Se rattrapant sans trop de problème sur l'armature mettalique de la grande roue, Rod regarde son auto finir sa course dans l'hélicoptère... qui chancèle mais ne s'écrase pas. Heureusement, avant que Rod n'ait le temps de se plaindre, la horde au sol décida de suivre son auto-tamponneuse dans les airs et l'hélicoptère fut achevé par ses compagnons, et tous touchèrent le sol avec autant de subtilité que des bombes, certaines heurtant la grande roue qui pencha lentement avant de plus ou moins revenir en position... plus ou moins intiale.
-Mais qu'y sont cons ! Déplora-t-il, pendant qu'une nouvelle étoile pris sa place sur le firmament que devenait le dessus de sa tête.
Avec cette quatrième étoile vinrent rapidement deux nouveaux hélicos et quelques fourgons rempli de décérébrés bien équipé qui ne se font pas prier pour ouvrir le feu. Par chance... ils sont cons. Ils ont des doigts de pieds au bout des mains et larguent toute leur munition à côté. C'est même un miracle que les deux hélicos arrivent à se partager le ciel sans se rentrer dedans...
Mais bon, il ne leur faudrait pas longtemps avant qu'une de leur balle finisse par hasard dans la peau de Rod, ou que la roue ne décide de se coucher voire de s'effondrer, Rod sauta donc sur une tente en contrebas pour amortir sa chute tout en criant :
-Vous ne m'aurez pas vivaaaaaant !
Evidemment, la tente se troue sous le poids pourtant plume de Rod qui s'écrase en plein milieu d'un spectacle d'hommes-canons. Il se relève aussi vite qu'il peut, vu que les débiles n'allait pas tarder à grouiller dans la tente. Puis vint l'idée. Rod s'adressa à ce qui semblait être le chef artilleur du groupe :
-Hey, les mecs ! Ehhh... Je viens de me faire cannoner d'un canon un peu plus loin pour vous prévenir qu'il y a une bande de gamin dehors qui disent que les hommes canons, c'est des tapettes en collant ! Que leur petit flingues sont plus efficace que l'ancestrale chair à canon qui compose nos corps. Allons-nous laisser ces rampants qui ne connaissent pas l'odeur de la poudre bafouer notre honneur et notre réputation de la sorte ? Allons nous nous agenouiller devant leur armement moderne et leurs armures épaisses destiné à des fénéants qui n'osent risquer leur vie avec chaque tir ? Ou allons nous les accueillir comme il se doit et leur prouver... la fierté des hommes-canons !