Dreamland Reborn

-Mocker, je te hais.

#ET sinon...#

*La rame s'arrête soudainement. Prismos, qui était avachi contre le mur, sur son siège, n'est que peu secoué. C'est quand il se prend son voisin de droite qu'il ressent la plus grosse gène. Il le repousse immédiatement, sachant que dans les situations imprévues, c'est la capacité à réagir vite qui aide. Il doit sortir de là avant que les autres usagers ne s’agglutinent au niveau des issues.

Une main brune gigantesque masque les fenêtres dans son dos. Il lève donc son bras gauche vers la vitre d'en face et tire trois coups sur une zone d'un mètre carré environ. On est dans le fond du wagon, où les mouvements de foule sont donc peu intenses (je suis parti du principe que la rame est pas bondée), puisque la plèbe reste en général au niveau des portes. La fenêtre, si elle n'est pas cassée, devrait être fragilisée. Immédiatement, le cyborg fonce vers la fenêtre. Plus exactement, il fait deux pas et il saute, réacteurs allumés, à travers la vitre; c'est pas large, un wagon.

Ne sachant pas si la rame est sur un pont (comme dans le manga), au sol ou déjà en l'air, soulevée par la créature, je fais deux sous-cas :

-1°/La rame est au sol : Prismos fait une roulade pour se rattraper, se relève souplement sur ses pieds, localise les monstres et commence à courir vers la zone de plus faible densité de population trollesque. Il se met en mouvement avant que la foule soit sur lui.


-2°/La rame est sur un pont, ou elle a déjà été soulevée en l'air : le voyageur, qui vient de traverser la vitre, garde ses réacteurs allumés en entamant sa chute libre. Il ouvre alors ses ailes, et lance la propulsion. Il décrit une hyperbole, afin que sa trajectoire soit horizontale une dizaine de mètres au dessus du sol et fonce vers la zone évoquée plus tôt : là où y'a pas de monstre.

Il sait qu'en sortant dans les premiers, il est beaucoup plus exposé. Mais ainsi, il peut exploiter plus efficacement sa rapidité, et compter sur le fait que les trolls seront occupés avec le train encore bien rempli. Pendant sa fuite, il guette principalement les pieds géants qui pourraient abattre sur lui. Les mains sont moins dangereuse, vu l'altitude choisie.

Quoiqu'il en soit, il devrait réussir à gérer les attaques de cinq créatures, si elles sont aussi espacées que dans le manga.*

SHEEP

*Simon lache un pet. Mais il reste toujours sur place.*

-Ah putain ! C'est dégueulasse !

*Commente un ... Machin qui passe pour rentrer dans le métro.*



*Les Trolls n'étant pas complètement attardé ou atteint d'une maladie neuro-dégénérative, il est aisé de comprendre qu'une fois la main posée sur la rame, ils vont vite la soulever. Du coup, Elle est en l'air, sinon c'est pas drôle. Kras peut sauter aisément par la fenêtre et s'aider de ses réacteurs.

Il n y a que deux monstres, trop occupés à jouer avec les wagons pour manger les gens à l'intérieur. Kras a bien fait de partir rapidement car ils ne font pas attention à lui.

Du coup, il peut tranquillement faire sa route vers le sol*

Avant de commencer j'aimerais revenir sur un mot de père castor :

Père Castor a écrit:*Les Trolls n'étant pas complètement attardé ou atteint d'une maladie neuro-dégénérative

Moi je dis, ça se discute. On parle quand même d'une créature coconne dont le vocabulaire se limite à "caca" et "diahrée", je crois qu'il peut y avoir débat sur les facultés mentales des bestiaux. Non parce que...

C'est bon, t'as fini, on peut reprendre ? J'ai un peu une situation urgente sur le feu avec tes trolls concon moi

Ouais ouais , on y va .


Donc.
Ben est en train de parler de leur chance incroyable et du fait qu'ils sont vernis (ahaha) quand le sens du danger de l'archanomorphe se met à tinter façon carillon de noël, l'informant ainsi qu'un péril est à venir. En voilà un qui aurait mieux fait de se taire.
La voyageuse se met donc à observer autour d'elle, pensant d'abord, en toute logique, aux vampires.

- Les gars... je crois qu'il y a un problème....

- CACA !

De quoi ?

L'instant d'après, une freinage brutal envoie valdinguer pas mal de voyageurs présent dans la rame, sauf quelques uns comme Nightcat qui s'en fout royal parce qu'avec ses crampons intégrés, la décrocher de quelque part, c'est pas chose aisé. Le métro est alors secoué et il n'est pas difficile de comprendre qu'il vient de carrément quitter le sol. Un regard par la fenêtre informe d'ailleurs rapidement Nightcat de la présence de bestioles géantes qui semblent biens s'amuser.
Bonne nouvelle : ce ne sont pas les vampires, sauf soudaine poussée de croissance particulièrement violente.
Mauvaise nouvelle : vu la taille des bestiaux, y a pas de quoi être vraiment soulagé.

- Oh. Ce genre de problème....

Quand on lui avait dit que le métro était attaqué par des monstres, elle avait pas exactement compris ça comme ça. Galil aurait têt du préciser...

