*Ils sont bruyant... je voulais une nuit tranquille. La vache ! C'est fort ce truc !*
Petit moment de blanc.
*Je vais reprendre un second.*
-Mm ?
Gabriel soupira. Il avait espéré une nuit calme avant de se préparer aux horreurs de la guerre. Son verre était à moitié vide, il était encore sobre. Ses oreilles encore valide écoutaient avec attention la conversation de ses voisins. Et bien qu'il souhaita ne pas s'y attarder, son cerveau encore valide l'y contraint. Celui qui se trouvait à coté de lui parla et le cœur de Gabriel ne fit qu'un bond. La raison était simple... une paire de fesse était immédiatement apparu dans son esprit. Cette forme, cette fermeté, cette rondeur ! Pas de doute, un tel cul parfait ne pouvais être que...
*Cette pair... voix ! Moony ?! Putain ! C'est vraiment toi ?!*
Ses yeux étonnés fixait le jeune blond qu'il avait déjà vu pendant le nouvel an. Sa bouche s'ouvrit pour laisser passer un son inaudible. Ne sachant pas quoi dire, ni faire, il se contenta de les écouter en gardant la même expression de surprise. Deux blonds. Le premier lui était familier, c'était même un de ses amis. Le second, moins. Sa tête ne lui disait pas grand chose. Il écouta les propos de Mace qu'il jugea bancal et assez abrupt.
*Sur une personne déprimée ça marcherait Moony mais regarde le... brisé par ses propres illusions. Je connais son regard, il doit ressentir le même vide que le miens... Dreamland est loin d'être un cadeau.*
Ses yeux dérivèrent ensuite vers l'inconnu qui, étrangement, ne s'énerva pas. Au contraire, il envoya calmement balader Moony dont la thérapie s'était soldée par un échec. Gabriel se leva de son siège, emportant son verre, puis se dirigea vers eux.
-Tu ferais un mauvais psy Moony.
Il fit un sourire moqueur et posa sa main sur son épaule. Geste à laquelle le cyborg sourit, il ne s'attendait clairement pas à retrouver Kiel à Dreamland et en fut agréablement surprit. L'aide apporté était également la bienvenue, son camarade étant plus apte que lui à tenir ce genre de discours.
- J'ai toujours été mauvais avec les mots.
Il tira une taffe et laissa faire son pote, plein d'assurance.
-Je m'en occupe.
Le jeune homme anticipait d'avance la réaction de son ami et cela le faisait sourire.
-Je m'incruste si cela ne vous dérange pas, je ne voudrais pas paraître impoli.
Son regard se tourna vers le pauvre homme.
-Tout d'abord, pardonne mon ami. Il est pas bien méchant, il a juste plus de muscle que de cervelle.
Et oh !
- Pute.
Il fit un petit rire pour casser l'ambiance tendu qui s'était installé.
-Ne lui en veux pas, il cherchait à te réconforter. A sa manière. C'est vrai que Dreamland est un monde dont les possibilités sont plus grande que notre monde. Mais pour certain, c'est un poison.
Son regard calme croisa le sien, il posa sa tête sur sa main.
-Un carcan dont tu ne peux t'évader, une prison. Une malédiction qui assèche tes espoirs et nourris tes craintes. Pourris ton cœur jusqu'à ce que ne subsiste que doute et amertume. Je suis d'accord avec toi, mais il y a une chose dont je ne peux accepter. Je te trouve bien dur avec toi même.
Son regard se posa sur son verre qu'il n'avait pas encore fini.
-Moony a raison, tu baisses les bras trop facilement. Je pense que tu es tombé dans ton propre piège. Les voyageurs oublient un simple détail qui pourtant est très présent dans nos vie, onirique ou réel.
Il planta son regard hypnotisant dans ceux de Nico.
-Nous ne sommes pas infaillible. Pauvres créature que nous sommes, nous perdons, échouons, ratons et le prix que nous payons pour nos échecs est parfois terrible. Tes yeux à toi me disent que tu as travaillé dur pour obtenir un résultat satisfaisant mais que tes efforts ne sont pas parvenu à tes attentes.
Il prit une pause et but une gorgée.
