Kliinik, le Royaume Hôpital

[Père Castor]

Kliinik
Le Royaume Hopital

"Mawie Théwèse, y a la chambre 106 qui sonne..."

*Le Royaume Hopital, dit Kliinik, ne s'étend pas plus loin que les grilles qui ceinturent son parc et se compose en tout et pour tout que dudit parc, de son bâtiment principal et de quelques annexes, soit un royaume à la taille des plus humbles dont les connaisseurs vous diront pourtant que c’est déjà beaucoup trop.

Nous ne leur jetterons pas la pierre.

Ancré au beau milieu de ce qui a dû être autrefois un vaste jardin entretenu s’étalant sur plusieurs hectares se dresse un monstrueux bâtiment tentaculaire de plusieurs étages s’étirant en tous sens par de multiples ailes et dont les entrailles se découpent en services, salles et sections diverses, reliés les uns aux autres par un dédale de couloirs tortueux qui se tortillent entre les murs du bâtiment et parfois même au-delà. Le tout baigne dans une ambiance aussi poisseuse que malaisante que n'arrange pas les lumières vacillantes des ampoules épuisées et des néons à l'agonie, le désordre organisé ambiant, les traces et tâches étranges dont les teintes rougeâtres ne laissent que peu de doute sur leur nature et les bruits lugubres qui résonnent sans qu'on puisse vraiment en déterminer la provenance.

Le parc n'est guère mieux, vaste jungle chaotique à la végétation aussi épaisse que sauvage qui a reprit ses droits depuis bien trop longtemps. Difficile de dire ce qui s'y cache mais aux cris qu'on peut y entendre, nul doute qu'une promenade dans les hautes herbes est à proscrire. Quant aux annexes, bâtiments perdus au milieu de cet océan d'herbes sauvages, ils ne détonnent pas du reste et font parfois même pire.

Le moins que l'on aurait pu attendre de cet endroit, c'est qu'il soit abandonné.

Malheureusement, ce n'est pas le cas... Et tout son personnel à hâte de vous recevoir.

[Krasghârn]

Bon.

Enfin, nous touchions à nôtre but.

Quoique, pas vraiment.

Ce n'était pas la fin. Ce n'était même pas le commencement de la fin. C'était, cependant, ptet bien la fin du commencement.

Bref.

Arrêtons de citer des racistes alcooliques notoires, et étirons-nous. De la station de métro, j'étudiai nôtre cible en faisant les cent pas sur le quai, et en attendant mes camarades. De là où j'étais, je détaillai la zone, les individus éventuellement présents, et les points d'accès.

Ce soir, on va bien golri.

[Nicomanga]

*La veille, Nico n'avait qu'à peine aperçu leur ligne d'arrivée avant de se réveiller. L'impression qui lui était restée au réveil, était un malaise violent. En ouvrant les yeux lors de cette nouvelle nuit, cette impression se confirma, ajoutant par ailleurs l'intuition qu'il ne devrait pas être là. Il s'approcha de Kras, s'attendant à voir dans les ombres des fenêtres du bâtiment le prochain meurtrier digne d'un slasher américain.*

- Salut... Je ne sais pas si tu as retrouvé la mémoire. Tu es sûr que c'est bien là que tu voulais venir ? Je ne le sens pas du tout ce royaume. Ou bâtiment. Ou peu importe ce que c'est d'ailleurs...

*Le regard de Nico se tourna vers l'hôpital à nouveau, trahissant malgré lui une inquiétude croissante.*

[Salow]

Salomé s'endort en pensant à Krass. Il est toujours dans sa tête. Toujours. TOU-JOURS. Enfin, c'est surtout que Kliinik, c'est sa mission, son goal, son kiff, sa quête, son amour, sa gloire, sa beauté, sa liberté. Donc certain qu'il est tout excité et qu'il s'est endormi le premier.

Yes indeed !

Elle arrive sur le quai de la gare de Kliinik et le voit en train de faire les cents pas, en compagnie de Nico. D'ailleurs, si jamais elle a encore les effets de mémoire perdue de la veille, heureusement que celui-là leur faisait des exposés réguliers et que Poivre se souvenait du bidule aussi. Bref, Eustache s'affaire aussitôt sur le corps de son invocatrice, et celle-ci déglutit en ressentant la glauqueness de l'atmosphère lui titiller les entrailles.

Pas de temps à perdre, nous sommes en zone 3 ! Je te fais illico ton fouet, un yoyo, et tes protections aux bras.

Alors que l'araignée se dépêche de tisser tout cela en dansant autour du corps de la voyageuse, cette dernière s'approche d'un air méfiant à jeter des coups d'oeil à droite et à gauche en direction de Krass et Nico, puis lève une main.

- Yo. Bien ou bien ? Ça va, c'est pas trop lugubre comme décor, ton royaume.

Sarcasm detected.

[Krasghârn]

Je soupirai en faisant craquer mes doigts.

-Bah, on m'avait dit un HP, et le nom correspond... Après, c'est sûr que les hostos sont pas, dans l'imaginaire collectif, associés à des pensées positives... C'est ce qui a dû valoir à Kliinik son statut de royaume cauchemar.

