cheveux et tenir mon visage. Je ne comprends rien à ce qui se passe mais mes émotions guident mes gestes. Je me laisse corrompre par mes désirs et laisse Anderson dominer mon être entier. Il n'y a personne dans les environs, j'ai fais exprès de m'arrêter dans cet endroit paumé pour lui parler et le laisser. Qui l'eut cru que cet endroit servirait à exprimer nos sentiments les plus enfoui.

Ses mains parcourent mon corps et là où il me touche, je sens la morsure du désir grignoter ma peau. Je n'y tiens plus et je me laisse aller. Anderson est comme une bête féroce affamé depuis des jours. Il me mord partout et me déshabille avec hâte. Consumé par le désir et par des émotions fortes, il se jette sur moi et se colle contre mon corps. Ses gestes emprunt d'une grande douceur me donne l'impression d'être une statue de porcelaine ; fragile et délicate. Sa férocité en revanche, me montre à quel point son désir pour ma personne était refoulé. M'aime t-il à un tel point qu'il n'arrive plus à se contrôler ? Il enlève mes vêtements et se déshabille lui aussi. J'ai tant admiré ce corps qu'il s'est construit, c'est le fruit de ses nombreux entraînements. Il possède un corps d'athlète mêlé à un visage d'ange. Son regard si sérieux me fait frissonner, je ne l'ai jamais vu aussi désespéré. J'ai presque honte d'être nu devant lui mais il me rassure en embrassant mon corps. Ses baisers me rendent si vulnérable mais je n'ose le dire. En fait, je ne parle pas, je ne fais que gémir. Ma voix semble si pathétique mais j'ai l'impression que ça ne gêne pas Anderson. Nos mains se joignent et nos doigts se croisent. Mes larmes coulent à flot mais ce n'est pas de la tristesse. Je n'ai jamais cru à l'amour mais pour la première fois, je goûte à ce bonheur que j'ai tant envié aux autres. Je le fais avec l'homme que j'aime, la personne que j'aime du fond du coeur. Et j'ai tant désiré ce regard, celui de quelqu'un qui me dit "j'ai besoin de toi". Tandis que mon corps se consume de luxure, ma vision deviens de plus en plus flou jusqu'à ce que je sombre dans les ténèbres.

Lorsque je me réveille, je suis dans ma voiture, nu et dans ses bras. Je ne peux m'empêcher de le regarder dormir. J'ai presque cru que ce n'était qu'un rêve mais je remarque facilement que tout cela était bien réel. Moi, Robin Spleen, n'ayant jamais eu de chance en amour, voilà que je viens de coucher avec l'homme que j'aime. Je suis presque tenter de lui demander "pourquoi moi ?" mais la réponse semble évidente. Tellement évidente qu'il serait facile de douter mais... pour un garçon comme lui ? Il ne m'a jamais manipulé ou même été malhonnête envers moi. Je l'ai toujours mis à nu, peu importe les barrières qu'il mettait entre lui et les autre.

-Parce que toi aussi tu m'aimes. N'est-ce pas ?

Et tu préfèrerais sacrifier ta copine que de me perdre. Tu tiens tant que ça à moi ? Je t'aime Anderson, plus que ma propre vie. Je t'aime et je t'aimerai toujours, sache le, même si je ne te le dis pas. Je ne sais pas si ta place est à mes cotés mais j'aimerais tracer mon chemin avec toi. Partager ma vie et mon monde à tes cotés. S'il te plait Anderson, aime moi, aime moi comme moi je t'aime.

-Je t'aime Anderson.

[b] -Moi aussi Robin, me répond-il d'une voix semi endormi. Moi aussi je t'aime.
[/b]

Et il m'embrasse prestement. Je pleure en même temps, je pleure de bonheur. J'ai tant attendu l'amour et le voilà, sous la forme d'un putains de beau gosse blond aux yeux verts et bien foutu en plus. Et d'une douceur et affection sans égal. On se regarde un long moment avant de s'embrasser puis de se rhabiller. J'allume le contact et je fais démarrer la voiture, prêt à le ramener chez lui. La seule chose qui a changé ? Nos mains qui se tiennent durant tout le trajet.


