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Re: Le Royaume de l'Oubli

Message non luPosté: 20 Jan 2014, 23:32
par Père Castor
*Elle ne répond pas. Elle se contente de planter ses yeux dans les yeux de Shaun tout en s'approchant doucement de lui.*

-Je ne t'ai rien fais mon petit... Shaun c'est ça ?

*Elle arrive très proche de lui, le rythme cardiaque du Contrôleur de la foudre s'accélère, il sent qu'il est totalement paralysé alors que la Voyageuse vient lui caresser doucement la joue.*

-Demain, tu penseras à moi avant de t'endormir. Et je t'emmènerais devant mon maître Drake afin que tu te soumettes à lui. Ton maitre n'est plus le Seigneur de la Foudre. Tu vas mourir pour mieux renaître. Tu seras plus fort et rien ne te résistera... Si tu t'en montres digne.

*Elle se penche doucement vers lui. Et lui murmure ces derniers mots:*

-Mais si par ailleurs, tu parvenais à résister, je te poursuivrais et je te tuerais sans la moindre hésitation.

*Sur ces mots, elle lui laisse un doux baiser sur la joue. Ce sera le dernier souvenir que Shaun aura de cette nuit car il vient de se réveiller.

Et ancré dans son inconscient, il le sait pas encore, mais il pensera malgré lui à Megan avant de s'endormir la nuit prochaine.

Shaun était donc parti. Resté Iggy. Megan retouche le sol et s'avance vers son coéquipier qu'elle réveille d'une claque dans la figure.*

-Réveille-toi.

Re: Le Royaume de l'Oubli

Message non luPosté: 21 Jan 2014, 00:06
par Iggy Pop
*Iggy s'était prit une trempe et était tomber dans l'inconscient.. il en fut sortit par une claque de Megan. Qu'est-ce qu'elle foutait là cette connasse. Iggy se réveilla donc, pas de Shaun à l'horizon, seulement la pétasse au yeux rouge qu'Iggy ne portait pas spécialement dans son cœur, faut dire que c'était plutôt réciproque. Ainsi donc il réalisa qu'il avait surement perdu ce combat.*

-Merde je suis tombé dans les pommes-

"Qu'est-ce que tu fou là ? il est où l'électrique ?"

*Confusion totale...*

Re: Le Royaume de l'Oubli

Message non luPosté: 22 Jan 2014, 02:31
par Père Castor
*Megan croise les bras et soupire quand elle voit qu'Iggy est complètement à côté de la plaque.*

-Je suis simplement venue te dire que ton adversaire t'avait vaincu. Mais par chance, j'étais là et j'ai pu terminer ce que tu n'as pas été capable de terminer. Demain, tu t'endormiras en pensant à lui. Si jamais il n'est pas à Démonia, nous le tuerons. Si il y est. Nous l'escorterons au palais du maitre.


*Elle plante un regard totalement inamical dans les yeux d'Iggy.*

-Est-ce clair Iggy ?

Re: Le Royaume de l'Oubli

Message non luPosté: 22 Jan 2014, 18:50
par Iggy Pop
*Iggy regardait Megan qui le fixait à son tour. Elle lui expliqua la situation. Il ne dit pas mot pendant une seconde puis il laissa tomber sa tête sur le sol, les yeux rivés vers le ciel.*

"Putain... vous m'emmerdez tous !"

*Il dit cela calmement, décidément ils voulaient buter tout ses compagnons d'armes, tous ses potes à Dreamland. Et cette situation, il ne la devait qu'à son impétuosité et sa soif de combat. Triste destin pour un guerrier, mais sur la voie du carnage, peine et douleur son de rigueur comme l'a dit un grand homme.*

Re: Le Royaume de l'Oubli

Message non luPosté: 17 Juin 2014, 12:33
par Glae
Post-rêveur 1/5



-Parfait, comme coin! Passons la nuit ici!

Après une déambulation sans fin, Pom venait d'apercevoir une petite grotte, en hauteur; et, comme la nuit tombait, il avait entrepris quelques minutes d'escalade afin de pouvoir dormir sereinement. Le voila donc arrivé à cette caverne, dans laquelle il commença à étaler ses affaires dans l'obscurité.
Mais quelque chose ne semblait pas normal, en réalité.

