KRAS / INYO* La porte la plus proche se trouve à un mètre sur la droite, ce que ne fait pas beaucoup de trajet sur l'itinéraire Tom Tom qui t'indique qu'il n'y pas de péage mais que, quand même; il faudrait être plus spécifique sur le gloububoulgu. De toute façon, dans l'océan et de plantes qui ont leur propre bulle, c'est difficile d'estimer à quelle distance et à qui appartient telle ou telle boule.
Le groupe se rue donc sur la porte et s'engouffre dans la pièce avant de refermer ladite prote, coinçant moulte tiges dedans qu'il va falloir trancher/fondre pour achever de verrouiller tout ça.
La pièce dans laquelle il se trouve désormais est un bon vieux bureau avec sa paperasse, sa photocopieuse , son imprimante, sa plante verte, son bol à trombine et surtout sa secrétaire, qui n'est pas sans rappeler la charmante hôtesse d'accueil répondant au doux nom de Jeanne que vous avez croisé tantôt.
Le fait que les deux soient des zombis doit y être pour beaucoup, d'autant que leurs boules sont identiques en termes de sentiment.
Jeanne n°2 vous regarde donc de ses yeux - oui elle en a deux, elle- et... rien. Elle attend*
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SALOW
* Salomé, qui était clairement partie pour mourir en hors champs avec un petit camarade, finit donc sa mise à jour windows 11 et se reconnecte dans un ascenseur en partance vers l'inconnu mais surtout vers un étage au pif. Encore plus au pif maintenant qu'elle a appuyé sur tous les boutons, y compris sur le bouton de l'appel à un ami (aussi appelé assistance technique pour le monsieur qui est coincé dans l'ascenseur ).
Pour information, la vie d'Eustache est pleine de péripéties et de couleurs bariolées depuis qu'il s'est bouffé une demi bonbonne de spray Raid dans la truffe et que son corps recroquevillé a fini dans la corbeille à papier voisine. Il a bien prévenu son invocatrice tantôt, mais cette dernière étant occupée à gravir des escaliers pour sauver son cul, le message est parti sur le répondeur. Déjà qu’il est toujours en vie, il ne va pas chipoter. *
La connexion avec l’esprit de bête est donc aussi intense à vivre que difficile à maintenir mais si la voyageuse tient absolument à vivre dans le déni d’une situation délicate à base d’ascenseur vers l’enfer et à profiter à peu de frais du trip à l’insecticide de son acolyte, elle peut tenter de se concentrer d’avantage sur la connexion. Pour se connecter dans l’autre sens en revanche, cela demande un minimum d’implication de la part d’Eustache et, ce dernier ayant déjà bien du mal à rester connecté à la réalité, il faudrait attendre qu’il redescende de son trip, au moins à un stade où il n’entend plus les couleurs.
Par contre, il est tout à fait possible d’annuler l’invocation puis de réinvoquer dans l’ascenseur un genre de boule jaune recroquevillée en amas de pattes qui « beuuuuuuuuuuuuuuuuuuh » d’un air malade, ce qui va très bien avec son invocatrice au museau ensanglanté qui fait fleufleufleu quand elle parle .
Tel maître, telle invocation.
Tandis que Salow fait le choix qui lui sied le plus concernant le devenir d’Eustache, son devenir à elle – et à Nico, qui est là aussi, faites lui un coucou – se joue dans son coin tandis que l’ascenseur s’arrête tout seul à un des étages au pif que Salow a pressé. Les portes s’ouvrent sur le même type de couloir que plus tôt, dans le même état général que le bâtiment. Il n’y a personne en vue.*