Je me raclai la gorge; certes, j'avais confiance en notre petite expédition, mais le bon stress pré-opé était bien là.

-Et ouais, pas de souci côté mental, les effets du royaume de l'Oubli sont bien dissipés.

Je fis craquer mon cou. Oui, j'aime me faire craquer les articulations, et je vous merde.

-Bref, avec un peu de chance, on va pouvoir papoter tranquillou avec le taulier. Autrement, bah, euh... Pas mécontent d'avoir fait du commerce...

Je tapotai la lame à ma ceinture.

[Inyo.0]

la dernière vision de notre nuit ne m'avait guère enfin inspiré. Mais quand un petit pédestre s'engage dans une quête à la con il va jusqu'au bout.

POUF

j'apparus donc sur le quai de la guerre. la vision de notre objectif me mis la chair de poule. Une partie du groupe était déjà arrivé. je les rejoignis donc. en écoutant la conversation commencer. voyant Salow et ....son partenaire s'équiper je fis de m^me en me xénomorphant.

-Commença autrement, tu veux dire que les habitant de ce royaume ne sont pas d'amicale fêtard qui accueil les étranger avec bonté et chaleur dans le but d'améliorer l'entente entre les peuples?

dis je façon ironique que tout le monde devrais noté.

[Père Castor]

* Pour l'heure, le petit groupe se trouve encore sur le quai de la station, laquelle a l'air aussi abandonnée que possible. L'endroit semble vétuste, n'ayant clairement pas vu l'ombre d'un balai ou d'un réparateur depuis des lustres, et, si le métro ne s'y était pas arrêté la veille, les voyageurs auraient légitimement pu penser que cette station n'était plus desservie. Il y a des papiers qui traînent ici et là, roulant parfois sous l'effet d'une quelconque brise qui balaie le quai, certains sièges sont fendus voire manquants, le guichet est fermé et, sur la pancarte accrochée à la vitre, on peut lire "momentanément absent" sous une couche de poussière épaisse d'un doigt.

Derrière, ce n'est pas mieux : le groupe peut apercevoir une allée sablonneuse d'à peine six mètres qui mène à un grand portail en fer forgé de quatre mètres de haut au dessus duquel est sculptée en fer l’inscription "KLIINIK". Il mène à ce qui pourrait être un parc, mais la végétation est trop imposante pour vous permettre de discerner d'ici un éventuel chemin qui serpenterait à travers les hautes herbes.

En observant bien, au loin, ils peuvent même apercevoir les étages d'un gigantesque bâtiment à l'air tout aussi abandonné que la station de métro ci ce n'est pour les 3, 4 fenêtres où l'on peuT apercevoir une lumière faiblarde.*

[Klems]

*Nous arrivons à Klinik. Je regarde Kras.*

- On y est. Depuis le temps qu'on en parle. ça fait un truc. Je sens que ça va pas etre de tout repos. Content de découvrir ça avec toi.

*Puis je regarde l'environnement, qui a l'air aussi paumé et desespéré que son nom et ses rumeurs semblent l'indiquer. Tout est calme. Je m'équipe de mes poings américains, prêt à me défendre si quelqu'un déboule un peu trop vite. Après tout, nous sommes dans un Royaume cauchemar.*

[Krasghârn]

-Héhé, ouep, tout pareil.

Une fois que tout le monde serait là, je parlerai à la meute.

-Du coup, les kheys, visiblement on va devoir traverser un jardin un peu sheitanique, où on aura un champ de vision limité. Je peux détecter d'éventuels danger, tant qu'ils sont conscients, mais faudra se méfier des embuscades. J'propose de passer devant avec Klems, pour ouvrir le chemin. Il nous faudrait un bon combattant à l'arrière pour gérer en cas de retraite.

Ah, et puis, c'un royaume qu'est au-moins en partie lié à l'esprit. Donc faites gaffe à vos têtes, on a vu hier que des royaumes peuvent déjà nous affecter; au mointre truc chelou qu'on ressent, on se tient au courant, ça vous va ?

[Inyo.0]

Je hôchai la tête et fit teinter mes griffes entre elle.

-je vais fermer la marche.

J'ai quand-même eu un petit flash back ou dans certains film le gars qui ferme la marche disparaît sans que le reste du groupe sans rende compte.

[Nicomanga]

*Tout le monde semblait être prêt à en découdre avec ce royaume. En entendant les mots de "royaume cauchemar", Nico comprit davantage pourquoi on appelait ces royaumes ainsi. Les autres voyageurs semblaient rassurés, sur le qui-vive, et prêts à accueillir n'importe quelle menace. Mais pas lui. Car concrètement, si quelque chose ou quelqu'un de dangereux les attaquait, ils avaient des armes et outils pratiques pour les attaquer. Mais pas l'indolore. Ne pas ressentir la douleur pouvait être un avantage, mais pas pour se défendre efficacement... Par ailleurs, Kras avait mentionné le fait que le danger concernait la psyché de manière générale. Qu'est-ce qui l'assurait que ses compagnons n'allaient pas se retourner contre lui, manipulés par une force puissante ? Que faire face à Klems doté de cornes et de poings américains sur des poings puissants ? De Salow avec son araignée qui pouvaient le neutraliser sans difficulté ? D'Inyo avec ses capacités d'alien terriblement efficaces et lacérantes ? Ou encore de Kras qui pouvait faire de n'importe qui des marionettes manipulables ? Et qui sait ce que le pouvoir corrupteur de Poivre pouvait laisser comme séquelles ?