- Bon allez on évacue. lance-t-elle à ses deux compagnons en les attrapant chacun avec un de ses bras pour éviter qu'ils n'aillent voir le fond du wagon de plus près, ce dernier s'inclinant de plus pour se diriger vers une position quasi verticale.

Ça donne l'occasion à Nico de faire connaissance avec le troisième bras de Nightcat, plus long que ceux d'origines et surtout quelque peu...différent. En même temps, ledit bras est intégralement noir, pourvu d'une peau à la limite de la carapace et semble plus fin avec des doigts plus long et quelque peu crochu. Un mix d'insecte et d'humain en somme.
Le quatrième bras en profite d'ailleurs déchirer enfin sa peau, avec une bonne nuit de retard sur le planning, pour faire coucou, mais sa taille dérisoire le rend parfaitement inutile pour cette nuit. Dommage.

- Dites les gars. Vous avez déjà vu Tarzan ? Ou Spiderman ? Oui ? Parce que si vous voulez l'imiter , c'est le moment.

*Bon, et bieeeeeen... En fait, Night a réagit beaaaaaucoup plus vite que Nico... Serait-ce lié à son pouvoir ? Non parce qu'ne fait, dire qu'il y a un problème, avant que le problème n'arrive, c'est pas donné à tout le monde. Donc, elle réagit, et propose aux deux gars de jouer à Tarzan.*

- Euuuuuuuuh... Ok...

*Night s'élance, Nico en profite pour faire donc disaraître la fenêtre (ce serait dommage de se blesser connement), et tata yoyo, en avant Guingamp !*

*Petite remarque à Nightcat :
Avoir un vocabulaire Monosyllabique ne prive pas forcément d'autre forme d'intelligence.
Par exemple, ils ont très bien compris qu'il y avait des gens assez con pour prendre suffisamment longtemps le métro pour pouvoir les bouffer tranquillement sans se fatiguer comme des smarties.
Et puis, ils sont certainement moins con que les voyageurs qui n'ont toujours pas penser à mettre en place un service d’observation pour vérifier qu'il n'y a pas un troupeau de bestiaux grand comme des montagnes qui ont la discrétion d'un troupeau d'éléphant.

Bon je crois que tout le monde à remarquer que je ne sais pas trop quoi faire.

Euh alors... Simon sort du métro et part à la recherche d'un royaumes qui serait adjacent à la station de métro.
Vu qu'il prend le métro tout le temps, il est pas d'humeur à un petit trip en métro pour le moment...*

SHEEP

*Simon part donc vers d'autres aventures, il retrouve le tube qu'il avait vu avec Nikko la veille. Ce n'était cependant probablement pas une bonne idée de passer par là.

S'il continue, il finira par rallier une grande prairie verdoyante qu'il connaît bien ...

*Et Simon continue...*

To be continued... Right now !

Suite au choc de cet arrêt d’urgence, je suis surpris et me retrouve à chuter vers le sol. J’exécute ce qui ressemble vaguement à une roulade avant de choper au passage une des barres de la rame. Très vite, le Métro commence à doucement pencher vers une position plus verticale alors que je remarque enfin la cause de tout ceci et accessoirement le truc ayant crié le mot "Caca". Soudain je réalise que nous sommes, Nico et moi, attrapés par un long "bras" effilé. Et alors que je pense m’en défaire, je constate que celui-ci sort de Night ! Quelque peu surpris mais d’avantage préoccupé par notre situation, je fais fi du membre bizarroïde pour répondre à la demoiselle.

_ C’est toujours mieux que de rester là.

Nico fait disparaître la fenêtre et nous voilà prêt à partir. En tout cas dehors, on se retrouve entre deux monstres géants en train de faire mumuse avec le wagon. Les yeux rivés sur eux, je préfère me tenir prêt au cas où ils nous remarquent. Dans ce cas, un petit ralentissement devrait nous donner le boost de temps nécessaire pour achever notre descente sans encombre.

*Solidement accrochée grâce aux crampons de ses pieds et de sa main libre aux parois du wagon, l'arachnormophe se rapproche de la fenêtre et se met à carrément porter ses deux compagnons, un sous chaque bras. Après avoir soulevé nico d'une seule main en courant quelques nuits auparavant, la chose ne la surprend plus vraiment.

La descente ne va pas être aisée. Si la méthode la plus simple serait de se fixer au wagon et de se laisser descendre, les soubresauts qui agitent la rame et le risque que la bestiole la lâche carrément en les entrainant dans sa chute ( et en les écrasant à l'arrivée, sinon c'est pas drôle) l'encouragent à choisir une autre méthode un peu plus originale : elle va cracher son câble façon grappin collant par la bouche sur le bras du montre et rejouer les plus grandes scènes de Tarzan...Ou de Georges de la jungle, parce que l'atterrissage ne va pas être des plus doux. En théorie, vu la taille du Troll, il devrait à peu près autant le sentir que si un moucheron lui avait éternué dessus et ils devraient passer derrière lui au bout du compte.