-Nous sommes voué à échouer, puis à recommencer. Jusqu'à ce que nous arrivons à notre but. Notre monde a été battit sur des échecs, c'est le cas pour toi. Si tu te laisse bouffer par la dépression, tu insultes tout ceux qui ont travaillé avec toi, tout ceux qui se sont sacrifié pour toi. Vas-tu abandonner et laisser leurs efforts pourrir dans l'oubli ? Ou te ressaisir, finir ce verre et te battre contre tes propres démons ? Je préfère souffrir que de laisser les ténèbres m'envahir, et crois moi, le monde réel et Dreamland sont tout aussi éprouvant l'un que l'autre. Parfois, je me demande si ça n'aurait pas été mieux d'être rêveur que voyageur. Mais maintenant que je suis voyageur, je refuse de me laisser torturer par la moindre erreur que je fais. Et j'en ai fais des erreurs, j'ai failli causer la mort de mon mentor plusieurs fois. S'il n'avait pas cru en moi, je serais surement déjà mort ou au bout d'une corde, rongé par mes faiblesses et mes remords.
Il lui fit un très grand sourire.
-Tu as du coeur, il en faut pour ressentir autant de remord. C'est bien, ça te fera avancer et je doute pas que tu arriveras à faire face à tout tes problèmes.
Pendant ce temps, les pensées de Gabriel furent interrompus par Mace qui se leva subitement.
- T'as raison quasiment sur toute la ligne, je n'ai pas ton vécu, je n'ai pas ton expérience et je suis mal placé pour faire la morale d'autant que je ne te connais pas. Néanmoins, s'il y a bien une chose sur laquelle je sais avoir raison c'est que tout le monde a besoin de rêve. Sans ça, à quoi bon vivre ? Je suis peut-être naïf comme tu le dis, mais si être naïf signifie avoir des rêves et vouloir les réaliser pour changer les choses alors je préfère être naïf plutôt que de laisser tomber. Et tout ça, je ne le fais pas pour moi mais pour ceux qui compte sur moi, ceux qui sont en danger et qui ont besoin d'aide, qui n'ont pas la force de lutter. Moi je n'ai pas abandonné et je n'abandonnerai pas tant qu'il me restera un souffle de vie, j'ai des projets et je compte les réaliser. Alors tu peux rester ici, seul et dans tes pensées, ou me rejoindre avec mon ami à cette table là bas, dit-il en joignant le geste à la parole, et avancer. Je ne pense pas que tu ais quelque chose à perdre, au contraire, tu as tout à y gagner car le naïf que je suis à toute les raisons de vivre.
Il marqua une pause avant de conclure.
- Le choix est tiens.
Puis il se dirigea vers une table libre dans le fond de la salle, légèrement surélevé et donnant un bon angle de vue sur l'ensemble du bar. En passant, il aborda une serveuse sexy et en petite tenue et se commanda une bière.
*Cette pair... voix ! Moony ?! Putain ! C'est vraiment toi ?!*
Ses yeux étonnés fixait le jeune blond qu'il avait déjà vu pendant le nouvel an. Sa bouche s'ouvrit pour laisser passer un son inaudible. Ne sachant pas quoi dire, ni faire, il se contenta de les écouter en gardant la même expression de surprise. Deux blonds. Le premier lui était familier, c'était même un de ses amis. Le second, moins. Sa tête ne lui disait pas grand chose. Il écouta les propos de Mace qu'il jugea bancal et assez abrupt.
*Sur une personne déprimée ça marcherait Moony mais regarde le... brisé par ses propres illusions. Je connais son regard, il doit ressentir le même vide que le miens... Dreamland est loin d'être un cadeau.*
Ses yeux dérivèrent ensuite vers l'inconnu qui, étrangement, ne s'énerva pas. Au contraire, il envoya calmement balader Moony dont la thérapie s'était soldée par un échec. Gabriel se leva de son siège, emportant son verre, puis se dirigea vers eux.
-Tu ferais un mauvais psy Moony.
Il fit un sourire moqueur et posa sa main sur son épaule. Geste à laquelle le cyborg sourit, il ne s'attendait clairement pas à retrouver Kiel à Dreamland et en fut agréablement surprit. L'aide apporté était également la bienvenue, son camarade étant plus apte que lui à tenir ce genre de discours.
- J'ai toujours été mauvais avec les mots.
Il tira une taffe et laissa faire son pote, plein d'assurance.
-Je m'en occupe.
Le jeune homme anticipait d'avance la réaction de son ami et cela le faisait sourire.
-Je m'incruste si cela ne vous dérange pas, je ne voudrais pas paraître impoli.
Son regard se tourna vers le pauvre homme.
