[E8]Circus Attraction

[Klems]

- Ok bien de rien compliqué je suppose. Je vais aller demander de mon côté si ça te dis, sauf si tu veux poser des questions toi-même.

*Si Kras n'acceptait pas, Klems irait faire des jeux d'arcade en attendant.*

[Krasghârn]

-Bah tu fais ce que tu veux. Au contraire, la collecte d'infos n'en sera que plus efficace si on se sépare. Et tu trouveras ptet un sujet qui t'intéresse, qui sait. On se dit tout ce qu'on a trouvé plus tard dans la nuit ?

[Klems]

- Très bien faisons comme ça.

*Puis Klems partit de son côté en quête d'un office de tourisme.*

[Krasghârn]

-Très bien, à nous deux...

*Je m'approchai donc du gérant de la salle d'arcade.*

-Bonjour.

*...*

-Vos bornes, là, c'est vous qui les construisez ?

[Père Castor]

KLEMS

*Et Klems partit de son côté... *

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KRASGHÂRN

*Le type se tourne vers Kras et le regarde longuement avant de répondre d'un air las.*

-Non, on se fait livrer.

*...*

-Par le Royaume technologique.

*Victoire.*

[Krasghârn]

-Non, on se fait livrer.

-L'espoir est présent.

-Par le Royaume technologique.

*Ce à quoi ma bouche répondit...*

-Meh.

*...tandis que mon esprit exultait :

-OHPUTAINOHPUTAINOHPUTAINOHPUTAINOHPUTAIN c'est jouable.

*En effet, je venais peut-être de trouver mon ticket d'entrée dans l'arc actuel du RP vers mon passé, et, peut-être, vers mon avenir. Parce qu'errer tout seul m'ennuyait clairement. Œuvrer pour une cause plus grande que moi, voilà où se trouvait mon bonheur.*

-Royaume intéressant s'il en est. Les mises en contact se passent comment ? Par un réseau de communication, genre un téléphone, ou y'a des commerciaux qui viennent jusqu'ici ?

*C'était en théorie là qu'il allait me demander pourquoi j'étais aussi curieux et qu'il me faudrait négocier pour avoir mes infos, mais j'étais prêt...*

[Père Castor]

*Le type regarde Kras un moment et puis ... *

-Par pigeon voyageur.

*Il se dirige vers un meuble et il tire un tiroir avec différentes piles de papiers.*

-On remplit ces formulaires et on l'envoie par pigeon Voyageur et on se fait livrer.

[Krasghârn]

-Par pigeon voyageur.

-Donc option 1, réseau de communication. Quand on y pense, c'est pas le plus stupide. Aucun risque d'intrusion physique ou virtuelle. Ou alors minime.

-Très bien. C'est fiable ? Ça met combien de temps à arriver ?

[Père Castor]

KRASGHÂRN

-Fiable ? Bien sûr ! Après pour le temps que ça met ... C'est variable, ça dépend de la commande... Je dirais... Entre une dizaine et une vingtaine de nuit.

[Krasghârn]

-Mouef, not bad. On pourrait utiliser ça pour calculer la distance du royaume, connaissant la vitesse des pigeons. Mais c'est des pigeons d'Europe ou des pigeons d'Afrique ? Le problème reste entier...

-Et vous avez des livraisons prévues, bientôt ?

*Si la réponse est non/pas avant 10 jours/t'en poses des questions :*

-Si j'avais un message à faire parvenir au royaume techno, vous me laisseriez utiliser un de vos pigeons ?

*Le temps des négociations était arrivé...*

[Père Castor]

-Une livraison ? Pas prévu prochainement non ...

*Puis vint la dernière question de Kras qui fit sérieusement tiquer le monsieur.*

-Utiliser nos pigeons ? Pour discuter avec le Royaume ? Ah ! Et puis quoi encore ?! Vous pouvez pas leur parler vous-même de votre côté à vous ?

[Klems]

*Klems se mit à chercher une place tel un office de tourisme, ou une personne lambda pour voir si il pouvait obtenir des informations concernant l'accès au royaume technologique. Il voulait savoir si des offres spéciales existaient pour pouvoir y aller. Comme pour faire du tourisme ou quoi que ce soit.*

[Krasghârn]

-So it begins.

-Bah non, justement. Sinon je vous le demanderais pas...

*J'étais lassé d'avance. Rien n'était jamais facile ou gratuit, dans la vie.*

-Bon, on va bien trouver un arrangement... J'aurai ces pigeons, quoiqu'il arrive.

-J'ai les moyens de vous faire gagner pas mal de clients. Du coup, je fais ça pour une petite partie de la nuit, et en échange, vous me laissez envoyer un message. De toute façon, je suppose que vous allez pas avoir besoin de tous vos pigeons dans les 10 jours à venir, si ? Donc non seulement vous perdez rien, mais en plus vous gagnez des clients. Je trouve ça honnête.

