[Zone 4] La Gare Perdue

[Père Castor]

*Rien à dire.*

[Nicomanga]

*La réponse du voyageur ne plut pas à Nico. Décidément, il ne comprenait pas son acte, et se dédouanait de toute responsabilité. Nico serra le poing de colère. Puis, il comprit que le voyageur était fugitif de son propre royaume... Mais qu'il ne faisait pas vraiment attention pour sauver sa tête. Plus le jeune homme parlait, et plus Nico bouillait de colère devant autant de naïveté à l'égard de Dreamland.*

Et dire que j'étais comme ça... Manquerait plus que ce soit encore le cas...

- Tu n’es peut-être pas Dolche, mais tu restes l’ancien Défroqueur de la Toundra, j’ai lu beaucoup de chose sur toi dans le mag. Et avant que tu ne me demandes comment je sais qui tu es, il s’agit juste de déduction via les articles du mag, ton pouvoir ainsi que les paroles du robot blanc.

*Nico arqua un sourcil.*

Zut, j'avais oublié les articles du mag. Il a fait le lien sans problème, forcément...

*Pour autant il ne souhaitait pas lui laisser croire que c'était bien lui. Il regarda froidement son interlocuteur et rétorqua :*

- L'ancien Défroqueur de la Toundra ? Je ne vois pas ce qui te fait croire ça. Il y a des milliers de voyageur de la disparition. Et les robots ne sont pas intervenus qu'une seule fois dans chaque royaume, donc on a très bien pu parler d'un événement dont tu n'as pas idée.

Quand bien même ce serait moi, qu'est-ce que ça pourrait bien te faire ?

[Dark Moon]

Aux expressions du Voyageur, le cyborg comprit que ce dernier étant en colère et ne comprenait pas son point de vue. Quand il leva un sourcil et changea de ton, passant de l’agacement à une certaine froideur, Mace sut qu’il avait fait mouche, malgré le déni de ce dernier.

Il haussa les épaules.

- Tu as raison, tu peux bien être quelqu’un d’autre, ça m’est égale. Je ne t’aurais pas laissé crever comme un chien. Et, qui que tu sois, ton pouvoir reste quand même sacrément puissant.

Le cyborg marqua une pause alors qu’il regardait Nico avec un air sérieux, essayant de taire l’étincelle qui brulait dans ses yeux. Mais ce n’était pas le moment pour ça. Pas encore.

- J’aimerai te faire une proposition mais nous ne sommes pas dans de bonnes conditions actuellement. Je ne sais pas ce que tu fais à Dreamland, mais moi je veux aider les êtres des rêves et les gens qui habitent ce monde. Ça peut te paraitre naïf et tu dois sans doute penser que j’ai complètement foiré ce soir. Tu as sans doute raison, d’ailleurs, et je vais prendre le temps de réfléchir à ce que tu m’as dit et en tirer les leçons qui s'imposent.

Mace se montrait conciliant, même s’il pensait avoir bien agit, il se peut qu’il aurait pu faire autrement et sauver plus de vie. Peut-être. Mais pour l’instant il avait mieux à faire et il avait déjà perdu trop de temps à discuter.

- Enfin bref, demain je vais au Royaume du Feu aider les rebelles à se libérer de la tyrannie des dirigeants des flammes, Asmodéhus n’est plus mais les dirigeants en place ont toujours les mêmes idéaux dangereux pour Dreamland et son peuple. Je t’invite à me rejoindre pour les aider si tu partages cette cause toi aussi.

Ses lunettes se placèrent devant ses yeux et on pouvait lire dans sa gestuelle qu’il n’allait pas tarder à quitter la ruelle. Il enchaîna rapidement pour ne pas laisser au Voyageur de la disparition en placer une. Il lui disait ça pour qu’il réfléchisse de son côté.

- Mais là on a déjà perdu beaucoup de temps à discuter et la ville se fait proprement retourner par le combat des robots. La vie des civils est ma plus grande préoccupation, alors je vais suivre les traces du combat et aider les personnes blessées et essayer d’en sauver un maximum.

Le cyborg était déjà prêt à foncer.

- A toi de voir si tu comptes me suivre ou pas mais il faut faire vite.

Et suivant la réponse de Nico, ils partiraient ensemble ou chacun de leur côté.

[Nicomanga]

- Non, demain j'ai autre chose à faire. Tout comme les nuits à venir. Figure toi que le ROyaume du feu n'est pas le seul royaume où c'est le bordel.

*Puis il observa le voyageur se préparer.*

- Mais là on a déjà perdu beaucoup de temps à discuter et la ville se fait proprement retourner par le combat des robots. La vie des civils est ma plus grande préoccupation, alors je vais suivre les traces du combat et aider les personnes blessées et essayer d’en sauver un maximum.