- Je vais nous fixer au bestiau , explique-t-elle rapidement en se préparant et on va sauter. Autant vous dire que ça va balancer sec, que l'atterrissage va être vigoureux et que je compte sur vous pour utiliser vos pouvoirs si y a moyen de nous ralentir cette chute ou, si les choses devaient mal tourner, avec la dématérialisation...

*elle inspire un grand coup, visant un point vers le coude du troll*

J'espère que vous êtes pas sujet au mal au coeur... accrochez vous bien !

Le câble qu'elle projette façon batgrappin se scotche sur la créature. La voyageuse tire un coup dessus en rembobinant pour tester la solidité...

... Et comme on dit chez les abrutis : YOLO.

... Avant de sauter dans le vide avec ses deux camarades sous le bras. On vous épargnera le cri de Tarzan, d'une art parce que le câble sort de la bouche de la voyageuse donc c'est pas le moement d'essayer de parler et surtout parce que ça attirerait l'attention du troll encore occupé à essayer d'ouvrir un peu plus les wagons pour en sortir les passagers.
La voyageuse laisse relativement rapidement sa toile se dérouler afin d'allonger le câble et de se rapprocher du sol, afin de passer juste au dessus. Le but n'étant cependant pas de faire de la balançoire accroché à un bras géant , dés qu'elle sent qu'ils commencent à remonter, Nightcat claque des dents sur son câble pour le couper net.

Ça fait peu comme les gosses qui sautent de leur balançoire... Sauf que là ils vont beaucoup plus vite. Genre vachement plus vite. La voyageuse risque d'avoir un peu de mal à atterrir comme il faut sur ses deux jambes si un voyageur d temps ne les ralentit pas à ce stade de leur descente...


...
Est-ce que je vous sors le schéma paint façon roxis ou ... ?

*Reprenons un peu voulez-vous ? La rame est arrêtée violemment. Tout le monde tombe. Même Nightcat qui malgré ses talents d'accrochage aux pieds ne pouvait quand même pas prendre le risque de laisser ses deux pieds fermement ancré au sol lors d'une décélération aussi vive que soudaine (Moi je dis ça, c'est parce que je suis sympa, j'aurais pu dire qu'elle se pète les chevilles et qu'elle a une bonne rupture de l'aorte et qu'elle meurt dans les 10 secondes, lalalaaaaaa).

Quoiqu'il en soit, Nightcat se gamèle comme les autres mais se relève bien plus vite parce que les gamelles, elle a l'habitude. Elle empoigne Nico et Ben en mode sac à patate et s'apprêter à Yoler dans le vide à l'aide d'une toile.

Elle explique très brièvement la chose à ses compagnons et ... Elle se jette dans le vide.

Le Troll ne remarque pas trop qu'on vient de lui accrocher un truc au bras, mais il remarque quand même le truc qui pendouille à son bras.

Mais il s'en tape, il avait faim et c'était pas ces 3 gringalets qui allaient le nourrir.

Aussi, ils tombent après que Nightcat ait rompu le lien.*

Ma dernière nuit était très intéressante : rencontre avec une entité omnipotente plutôt sympa et un voyageur de l'illogique. Que de promesse pour une prochaine rencontre. M'enfin, cela fait maintenant deux nuits que je n'ai pas de nouvelle de Simon, Faudrait peut-être que je vois ce qu'il est devenu... J’espère qui s'est pas fait taper par un wesh...



J'apparaissais dans une ambiance familière. Le Métro. Je n'étais pas forcément heureux de revoir ce décor, synonyme de ma première branlée en combat. Je regardais autour de moi, avec l'espoir de voir Simon. J'essayais de prendre de la hauteur si la foule étais trop dense.

*Simon était là, mais il ne faut que quelques minutes à Nikko pour se rendre compte que c'est un rêveur. Il s'est fait buter la nuit dernière. Le rêveur ne reconnaît pas Nikko et trace sa route dans une rame de métro qui de toute façon se fait bouffer à peine sortie de la station. Simon meurt encore. Voilà.*

Simon ne me répondais pas, je n'étais même pas sûr qu'il avait eu conscience de ma présence. C'était redevenu un rêveur. Il avait donc fini par tomber sur beaucoup plus fort que lui.

Je ne savais trop que faire. Rester errer dans le métro ? Le prendre ? Non, trop risqué pour l'instant. Du moins pas tout seul.

Je décidais de continuer ma nuit, l'air un peu mélancolique. Je tentais de rejoindre la surface.

Est-ce qu'il redeviendra un voyageur un jour ?

Et cette question en tête que je commençais à me diriger vers les escaliers de sortie.

*Oui alors déambuler dans la station de métro, c'est bien mignon mais c'est pas le meilleur endroit du monde. On se fait chahuter, il y a vraiment trop de monde et les gens ne sont franchement pas polis. Cependant, Nikko vit les escaliers qui pourraient le mener à la surface.*

Après avoir traversé le métro non sans encombre, je me retrouvais enfin devant les escaliers de sortie.
Je les gravissais sans soucis, en me demandant sur quoi j'allais tomber en haut.

Je voyais enfin le ciel cette nuit et quel ciel !

...

Ouais c'est vrai ça, quel ciel ? N'est-ce pas Meujeu ?