Re: [O][Zone 4] Le Royaume Obscur
Posté: 05 Oct 2015, 15:19
Une vive douleur le ramena à la réalité. Sa joue était en feu, ses membres tremblaient violemment. Ses yeux avaient perdu toute trace d'humanité depuis longtemps. Un claquement sec orienta son regard vers le responsable. D'abord flou, l'image qu'il percevait ne ressemblait qu'à un mouvement douloureux. Un serpent d'ébène se déposa sur son ventre qui se contracta par réflexe. Le serpent n'en avait sans doute pas fini avec lui qu'il caressa sa peau d'un claquement sec. Partout où il passait, il sentait sa peau rôtir à son contact. Un liquide chaud, rouge vermeille à première vue s'écoulait de ses traces de passage. Un énième coup lui rendu définitivement la vue. Sa joue saignait abondement alors que son visage se tordait dans un rictus de douleur. Ses yeux de glace scrutèrent un homme gras, le regard avide et cruel.
#Oh oh oh oh oh, tu es réveillé ! Chic ! On va pouvoir jouer!#
Pour appuyer ses dires, son geôlier prit une pince et se dirigea vers lui. Gabriel était suspendu à des chaînes de fer plutôt résistante, les bras levé, les jambes attaché. Il ne tint aucun mot, sa volonté ne lui avait pas été rendu. Mais ce n'était qu'une question de temps, son destin fut aussi cruel que cet homme au traits disgracieux. Il avait attrapé un sceau en bois qu'il avait laissé en dessous du garçon.
#Tu peux crier si tu veux, ahahahaha.... oui... cri... ça m’excite...#
Et Gabriel hurla. Un choc électrique se diffusa dans tout son corps, une quintessence de douleur qui l'obligeait à répondre. L'un de ses doigts de pieds venait d'être sectionné et les autres suivirent le même destin. Les larmes du jeune homme coulaient aussi abondement que la morve de son nez. Son cerveau devenait de plus en plus embrouillé alors qu'il tentait de garder sa sanité en faisant des calculs. Malheureusement pour lui, ses membres repoussaient immédiatement après avoir été sectionné, ainsi, même après s'être fait arraché brutalement le bras ou la jambe, il restait en vie. Jamais sa voix ne s'épuisait, jamais sa douleur ne s'amenuisait, jamais il ne connaîtrait le repos. Ce ne fut bientôt plus de la haine qu'il ressentit mais une profonde tristesse et une envie de mourir. Mais l'homme refusait de le tuer, et fit pire que de le torturer physiquement.
#Ces deux là essayaient de t'aider hein?#
En effet, il reconnu immédiatement les deux [voyageurs] qui avaient tenté de le sortir de là en se faisant passer pour le personnel et qui l'avaient rassuré alors qu'il sombrait dans la folie. Les deux personnes se tenaient dans les bras, apparemment un couple.
#Je vais être gentil, je vais en laisser un en vie. Alors mon grand, qui doit mourir selon toi ? Le garçon ? Ou la fille ? Aller, choisis. Sinon je les tue tout les deux.#
Des larmes amères coulèrent le long de ses joues, il ne pouvait pas faire ce choix. Tuer un pour laisser vivre l'autre ? Pourquoi devait-il faire un tel choix qui impliquait le sacrifice d'une personne ? Ce geôlier était si pervers, si l'un d'eux venait à mourir, l'autre, de chagrin, attenterait à sa vie. Mais il devait faire un choix, vite ! Le garçon suppliait Gabriel de le choisir et ainsi, de sauver sa femme. Il fut incapable de choisir.
#...Trois, deux, un. ZERO!#
Il tua la femme en premier. Le visage surprit du garçon se transforma immédiatement en un rictus de haine envers Gabriel. Il se sentait trahi, à juste cause. Le rêveur s'était vu incapable de faire un simple choix. Le geôlier se tourna vers celui qui avait tenté de le sauver et lui écrasa la tête contre le sol, le tuant sur le coup.
Gabriel ne répondit pas.
-Cherche... et... détruit.
#Pardon?#
Les chaînes qui le retenait s'oxydèrent avant de tomber en poussière de métal. Le regard incrédule, l'homme gras tenta de maîtriser Gabriel en lui portant un coup de fouet. Il n'eut qu'à faire un geste, le même qu'il utilisait lorsqu'il chassait une mouche, pour détourner le coup. Il avait beau s'acharner sur lui, le fouet n'avait plus aucun effet sur lui. Ses yeux qui avaient perdu toute humanité, joie et vie, examinèrent la pièce à la recherche d'une éventuelle sortie. Sortie qu'il trouva rapidement car elle se trouvait juste derrière son ennemi qui agacé de la situation ramassait sa hache de bourreau. Trop tard, Gabriel le décapita d'un geste simple de la main. Tout en ramassant la tête, il fit un sourire cruel.
-C'est drôle quand on y pense. Penser... oui... il suffisait d'y penser. Tout simplement. Et là si je le décide, je suis dehors, avec ta tête suspendu à tes cheveux, eux même tenu par ma main.
L'air frais revivifia son corps taché de sang. Ses vêtements qui n'étaient que des haillons peinait à retenir la chaleur du corps de leur propriétaires. Mais le froid ne tortura pas son corps qui avait connu bien pires douleurs. Face à un monde inconnu, ignorant s'il s'agissait d'un rêve ou non, il marcha à travers le paysage qui avait perdu de ses couleurs. « Immonde » était sans doute la meilleure manière de décrire ce qu'il voyait. Mais cela n'avait plus d'importance car il avait faim. Ce qui tombait plutôt bien, car en contre-bas, il trouva en village peuplé et tranquille. Bientôt, il n'y eut plus personne à l'intérieur, et Gabriel fut rassasié pour le reste de la nuit.