- A toi de voir si tu comptes me suivre ou pas mais il faut faire vite.


*Nico hésita. Il ne voulait pas avoir à faire au voyageur, mais les civils pourraient effectivement avoir à besoin d'eux à cause du combat des robots. Il pesta intérieurement, se dématérialisa, et avec lui Mace, et dit subitement tout en partant :*

- Je t'aide pour ce soir, mais après, ne m'approche plus jamais. Ou je jure que la prochaine fois, je te tuerai.

[Dark Moon]

Si le cyborg n’avait réussi à convaincre son camarade de fortune pour la nuit prochaine, au moins avait-il réussi à le mobiliser pour ce soir. On ne mentionnera pas la menace, c’était du détail.

- Ça me convient. Mais pas la peine de me faire disparaître, j’aurais besoin de mes bras pour déplacer les débris s’il le faut. Allons-y.

Mace mena alors son compatriote vers la place où c’était déroulé le début du combat, de là il serait facile de remonter les rues en suivant les traces de l’affrontement. Dès lors, ils pourraient tous deux essayer de sauver des innocents tout en tentant de mobiliser la population, si ce n’était pas déjà le cas.

[Père Castor]

*Les deux Voyageurs partent donc aider les éventuelles victimes de la grande bataille. La ville s'en était effectivement pris plein la tronche. Des trous dans le sol et dans les murs et les inévitables dommages collatéraux. Les robots étaient déjà loin, mais les échos de leur combat se faisait entendre.*

[Nicomanga]

*La ville était à feu et à sang. C'était effrayant. Nico stoppa son pouvoir, car il savait qu'il n'en aurait pas besoin. Il s'arrêta un instant et observa les ruines qui lui faisaient face. Des bâtiments détruits, des gens blessés, d'autres sans doute morts... Il ne disait rien. Il était usé par tant de violence à l'égard de populations qui n'avaient rien demandé.

Puis il se concentra à nouveau sur sa nouvelle mission, aider ces civils. Il observa donc les bâtiments, et tendit l'oreille autant que possible, à la recherche de personnes appelant à l'aide, ou gémissants de douleurs. Il souhaitait aider ceux qui se trouvaient sous les décombres des immeubles.*

Pourquoi est-ce que ce genre de choses arrive si souvent ?, *se demanda-t-il, attristé.*

[Dark Moon]

Les deux Voyageurs arrivèrent rapidement sur les lieux où s’était déroulé le combat, il ne restait que les ruines fumantes, des bâtiments détruits, des cratères parsemés la place et on pouvait entendre les râles des mourants ainsi que les cris de détresse des blessés et des gens cherchant de l’aide.

On aurait dit qu’une guerre s’était déroulé dans la ville et, pourtant, ce n’était l’œuvre que de quatre robots du Royaume Technologique, c’était effrayant.

Putain…

Le cyborg ne savait pas quoi dire devant le spectacle qui se déroulait devant ses yeux mais rapidement la colère le gagna et lui donna la force d’agir.

- Je m’occupe de ce bâtiment là-bas, dit-il en désignant un tas de ruines où on pouvait apercevoir une gamine pleurer toutes les larmes de son corps, dispersons nous pour couvrir une zone plus large, on avancera au fur et à mesure vers le combat.

Après avoir donné ses directives, Mace se dirigea rapidement vers le bâtiment et la gamine. Cette dernière, écorché de partout et couvertes de poussières, étaient à genoux devant un tas de débris d’où un bras dépassait. Déplaçant ces derniers, le jeune homme tomba sur le corps d’une femme, sans doute la mère de la gosse, qui ne s’en était pas tirée. La mâchoire du cyborg se contracta douloureusement devant cette vision.

Il prit la gamine dans ses bras et lui masqua la vue du corps. De là, il chercha des gens qui traînaient dans le coin, hagards ou à la recherche de quelqu’un ou quelque chose. Confiant la petite à un petit groupe de créatures des rêves qui semblaient être là pour aider, il essaya de regrouper du monde et d’organiser les secours.

C’est de cette façon que le cyborg passerait le restant de sa nuit sauf intervention mjesque.

[Nicomanga]

*Darky partit alors de son côté aider des gens, et Nico du sien.

Il entendit une voix étouffée venant des décombres d'un autre bâtiment. L'amas de poussière et de ciment semblait lourd, et s'il faisait tomber une partie, le reste chuterait, et risquerait d'achever la personne. Le voyageur s'approcha un maximum des ruines, se concentra, souffla un bon coup, et posa sa main sur les débris. Il lâcha alors d'un coup détonnant son pouvoir sur un maximum de décombres.