Nico accompagna ses compagnons, empli d'inquiétude. Il s'installa au centre du groupe, suivant la stratégie de la veille, se demandant si cette position permettait de prêter main forte à tout le monde, ou si elle le rendait vulnérable à tous.*

[Salow]

Salomé grimace, poings sur les hanches, balayant les environs d'un regard mitigé. Ouaip, ça pue. Elle contracte la mâchoire d'inquiétude lorsque Krass informe qu'il est possible que le royaume décide d'atteindre leurs esprits. S'il y a bien une chose que Salomé NomDeFamilleSuédois déteste par-dessus tout, c'est la sensation de perdre le contrôle de sa tête. C'est qu'elle y passe tellement de temps, qu'elle y a construit tellement de bordel et déconstruit beaucoup d'autres, faudrait pas qu'un bidule viennent tout faire foirer.

Tout va bien ?

Yep. Juste méfiante. J'le sens pas ce royaume.

Pas "juste méfiante", Salomé, tu ne me la fais pas à moi. C'est bien que tu aies peur, quelque part. Mais ne la laisse pas te monter à la tête, sinon, mes pattes à couper que tu seras d'autant plus sensible aux effets pervers de ce royaume.

Les bros se mettent en marche ; Klems et Krass prennent la tête, Inyo assure les arrières. Nico se positionne au milieu. Salomé prend une profonde inspiration pour calmer l'angoisse qui commence à naître en elle, puis rejette le tout en une expiration relaxante. L'état d'esprit de l'invocation l'aide ; elle cherche à puiser dans son calme.

T'as raison. Même si ça me fait chier de prononcer ces mots.

Tu ne les prononces pas, tu les penses héhé ! C'est encore mieux !

Après quoi - et en attendant que Poivre pop en second ailier -, elle décide de rejoindre Nico au milieu. Elle fronce les sourcils en captant que lui non plus, n'a pas l'air très rassuré. Son regard le reluque de haut en bas, et l'arachnéenne remarque qu'il n'a pas l'air d'avoir d'arme. Percevant la pensée de son invocatrice, et se sentant d'humeur solidaire, l'araignée saute sur la ceinture de l'indolore, et vient lui confectionner un fouet - tout comme celui de Salow ! Ou Indiana Jones, au choix.

- Tenez, mon brave. De quoi fouetter, étrangler, attacher et bien plus encore, vos ennemis. Espérons que l'on n'ait pas à en venir jusque là, bien entendu.

Salomé agrémente tout ça d'un big smile avec un pouce en l'air, avant d'ajouter à l'assemblée.

- Avec Eustache on va se concentrer pour voir si on perçoit du mouvement autour de nous. Normalement, on devrait pouvoir couvrir un assez large périmètre pour avoir le temps de réagir un minimum si quelque chose décide de nous sauter dessus.

Sur ce, la jeune femme fixe son regard sur un point à l'avant, et laisse les sens de son araignée prendre le dessus, la submerger. L'araignée, ayant terminée son tissage, se positionne sur le sommet du crâne de la voyageuse, et en fait de même.

On retente la fusion qu'on a fait au Royaume du Chiffre et du Hasard ? Avec moins de choses à gérer, ça devrait être un peu plus aisée à préparer, huhu.

Fusion ? Tu veux dire quand j'ai possédé ton corps ? Cette fois, visons une harmonie un peu plus égalitaire. Harmonie, tiens. Ce sera le nom de cet état.

Lol. Une fusion, quoi. Let's do that, bitch !

Et ils tentent de se fondre l'un dans l'autre (ew.) tout en se focalisant sur leurs deux assortiments de sens. Saloméstache se concentre, à l'affut, essayant de percevoir quelconques vibrations, frétillements de flux d'airs, bruits, mouvements, et j'en passe.

[Krasghârn]

Bon, tout-le-monde semblait trouver sa place dans la formation. Nickel.

-Bon, si vous vous souvenez du plan d'hier en cas de grabuge, on part là-dessus. J'propose d'attendre Poivre, puis go in.

[Poivre]

*Pouf*

Je popais donc à côté de Kras, et du groupe.

-Yop, désolé pour mon retard. Soirée gaming qui a mal tournée, un vrai traquenard... Quelqu'un pour me faire un recap?

(Recap qui sera bien évidement mis sous ellipse hein, j'peux aussi lire ce qui a été dit mais c'pas roleplay)

[Krasghârn]

Je brieffai donc l'épice qui venait d'arriver, avant de donner un coup de menton vers les grilles.

-Tout-le-monde est chaud ? On y go ? Pas de jugement si vous changez d'avis maintenant, mais une fois dedans, ça sera probablement trop tard pour faire demi-tour !