-Tout d'abord, pardonne mon ami. Il est pas bien méchant, il a juste plus de muscle que de cervelle.
Et oh !
- Pute.
Il fit un petit rire pour casser l'ambiance tendu qui s'était installé.
-Ne lui en veux pas, il cherchait à te réconforter. A sa manière. C'est vrai que Dreamland est un monde dont les possibilités sont plus grande que notre monde. Mais pour certain, c'est un poison.
Son regard calme croisa le sien, il posa sa tête sur sa main.
-Un carcan dont tu ne peux t'évader, une prison. Une malédiction qui assèche tes espoirs et nourris tes craintes. Pourris ton cœur jusqu'à ce que ne subsiste que doute et amertume. Je suis d'accord avec toi, mais il y a une chose dont je ne peux accepter. Je te trouve bien dur avec toi même.
Son regard se posa sur son verre qu'il n'avait pas encore fini.
-Moony a raison, tu baisses les bras trop facilement. Je pense que tu es tombé dans ton propre piège. Les voyageurs oublient un simple détail qui pourtant est très présent dans nos vie, onirique ou réel.
Il planta son regard hypnotisant dans ceux de Nico.
-Nous ne sommes pas infaillible. Pauvres créature que nous sommes, nous perdons, échouons, ratons et le prix que nous payons pour nos échecs est parfois terrible. Tes yeux à toi me disent que tu as travaillé dur pour obtenir un résultat satisfaisant mais que tes efforts ne sont pas parvenu à tes attentes.
Il prit une pause et but une gorgée.
-Nous sommes voué à échouer, puis à recommencer. Jusqu'à ce que nous arrivons à notre but. Notre monde a été battit sur des échecs, c'est le cas pour toi. Si tu te laisse bouffer par la dépression, tu insultes tout ceux qui ont travaillé avec toi, tout ceux qui se sont sacrifié pour toi. Vas-tu abandonner et laisser leurs efforts pourrir dans l'oubli ? Ou te ressaisir, finir ce verre et te battre contre tes propres démons ? Je préfère souffrir que de laisser les ténèbres m'envahir, et crois moi, le monde réel et Dreamland sont tout aussi éprouvant l'un que l'autre. Parfois, je me demande si ça n'aurait pas été mieux d'être rêveur que voyageur. Mais maintenant que je suis voyageur, je refuse de me laisser torturer par la moindre erreur que je fais. Et j'en ai fais des erreurs, j'ai failli causer la mort de mon mentor plusieurs fois. S'il n'avait pas cru en moi, je serais surement déjà mort ou au bout d'une corde, rongé par mes faiblesses et mes remords.
Il lui fit un très grand sourire.
-Tu as du coeur, il en faut pour ressentir autant de remord. C'est bien, ça te fera avancer et je doute pas que tu arriveras à faire face à tout tes problèmes.
Pendant ce temps, les pensées de Gabriel furent interrompus par Mace qui se leva subitement.
- T'as raison quasiment sur toute la ligne, je n'ai pas ton vécu, je n'ai pas ton expérience et je suis mal placé pour faire la morale d'autant que je ne te connais pas. Néanmoins, s'il y a bien une chose sur laquelle je sais avoir raison c'est que tout le monde a besoin de rêve. Sans ça, à quoi bon vivre ? Je suis peut-être naïf comme tu le dis, mais si être naïf signifie avoir des rêves et vouloir les réaliser pour changer les choses alors je préfère être naïf plutôt que de laisser tomber. Et tout ça, je ne le fais pas pour moi mais pour ceux qui compte sur moi, ceux qui sont en danger et qui ont besoin d'aide, qui n'ont pas la force de lutter. Moi je n'ai pas abandonné et je n'abandonnerai pas tant qu'il me restera un souffle de vie, j'ai des projets et je compte les réaliser. Alors tu peux rester ici, seul et dans tes pensées, ou me rejoindre avec mon ami à cette table là bas, dit-il en joignant le geste à la parole, et avancer. Je ne pense pas que tu ais quelque chose à perdre, au contraire, tu as tout à y gagner car le naïf que je suis à toute les raisons de vivre.
Il marqua une pause avant de conclure.
- Le choix est tiens.
Puis il se dirigea vers une table libre dans le fond de la salle, légèrement surélevé et donnant un bon angle de vue sur l'ensemble du bar. En passant, il aborda une serveuse sexy et en petite tenue et se commanda une bière.