Il avait déjà dormi dans un bon nombre de natures, et s'était fait bercer par beaucoup de mélodies; mais cette forêt là dégageais quelque chose de plus malsain, de plus dérangeant. Pour se préserver du mauvais œil, Il fit brûler un petit feu.
Plongeant son regard dans la braise, il commença à oublier le monde alentours. Finalement tout allait bien; Jusqu'à ce que de grands cris ne se fassent entendre d'en bas; un cri immonde, et certainement pas humain.

WRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAW!!!

Ça, ça gueulais en bas! Se penchant pour observer rapidement, il eut un moment de panique. En dessous de lui, quelque chose arrachait les arbres sur son passage, et poursuivait des choses apparemment vivantes, au vu des cris des victimes.
Pour se séparer de cette panique, Pom se retourna précipitamment vers son feu, dans le fond de sa grotte. Alors il aperçu les murs de sa caverne, éclairés par le feu; des murs couverts d'écritures Rouge Vermillon et de traces de griffures. Partout, on pouvait lire des messages inquiétants.

"Ou suis-je?" "Qui suis-je?" "Souviens toi!"... chacun des murs étaient couverts de ces paroles étranges.

Afin de ne plus les voir, Pom éteignit le feu; mais les questions dansaient encore sous ses yeux, sans cesse, et il sentais qu'il commençait à perdre pieds ici.
Quelque chose ne semblait pas normal, en réalité!

Alors les affaires furent remballées, et le chemin vers le retour à la terre ferme fut pris. Il redescendit l'à-pic rocheux, et s'enfuit dans la forêt, tout en évitant de s'approcher des cris qui retentissaient, au loin.

-Attend, Attend, Attend! Réfléchis! Tu ne peut pas rester là, c'est absolument pas sain!

Il s'assieds quelques secondes, au milieu du vacarme, pour faire le point. Dans sa panique, il avait oublié ce qu'il fuyait, ce qu'il faisait là, et tout commençait à s'embrouiller. Alors il leva la tête,et aperçu une petite grotte, en hauteur.

-Parfait, comme coin! Passons la nuit ici!

Alors il entreprit l'escalade de l'à-pic, vers la caverne, et continua cette boucle infernale jusqu'à son réveil, plusieures heures plus tard.

Re: Le Royaume de l'Oubli

Message non luPosté: 27 Juin 2014, 03:48
par Trolonge
Nous retrouvons notre héros arpentant les couloirs de son université d'un pas rapide et assuré, prêt à rentrer chez lui après quelques heures de cours hypnotiques d'ennui. Alors qu'il s'apprête à prendre le tournant, une énorme peluche canard sort de derrière le mur, le faisant sursauter, mais c'est tout.
Un jeune homme roux se révèle derrière la peluche, c'est Sam, le vielle ami, qui s'amuse encore à faire des farces.

- Et Bah alors?! T'as plus peur des canards?!

Trolonge sourit;

- C'est vrai que maintenant que tu le dis... Et bien une névrose en moins, je vais pas m'en plaindre hein?!

C'est sûr qu'avec la peur de la prison, des loutres, des chèvres, des courgettes, des microbes, des machines à café, des nains, de la télévision, de perdre son savoir, de devenir roux, de mettre des chaussettes dépareillées, d'être prit pour un fou, d'être immortel, des girafes, de dora l'exploratrice et de martin matin, Sam avait toujours le choix pour se moquer de son pote.

- Tiens au fait, tu t'es gouré quand t'as enfilé tes chaussettes ce matin?

- HEIN?! QUOI?!

Trolonge lève son pantalon, prit de panique et au bord de l'arrêt cardiaque.

- Mais non! J'te fais marcher!

- Ouf...

- Bon aller j'te laisse monsieur le névrosé, j'ai Bob et magalie qui m'attendent.

Le Visage de trolonge se crispe.

- NE PRONONCE PAS CE MOT, MALHEUREUX!

- De quoi?! BOB?! AH oui c'est vrai que tu as toujours peur des palindromes, et ton hippopotomonstrosesquippedaliophobie, ça avance?!

Ni une ni deux, Sam se prend une droite et est envoyé au sol.

- MERDE! Désolé mais tu me cherche là!

En se massant la joue, Sam rigole et répond joyeusement

- C'est pas grave, je la voulais celle là.
Bon, là faut vraiment que j'y aille, je te laisse.