...

C'est pathétique. Cindy me regarde avec un air désolé. Mais je ne ressens aucun réconfort. Après tout, tout ça est faux. Je ne connais pas de Cindy, et cette histoire, je l'ai inventé il y a longtemps, j'espérais que ça se passe un peu comme ça. Je suis un rêveur, et un coeur trop tendre et naïf pour admettre la vérité. Et pourtant, tout ceci avait l'air réel.

-Il est temps de cesser cette comédie.

Les choses ne se passent jamais comme on veut n'est-ce pas ?

-Non. A vrai dire, j'ai parfois des regrets.

Je n'aime pas regretter. C'était bien.

-Maintenant, il faut se contenter de ce qu'on a. On allait bien sans ça, et on ira bien sans ça aujourd'hui.

Cela fait combien de temps que je ne suis pas revenu sur Lyon ?

-Presque la moitié d'une année.

Et ça fait du bien de se parler à soi même. J'avais pas vu à quel point j'avais grossis.

-Qu'est-ce que tu fais de cette image illusoire ? Tu veux continuer à regarder ?

De quoi ? Tu parles de cette histoire qui a défilé sous nos yeux ? Ce n'est qu'une illusion, tu peux les ignorer. Cela ne s'est jamais passé comme ça. La vérité est parfois bien plus... sombre.

-Perso je m'en fiche un peu, au moins, t'es un peu plus centré sur nous. Tu devrais manger un peu, ça nous ferait du bien.

J'ai envie de manger tacos aujourd'hui.

-Fais-toi plaisir, on a eu notre salaire.

Je pourrais même payer un repas au baron belge.

-Aha, t'avais pas fait un perso sur gw2 lié au baron.

Ah, Baron Belgeagué. Certains délire méritent d'être contenu. Là, j'ai pas pu.

-Et c'est ainsi que Gabriel se réveilla, laissant derrière lui des illusions amères.

Re: Royaume des illusions

Message non luPosté: 19 Mai 2019, 23:02
par Raiden
*Houka me demande où est-ce que je compte passer la prochaine nuit. Mon regard se perd dans le vague. Je n'avais pas trop d'idées.**

_Je ne sais pas Houka...Je ne sais pas…


*Pouf*

Re: Royaume des illusions

Message non luPosté: 13 Juil 2019, 23:47
par Tushin
++


Quelques années étaient passées. Mais quelques années de rien. Vraiment rien. Turon n'avait fait qu’errer dans les contrées dreamlandesques à la recherche de rien du tout. En même temps, il passait son temps à poser la seule et même question à quiconque voulait l'entendre. Cette question le hantait depuis qu'il était arrivé ici. Il n'arrivait pas à se l'enlever de la tête et se disait bien que quelqu'un saurait répondre de manière positive ! D'ailleurs, c'était décidé, à la prochaine rencontre, il ne poserait pas cette question, il s'intéresserait à ce qui l'entoure, le pourquoi de l'existence de Dreamland et la réponse de l'univers ! Au détour d'un caillou, il aperçut une lueur profonde et intense. Dans les yeux du voyageur, on pouvait discerner une fascination pour cette lumière inconnue qui venait de lui faire comme un électrochoc.
Tout était beau, tout était propre et gentil ! La vie coulait sur une rivière de sucre et de beauté ! Il vit une silhouette au loin et se mit en quête de la rejoindre. Était-ce là le moment du début de sa quête de vérité ? Aussitôt au niveau de la forme, il sortit un immense sourire pour accompagner sa phrase :

- Bonjour ! Auriez-vous deux minutes pour notre seigneur et dieu Sylvain Pierre Durif, aka Le Grand Monarque de l'Homme vert, Oriana ?

(Bon... La vraie quête de vérité, c'est pour plus tard...)

Re: Royaume des illusions

Message non luPosté: 15 Juil 2019, 20:51
par Père Castor
L'homme se retourne.

Re: Royaume des illusions

Message non luPosté: 15 Juil 2019, 20:52
par Arka
- Non <3


L'instant d'après, Tushin, se réveillera dans son lit. Il avait fait un cauchemar dont il n'arrivait pas à se rappeler.