#Oh oh oh oh oh, tu es réveillé ! Chic ! On va pouvoir jouer!#
Pour appuyer ses dires, son geôlier prit une pince et se dirigea vers lui. Gabriel était suspendu à des chaînes de fer plutôt résistante, les bras levé, les jambes attaché. Il ne tint aucun mot, sa volonté ne lui avait pas été rendu. Mais ce n'était qu'une question de temps, son destin fut aussi cruel que cet homme au traits disgracieux. Il avait attrapé un sceau en bois qu'il avait laissé en dessous du garçon.
#Tu peux crier si tu veux, ahahahaha.... oui... cri... ça m’excite...#
Et Gabriel hurla. Un choc électrique se diffusa dans tout son corps, une quintessence de douleur qui l'obligeait à répondre. L'un de ses doigts de pieds venait d'être sectionné et les autres suivirent le même destin. Les larmes du jeune homme coulaient aussi abondement que la morve de son nez. Son cerveau devenait de plus en plus embrouillé alors qu'il tentait de garder sa sanité en faisant des calculs. Malheureusement pour lui, ses membres repoussaient immédiatement après avoir été sectionné, ainsi, même après s'être fait arraché brutalement le bras ou la jambe, il restait en vie. Jamais sa voix ne s'épuisait, jamais sa douleur ne s'amenuisait, jamais il ne connaîtrait le repos. Ce ne fut bientôt plus de la haine qu'il ressentit mais une profonde tristesse et une envie de mourir. Mais l'homme refusait de le tuer, et fit pire que de le torturer physiquement.
#Ces deux là essayaient de t'aider hein?#
En effet, il reconnu immédiatement les deux [voyageurs] qui avaient tenté de le sortir de là en se faisant passer pour le personnel et qui l'avaient rassuré alors qu'il sombrait dans la folie. Les deux personnes se tenaient dans les bras, apparemment un couple.
#Je vais être gentil, je vais en laisser un en vie. Alors mon grand, qui doit mourir selon toi ? Le garçon ? Ou la fille ? Aller, choisis. Sinon je les tue tout les deux.#
Des larmes amères coulèrent le long de ses joues, il ne pouvait pas faire ce choix. Tuer un pour laisser vivre l'autre ? Pourquoi devait-il faire un tel choix qui impliquait le sacrifice d'une personne ? Ce geôlier était si pervers, si l'un d'eux venait à mourir, l'autre, de chagrin, attenterait à sa vie. Mais il devait faire un choix, vite ! Le garçon suppliait Gabriel de le choisir et ainsi, de sauver sa femme. Il fut incapable de choisir.
#...Trois, deux, un. ZERO!#
Il tua la femme en premier. Le visage surprit du garçon se transforma immédiatement en un rictus de haine envers Gabriel. Il se sentait trahi, à juste cause. Le rêveur s'était vu incapable de faire un simple choix. Le geôlier se tourna vers celui qui avait tenté de le sauver et lui écrasa la tête contre le sol, le tuant sur le coup.
Qu'est-ce que tu attends. Appelle moi Gabriel. Ne te laisse plus marcher sur les pieds. Ce n'est pas si grave si tu les tues.
Gabriel ne répondit pas.
Allons, allons. Tu vas le laisser te torturer longtemps comme ça ? Tu pourrais faire tellement plus. Libères toi. Vengeons-nous de ceux qui ont été injuste envers toi. Cherche et détruit. Cherche et détruit. C'est notre seul ambition.
-Cherche... et... détruit.
#Pardon?#
Les chaînes qui le retenait s'oxydèrent avant de tomber en poussière de métal. Le regard incrédule, l'homme gras tenta de maîtriser Gabriel en lui portant un coup de fouet. Il n'eut qu'à faire un geste, le même qu'il utilisait lorsqu'il chassait une mouche, pour détourner le coup. Il avait beau s'acharner sur lui, le fouet n'avait plus aucun effet sur lui. Ses yeux qui avaient perdu toute humanité, joie et vie, examinèrent la pièce à la recherche d'une éventuelle sortie. Sortie qu'il trouva rapidement car elle se trouvait juste derrière son ennemi qui agacé de la situation ramassait sa hache de bourreau. Trop tard, Gabriel le décapita d'un geste simple de la main. Tout en ramassant la tête, il fit un sourire cruel.
-C'est drôle quand on y pense. Penser... oui... il suffisait d'y penser. Tout simplement. Et là si je le décide, je suis dehors, avec ta tête suspendu à tes cheveux, eux même tenu par ma main.
L'air frais revivifia son corps taché de sang. Ses vêtements qui n'étaient que des haillons peinait à retenir la chaleur du corps de leur propriétaires. Mais le froid ne tortura pas son corps qui avait connu bien pires douleurs. Face à un monde inconnu, ignorant s'il s'agissait d'un rêve ou non, il marcha à travers le paysage qui avait perdu de ses couleurs. « Immonde » était sans doute la meilleure manière de décrire ce qu'il voyait. Mais cela n'avait plus d'importance car il avait faim. Ce qui tombait plutôt bien, car en contre-bas, il trouva en village peuplé et tranquille. Bientôt, il n'y eut plus personne à l'intérieur, et Gabriel fut rassasié pour le reste de la nuit.