- Aller, à plus

Les deux compères se quittent et Trolonge rentre chez lui toujours d'un pas rapide, maintenant qu'il y pensait, c'est vrai que c'était étrange qu'il ait perdu sa peur des canards, après tout, il n'avais jamais perdu de névroses avant, et il ne savait même pas pourquoi cette peur irrationnelle l'avait quitté, tiens, il se surprenait même à dire qu'elle était irrationnelle, comme quoi il avait bien progressé.
Notre héros mange en vitesse, et va se coucher, il a des choses à faire demain.
Mais même une fois dans son lit, il continue de s'interroger sur ce changement, sans trouver de réponses à ses questions, il sait que ce n'est pas très important, mais il n’empêche que ça le turlupine, cependant, cela ne l’empêche pas de s'endormir.



-------------------------------




Notre malade préféré ouvre les yeux dans une forêt sombre, qui ne possède rien de familier.
Il fait plusieurs tours sur lui même, rien autour de lui ne lui permettait de se repérer, il ne fait pas bon rester là, mais il n'a aucune moyen de s'en aller.
En général, lorsqu'il rêve, Trolonge n'est plus sujet à toutes ses névroses, pourtant là, il n'arrive pas à se sentir à l'aise.

- Il y a quelqu'un, je suis perdu. dit il sous le coup de la panique.

IL crut entendre des murmures, mais ce n'était sans aucun doute que le bruit de son esprit acculé tentant de se raccrocher à quelque chose de connu, il le savait, néanmoins, il suivit le susurrement qui parvenait à ses oreilles.
Quelque chose se passait, mais il ignorait quoi, il sentait qu'il lui arrivait quelque chose, l'une des choses qu'il redoutait par dessus tout, c'était une étrange sensations, il décida donc de se refaire un rapide listing de ses névroses pour essayer de savoir laquelle pouvait bien lui faire ressentir cette peur sourde au fond de ses tripes.
Il énumérait toutes ses peurs en comptant sur ses doigts...

-la prison, les courgettes, les microbes, les chèvres, les loutres, les palyndrômes, les mots de plus de quatre syllabe, les courgettes, la télévision, la rousseur, l'immortalité, les nains, martin matin et dora l'exploratrice, les canards, la perte du savoir, et d'être prit pour un fou, et les chaussettes aussi.

- Les chaussettes, mais oui, c'est ça!


Trolonge vérifia rapidement ses chaussettes, mais évidemment, ce n'était pas ça.

- Les canards?! Mais... y avait pas un truc avec les canards?! J'ai beau réfléchir, je n'arrive pas à m'en souvenir...


...


Souvenirs?


C'était le déclic, trolonge était en train d'oublier son passé, l'une de ses plus grandes peurs se réalisait devant ses yeux, ou plutôt derrière, puisque c'était dans sa tête.
Prit de panique, trolonge s'écroula à genoux, la tête entre les mains.

Noooooon! N'oublie pas! N'oublie pas! Souviens toi! Souviens toi de tout!

Plus il essayait désespérément de se souvenir, et plus il avait le sentiment de perdre la mémoire, d'être vidé de ses pensées, de sa substance.

Je dois quitter cet endroit le plus vite possible

Notre héros se releva et se mit à courir comme un dingue dans une direction au hasard, toujours en se tenant la tête et en se répétant de se souvenir.

- N'oublies pas! N'oublie pas! N'oublie pas! N'oudis pas! Noudipa! Nou-nou-nou...

C'était trop tard, il n'avait pas couru plus d'une centaine de mètres, mais il avait déjà oublié jusqu'à la manière de parler, sa course devenait hésitante, il ne pouvait plus que crier des syllabes illogiques en marchant maladroitement avant de s'écrouler, uniquement capable que ramper dans des cris semblables à ceux d'un enfant, jusqu'à-ce qu'il ne soit plus capable que de sucer son pouce, allongé sur le sol de cette forêt sombre et mystérieuse,

Re: [FFF]Le Royaume de l'Oubli

Message non luPosté: 04 Avr 2016, 21:00
par Black-Sheep
Le jeune homme marchait. Il avait oublié pourquoi. Mais il avançait. Silencieux. La forêt était sinistre. Et sombre. Et vide. Il avait l'impression qu'il manquait quelque chose.

- Comment je suis arrivée ici au fait ?

Il regarda ses mains.