En revanche, si son pouvoir n'était pas assez puissant pour tout faire disparaître, il foncera aussi vite que possible vers le ou les corps, et les dématérialisera. Voire lui aussi s'il risquait d'être blessé également.

Si tout les victimes et le Défroqueur étaient dématérialisées, il stopperait son pouvoir sur les décombres pour économiser ses forces, et sortir un à un les blessés.

Mais bien sûr, s'il avait réussi à tout faire disparaître sans problème, il récupérera les personnes enfouies sans crainte.*

[Père Castor]

*Boooooon ! On va y aller sur le mélo genre scène de guerre à Gaza après le passage de Tsahal. Tout n'est pas forcément en miette avec des gens sous les décombres qui pleurent ou implorent qu'on les achève. Il y a juste quelques trous dans le sol et dans les murs mais tout n'est pas défoncé et les blessés sont rare. Beaucoup ont réussi à fuir et la garde locale était de toute manière intervenue le temps que Mace et Nico se mettent d'accord. Leur aide est bien évidemment la bienvenue et les Voyageurs font de leur mieux pour accompagner quelques blessés mineurs vers une zone moins altéré par le combat entre les robots.

La garde leur indiquera que le combat des robots s'est éloigné des habitations et qu'il ne devrait pas y avoir de problème.

Bref si les Voyageurs ne font rien d'autres, ils pourront se réveiller et passer à autre chose.*

[Nicomanga]

*Bon en fait ce n'était pas la fin du monde. Nico était donc simplement ennuyé. Mais heureusement les dégâts restaient limités. Les deux voyageurs étaient donc la population... Et pouf, le Défroqueur se réveilla!*

[Dark Moon]

Dommage pour le narrateur, il avait une bonne vision des choses style Gaza justement. Mais c’était bien mieux pour le personnage, donc on ne va pas s’en plaindre. Par flemme d’éditer, nous dirons que l’une des rares victimes était le cas cité plus haut mais que ce dernier restait isolé.

En ce qui concerne l’organisation des secours, une garde en place se chargeait déjà de l’évacuation de la zone et la gestion des blessés ce qui, il faut le dire, était le minimum pour un Royaume de Zone 4. L’intervention des Voyageurs n’en fit que plus simple.

Le cyborg aida ainsi la populace jusqu’à la fin de sa nuit.

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Dans son lit, le jeune homme se réveilla et, après une bonne douche, passa une journée ennuyante entre connexion internet daubé, pc en mousse et mémoire à la con. Il avait hâte de retourner à Dreamland et d’attaquer les choses sérieuses.

[Père Castor]

*Sortant des ruines fumantes d'un bar. Un homme toussote et secoue la main devant lui.*

-Hé bien ! C'était moins une ! J'ai failli y passer avec cette bombe !

*Par réflexe, il voulut porter une main à ses bacchantes... Mais elles avaient brûlé avec l'explosion.*

-On vit une époque dangereuse. D'abord le village et maintenant ce bar ! M'enfin ... J'espère que notre ami aura réussi à s'en sortir !

*Et Ezio les bon tuyaux s'éloigne des ruines du bar.*

[DarkDog78]

RP rêveur : Chapitre IV

/C'est quoi ce bins !/

*Ce qui s'offrait à moi n'était pas commun,j'avais déjà vu des cimetières dans ma vie mais alors un cimetière de trains c'était bien la première fois.Je marchais donc entre les carcasses métalliques en faisant attention de ne pas me blesser avec les innombrables débris qui jonchaient le sol.Un détail m'intriguait,les rames étaient vraiment dans un sale état,certaines d'entre elles étaient coupées en deux,d'autres étaient carrément éventrées sur tout leur longueur.Autant dire qu'il n'y avait pas que les ravages du temps qui avaient poussés ces trains aux oubliettes.*

/Je ferais peut être mieux de me barrer..../

*Malheureusement la curiosité était en train de remporter sur la peur et je continuais mon exploration en avançant toujours plus profondément dans les entrailles du cimetières.*

*Toc toc !*

*Le bruit me fit sursauter,j'avais l'impression que quelqu'un ou quelque chose tapait sur une structure métallique.En me rapprochant du bruit je me rendis compte qu'il émanait d'une carcasse relativement bien conservée par rapport aux autres et d'où émanait de la lumière.Je fais marche vers le wagon et je colle ma tête sur une des vitres cassées pour voir ce qui s'y passait...Dans un coin deux petits monstre étaient en train de trifouiller des pièces en fer et de fabriquer ce qui semblait à première vu être des explosifs.Ils avaient une dégaine assez particulière,avec leur chapeau de cow boy sur la tête,leurs santiags et le foulard autour du cou on aurait pu penser qu'ils sortaient tout droit d'un western des années 60*

Avec ça Billy,on est sûr de faire péter le prochain train et de ramasser toutes la cargaison !