*Restait à supposez qu'il accepte, que ça marche, qu'il soit honnête, et que le royaume ne traite pas le message comme une commande mal remplie.*

-D'autant que si le royaume techno a mon message, vous risqueriez bien d'être récompensé...

[Père Castor]

KRASGHÂRN

*Le type se gratte la tête. Krasghârn disait des choses, mais le mec ne comprenait pas tout.*

-Gagner des clients ?! Tu les as regardé ?

*Non ? Bah Kras regarde, oh des rêveurs choupis !*

-Des rêveurs ! Je gagne pas de clients ! Je suis pas payé ! Enfin si mais ... Rho ! Vous les humains, vous pouvez pas comprendre de toute façon ! Toujours dans le plus ! J'ai pas besoin de toi et j'ai surtout pas besoin que tu viennes trifouiller avec mes pigeons !

*Il lève un doigt menaçant qui servait à la mise au point.*

-Parce que ouais, je vais clairement être récompensé si jamais je te mets en contact ! Ils vont me défoncer la rondelle ! Ces pigeons servent à la livraison de colis et c'est marre ! Déjà que ces machines tarées aiment pas trop traiter avec nous, si en plus on joue pas selon leurs règles, c'est le meilleur moyen de se les mettre à dos ! Merci mais non merci !

*Il semblait catégorique !*

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KLEMS

*Klems ... Ne trouve pas grand chose sauf une petite fille bizarre avec une grande sucette qui le suit partout en le regardant partout avec des yeux qui brillent.*

[Krasghârn]

*Très bien. Je m'étais donc trompé quant aux motivations de ce type. Il ne gardait pas son business pour l'argent, mais parce que c'était sa raison d'être en tant que créature de Dreamland. Et son seul motif de refus était la peur de se mettre à dos le royaume, comme pouvait en témoigner l'inquiétude que je ressentais dans son esprit. Il me restait à bluffer en jouant là-dessus.

Les yeux rivés au sol, un sourire cynique apparut sur mon visage. L'étau de mon pouvoir venait d'enserrer la sphère de mon interlocuteur, sans pour autant que je n'agisse.*

-C'est dommage.

*Je plantai mes yeux dans les siens, sans pour autant redresser le menton.*

-Cette salle d'arcade est sympa.

*Mon sourire s'effaça. J'avais saisi certaines inhibitions du gérant. Celles qui retenaient l'inquiétude que j'avais senti plus tôt. Mon but était de générer de l'angoisse.

[HRP : Pix, comme j'ai pas encore pigé exactement ce que t'entendais par "pulsion", j'ai pris les définitions de Freud (le peu que je connais, c'est à dire vraiment pas beaucoup). Après, j'ai pas fait psycho, donc j'ai ptet rien compris comme il faut. Donc précise moi si tu considère que l'angoisse est pas dans mes attributions.]

Je les retirai partiellement. Pas complètement, car je ne voulais pas qu'il soit pris d'une crise de panique. Nan, ça serait problématique. Par ailleurs, je fermai les autres issues principales; je voulais que son esprit soit concentré sur ce que j'étais en train de faire. Ainsi, je créai une sorte d'isolement chez lui par rapport au monde extérieur. Et si je sentais une autre pulsion naître, comme une qui lui ferait appeler à l'aide ou devenir hostile, je la refrénerais avant qu'elle ne naisse. Il devait sentir qu'il n'aurait aucun secours, aucun autre recours que d'accéder à ma requête ou d'en subir les conséquences.
Il devait se sentir piégé.

Ce qui sortit par le trou que j'avais créé était un filament de conscience, comme tous les autres que j'avais tiré de mes cobayes; cependant, celui-ci avait bien-sûr une saveur différente.

Je tirai le fil jusqu'à moi, afin de devenir la source de son angoisse. Pendant ce temps, d'autres filaments remuaient ses boyaux et faisaient se hérisser les cheveux sur sa nuque.

Je redressai la tête, et mon sourire s'effaça complètement.*

-Quel gâchis. Vous auriez pu devenir un ami du royaume technologique. Au lieu de ça, qu'est-ce-que je vais leur raconter quand il me demanderont pourquoi je ne les ai pas contactés plus tôt ? Mais je comprends, vous avez vos raisons : préserver votre salle.
Je crains néanmoins que vous n'ayez grandement desservi cette cause, cette nuit. Mais ça ne dépend plus de moi à présent. Je regretterai cet endroit.

Bonne fin de soirée.

*Sur ce, je tournai les talons et m'en allai d'une démarche normale. Au fur et à mesure que je m'éloignai, j'augmentais graduellement l'effet que j'avais créé chez ma victime.

S'il ne dit rien, je quitterai la salle, un peu déçu; Sinon, on verra.

Par ailleurs, il est évident que durant toute la procédure, je refrène les pulsions hostiles du gars. S'il devait se mettre à penser que m'éliminer réglerait le problème (ce qui était vrai), je m'en occuperai, au besoin avec le poignard qui était dans ma manche.*