- Et je suis qui d'ailleurs ? Pourquoi je continue à avancer ? Ça n'as aucun sens. D'ailleurs j'ai mal aux jambes.

Il s'assis en tailleurs et fit le point sur la situation.

Qu'est ce que je fais ici ? Aucune idée.
Comment je m'appelle ? Pas mieux.
Est ce que je suis dans la merde ? Plutôt.


Enfin une question à laquel il pouvait répondre. Il continua.

Est ce que je continue à avancer ? Boarf. Je sais même pas ou je vais.
Est que je vais mourir ? Probablement. Ce monstre à l'air d'avoir très faim.


En effet. Un monstre plein de dents, de bave et promesse de mort imminente se tenait devant lui.

??? VOUS ATTAQUES

Attaquer
Objet
Technique
Fuir
Appeler à l'aide
Attendre

Il essaya d’appeler à l'aide.
Mais personne ne vint.

Il essaya d'utiliser un objet.
Mais son sac n'était plus là.

Il essaya d'utiliser d'utiliser une technique.
Mais ils les avaient oublier.

Il essaya de fuir.
Mais le monde autour de lui n'existait plus.

Il essaya de combattre.
Mais son adversaire avait disparue.

Il essaya d'attendre.
Mais le temps s'était arrêté.

Il essaya d'exister.
Mais la réalité venait d'être effacé.

Simon se réveilla. Il ne se souvenait pas de son rêve. Bizarre.

Re: [FFF]Le Royaume de l'Oubli

Message non luPosté: 09 Mai 2017, 23:50
par Némo
Je venais d'arrivé dans ce nouveau royaume pour cette nouvelle nuit. Mais je ne voyais pas Daaku... Voir qui ? Qui était cette Daaku ? Cela ne me disais déjà plus rien. Je décidais d'avancer. Mais vers où ? vers quoi ? Je ne savais pas. L'avais-je déjà su un jour ? Puis après tout qui étais-je ? Avais-je un nom ? Et puis même qu'étais-je ? Un grand vide dans mon cerveau.

Puis soudain la suffocation. Plus d'air. Comment faire pour faire arrivé l'air jusqu'à mes poumons ? Je crois que je l'ai su un jour. Mais j'ai du l'oublié. Pourquoi n'ai-je jamais suivis mes cours de respiration ? Mais maintenant c'était trop tard pour toutes ces questions. J'étais en train de mourir. Mais ce n'était pas grave. J'avais oublié ce que ça faisait d'être en vie.

Re: [FFF]Le Royaume de l'Oubli

Message non luPosté: 11 Mai 2017, 11:53
par Père Castor
*Et puis là, y a une météorite qui tombe.*

Re: [FFF]Le Royaume de l'Oubli

Message non luPosté: 13 Mai 2019, 23:45
par Kiel
Qu’est-ce que vivre, si ce n’est souffrir. Qu’est-ce que ressentir, si ce n’est pleurer. Qu’est-ce que les émotions, si ce n’est la négativité. La sensation de ne pas appartenir à notre monde. L’impression d’être un étranger parmi tant d’autres. Tous ces visages qui se confond, et qui sont pourtant si différents. Ce masque que vous portez, capable d’effacer vos émotions. Vous qui vibrez différemment, vous brisez vos cordes pour les oreilles des autres. Personnes ne vous entendra crier, personne ne vous entendra pleurer. Au bout du compte, vous aurez vécu dans une bulle de tourmente. Sans avoir la chance de la crever. Sans avoir l’occasion d’en sortir. Et lorsque viendra votre mort, vous verserez une larme de regret, car vous savez. Vous avez enfin compris l’essentiel. Ce qu’il vous manquait. Mais c’est trop tard. Les gens vous pleurerons, puis vous oublierons. Vous avez été une part d’eux. Et s’il a été facile d’obtenir une place parmi vos proche, sachez qu’il est aussi facile de la perdre. En fin de compte, vous ne serez qu’un souvenir triste, enterré au fin fond de leur cœur et de leur mémoire. Seuls ceux qui vous ont porté s’en remettront difficilement, mais ils iront de l’avant, vous laissant seul dans votre tombe.

Et si par chance vous survivez. Si par malheur votre âme ne s’efface pas, alors vous finirez comme moi. Amnésique, sans aucun souvenir du passé et sans aucun futur. Vous ne ferez qu’observer ce qui vous entoure, sans avoir la moindre attention de personne. Tel est notre vie, tel est notre destin. Je ne suis qu’une âme damné, condamné à souffrir pour l’éternité.