Tout travail mérite son dû Georges ! J'ai hâte qu'on se remplisses les fouilles pour se tirer de ce cimetière moisi.

*Des vrais gangsters,c'était vraiment cool j'avais toujours voulu détourner une diligence ou bien participer à un duel de cow boy.*

Je peux me joindre à vous ?!

*Oups ça m'avait échappé,j'avais pensé à haute voix.*

C'est qui lui Billy ?

Je ne sais pas mais fume le ! S'il nous balance le maître des lieux va nous le faire payer.

*Joignant le geste à la parole,le dénommé Georges dégaina son colt et tira plus vite que son ombre.Je ferme les yeux pour ne pas voir la mort arriver,sauf que lorsque je les ré ouvre je vois les murs de ma chambre.Ce n'était qu'un mauvais rêve.*

[Marvan]

Je m'affale sur mon lit, éreintée par une journée de travail. Et quel travail...

- Bon, tu vas pas rester plantée là?

Je sursaute, m'apercevant que mes pas n'ont su franchir le seuil de la porte. Mon premier jour en réanimation... Et donc mon premier patient dans le coma. Je prends une grande inspiration, et suit le chef qui m'accorde à peine un regard. Il ne dit rien, et c'est tant mieux : mon esprit est complètement accaparé par les bruits qui sortent de la chambre. Le respirateur m'évoque les reflux répétitifs d'une mer mécanique, et je reste un instant accaparée par ce tuyau énorme qui sort de sa bouche. Bien sûr, ce n'est pas la première fois que je vois tout cela, mais il y a ici une ambiance qui me met mal à l'aise. Aux vagues dénuées de romantisme s'ajoutent les "bip" incessant du monitoring, et je regarde d'un air morne la ligne verte tressauter de son rythme régulier.

- Qu'est-ce qui lui est arrivé? demandai-je d'une voix blanche, sans même savoir s'il y avait encore quelqu'un dans la pièce pour me répondre.

C'est un homme, la trentaine, caucasien comme on dit. Il n'a rien de plus que les autres dont j'ai pu m'occuper, si ce n'est que c'est bien le premier à ne pas ouvrir les yeux pour me dire son nom. Je fais encore partie des soignants qui ont la lubie étrange de vouloir entendre de la bouche du patient ce qui a bien pu lui arriver.

- Accident de train.

- De train? m'exclamai-je.

L'infirmier pousse un soupir sans méchanceté, sort sa relève et me lance un sourire contrit.

- Apparemment, il est resté bloqué sur la voie avec sa voiture, et s'est fait percuter par un train.


Je me redresse, attrape ma liseuse dans le but de me distraire, en vain. Cette histoire ne cesse de me venir en tête. Se peut-il que... D'un mouvement de la main, je balaie ma pensée. Je laisse de côté Madame Bovary. Quand même, si c'était elle sous le train, l'histoire serait moins chiante...

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Dix-huitième nuit à Dreamland

J'ouvris les yeux. Une fois de plus, je sentis que l'endroit était lugubre avant même que mes yeux ne s'habituent à l'obscurité. Un vent un peu humide me caressa la joue et je perçus comme une odeur de rouille. Je voulus marcher et mon pied souleva avec lui une petite cascade qui s'empressa de faire un boucan du diable. Des boulons, des vis, que sais-je encore! Je me trouvais dans une espèce de décharge où des formes géantes se découpaient entre deux rayons faiblards. Je frissonnai, frictionnai mes bras pour ensuite me souvenir du potentiel irritant de mon pull en laine. Je parvins à descendre de ma pile d'écrous et commençai à marcher au hasard.
Rassemblant ma curiosité, je m'approchai d'une des formes allongées, et une clémence de l'éclairage dévoila tout le mystère. J'avais face à moi une rame de métro couchée sur le côté, comme un animal endormi. En tout cas, endormi depuis un sacré bout de temps, au vu des crevasses que causait son poids sur le paysage. Péniblement, j'escaladai ma trouvaille et m'assis. J'avais encore un moment avant que Pix ne me retrouve, et un grand besoin de réfléchir.
Malgré le fait que le métro de Dreamland ne m'était pas inconnu, je peinais à comprendre le bien-fondé de cet endroit. Pourquoi laisser ainsi des rames entières à l'abandon? De plus, je n'avais pas encore vu de rails qui auraient pu expliquer par quels moyens elles étaient parvenues jusqu'ici...

Qu'est-ce qui se passe?...