-Pourquoi tu effaces tout ?

Parce que j’avais besoin de parler. Mes émotions, mes états-d’âmes.

-Tu détestes ces mots non ?

Je n’aime pas parler, je n’aime pas partager ce qui ne va pas. Je peux me gérer moi même.

-Mais ce n’est pas un peu triste ?

Comment ça ?

-Pauvre de toi, toi qui ressens la solitude. Toi qui ressens une émotion que tu hais par dessus tout. Tu en a tellement peur et pourtant, tu t’y enfonces.

A quoi bon, je suis déjà en train d'oublier qui je suis.

-Moi non plus je ne sais pas qui tu es.

Qu'importe ce que l'on est, puisque de toute façon, il suffit parfois de peu pour perdre de vue ce que l'on est. Un regard et nous oublions qui nous avons été. Quelle différence cela fait ? Là d'où je viens je suis un parfait inconnu, sans passé ni présent ni futur. Et ici, même sans savoir qui je suis, je sais que je ne suis rien. Je suis un être lambda fait de chair et de sang. Je trouve cela risible de chercher son identité, si c'est pour la perdre entre les regards de ceux qui vous jugent.

-Tu as l'air d'être la personne la plus fun que j'ai jamais vu.

Ton sarcasme est aussi mauvais que l'intérêt que tu me portes.

-Oh tu sais, je n'existe pas.

Quoi ?!

-Tu te parles tout seul en fait, t'es juste en train d'oublier tout ce qui t'arrive.

C'est peut être pas si mal. J'ai envie de tout oublier. Ce qui m'arrive... tout le monde... moi même... le néant. C'est reposant...

-C'est quoi la dernière chose dont tu te souviens ?

Je n'ai pas envie de me souvenir...

-Tu l'oublieras de toute façon. Fait un effort...

Le visage d'un homme, les traits dur et en colère. Des fers, appliqué sur mes mains... une pièce froide, petite et malodorante... une solitude évidente, la peur se mêlant au désespoir. Des questions non résolu, une trahison épuisante. Un cœur déchiré, et une cage, dans laquelle je pourri. Et puis... l'espoir... quelqu'un, quelqu'un en qui je peux avoir confiance. Qui me tire loin de cet endroit froid et misérable. Mais je suis vulnérable, je n'ai plus rien, et on me blâme. On me blâme de tout et n'importe quoi. Est-ce un rêve ? Un cauchemar ? Mais la peur est réelle, elle me tient. Je ne sais plus quoi faire et pourtant, l'être est là, il me soutient, même si son silence lui est imposé. Et il m'aide à quitter cet endroit, pour revenir parmi les miens. Un appel, une amie inquiète, maintenant apaisé. Et je me sens coupable, coupable de les avoirs inquiété. Une mère désespéré, des pleurs qui me laisse coupable. Une colère qui stagne, contre celui qui m'a fait coupable. Car si mon cœur était à la bonne place, le sien n'était qu'une façade. A quoi bon aimer...

-Je me le demande.

Et pourtant je ne peux m'y empêcher. C'est si stupide d'aimer ce qui t'empoisonne. Et pourtant tout manque, une odeur, une présence, une voix, un sourire, une mimique. Mon corps et mon cœur demande, mais il a trop souffert pour pardonner. Et pourtant, il est capable de pardonner. Mais pas cette fois ci.

-Tu refuses d'accorder ton pardon ?

Ce n'est pas exactement ça. Si seulement tout cela ne s'était pas produit. Mon coeur ne souffrait d'aucun manque. Et même si c'est injustifié, on en revient à se haïr soit même. Au final, c'est soit-même qu'on arrive pas à pardonner.

-Je crois que tu en a assez fait. Aller, tu peux te reposer maintenant.

De quoi on parlait déjà ?

-Que tu voulais te reposer.

De quoi on parlait déjà ? Et sinon, t'es qui ? Et moi, je suis qui ? Je suis quoi ?

-Quelqu'un qui veut dormir.

Je suis un peu fatigué, je sais plus pourquoi, ni de quoi on parlait. Mais je suis trop fatigué pour savoir.

-Alors dors.

C'est quoi être quoi ? Pourquoi je suis fatigué ? Pourquoi...