Dreamland Reborn

Ok. Donc un truc qui, selon la merveilleuse MJ, fait grosso-modo une taille, je cite :

tirant plus sur le wagon. En moind allongé

Baaaaah, euh...

eeeeeeuh...

-ACCROOOOOOOOCHEZ VOUS FORT !

Je décollai ma tête de la vitre, et m’agrippai au siège sur lequel j'avais pris appui. Bon, la vitre allait supposément exploser vers l'extérieur, mais dans le doute je l'm'arrange pour que ma tête en soit cachée, dans l'idéal par un siège, sinon par mon bras.

Si aucun impact ne venait dans les prochaines secondes (je laisse une bonne marge hein), je retournerai à la vitre et reprendrai mon office.

Et les autres passagers, dans tout ça, ils font du thé ou y'en a qui tentent des trucs ?

*Nico est inquiet. Il ne réagit pas particulièrement car, d'une part, ils sont très haut, et d'autre part, parce qu'il ne voit pas quoi faire pour le moment. Les autres ayant des pouvoirs plus utiles, il préfère participer à l'effort de guerre si on a besoin de lui. mais pour le moment, le voyageur était à court d'idée. Il suivit simplement la recommandation de Kras : s'accrocher très fort à quelque chose.*

Le type accroché a ma jambe m'ayant lâché et au vue de la dernière annonce. Je repris mon escalade vers le haut du wagon pour voir s'il était possible de les séparer (avec ou sans violence.

*On était un peu trop haut pour tenter de s'échapper. Et très vite les choses commençaient à bouger, Kras cria de nous préparer à tout, à priori ça allait bien remuer. J'essayais de me cramponner du mieux possible avec ceux qui me tenaient, et trouver un endroit où je craignais pas trop de me blesser. Je me préparais au choc et je regardai où se trouvaient les bancs/fauteuils les plus "doux" ou en tout cas les moins rigides, afin de pas prendre trop de dégâts lorsque ça allait bouger méchamment.*

* Chez les autres passagers, on tente effectivement des trucs, même si la majorité essaye surtout de se dépêtrer de ses semblables, entassés comme ils sont au fond du wagon où ils ont glissés. Le reste des gens, à savoir ceux qui ont réussis à s'accrocher à des trucs divers - barre, siège, jambe de quidam - essayent également de péter les vitres pour les plus actifs d'entre eux. Les autres se contentent d'une position fœtale avec option larmoiement.

Les power rangers militent donc pour un regroupement général malgré deux membres dissidents en la personne de Kras qui squatte les sièges de l'autre côté de l'allée et Inyo qui part escalader l'Everest. Le quatuor groupé pourra donc s'accrocher à ce qu'ils ont sous la main, c'est à dire leurs sièges, en attendant un impact... Qui ne vient pas.

Kras rouvrira un oeil qui lui permettra de capturer ledit impact du regard. Contrairement à ses prévisions, il ne se fera pas sur leur métro mais... sur le troll. C'est une surprise, sans aucun doute, mais une bonne assurément..
Et je ne vous parle même pas de l'objet volant qui vient de lui tomber dessus : il s'agit ni plus ni moins ...que d'une péniche de débarquement.
Oui, comme celles de juin 1944, voilà.



Visage de Troll rencontre péniche, péniche rencontre visage de troll : l'impact est tel que l'embarcation explose au contact de ce glorieux faciès, envoyant des débris en tout sens.
Le troll n'est pas en reste : sonné par l'impact, le voilà qui titube au milieu de la forêt tandis que l'une de ses mains lâche le métro qu'il ne tient plus que mollement de l'autre.

Votre wagon passe complètement à la verticale et s'offre avec ça un fort mouvement de balancier accompagné de quelques soubresauts.*

Je verrai, en regardant, que la barge avait frappé le troll plutôt que nous. Trollmaha beach, nous voici.

Noice.

Bon, je ne regrettai pas d'être accroché, quand le wagon se mit à la verticale. J'étais désormais debout sur le siège, qui devait être, quant à lui, à l'horizontale. Je me tenais proche de la base du siège, n'ayant pas confiance en le bout du dossier pour porter tout mon poids. Principe de levier, toussa toussa.

De ma main, je me tiens à l'une des barres horizontales (désormais verticales) proche des fenêtres, vous savez, celles qui poissent en heure de pointe ? Je sais que vous savez.

Le troll titubait désormais, en s'éloignant. De mon esprit, je tentai de rompre les quelques filaments qui le reliaient au train, et augmentai ceux qui lui intimaient de partir. On savait jamais, des fois qu'il décide que la forêt était plus intéressante, qu'il relâche le train et qu'on retrouve enfin le sol ?

Le choc fut rude. mais toujour bien accroché je continuais mon ascension vers la jonction des rame pour voir si il y avait quelques chose a faire.

*Plus le temps passe, et moins il y a de logique. Un choc doublé d'une explosion retentissent, et font vibrer le wagon. Quelques secondes plus tard, les voyageurs se retrouvent à la verticale, sans prise fixe.Nico essaye de suivre Inyo mais les prises ne sont pas assez stables pour aller dans sa direction. Si un moment le lui permet avec assez de sécurité, l'indolore continuerait son chemin pour rejoindre con coéquipier. Il s'assurerait tout de même au passage que tous les autres ne soient pas en difficulté. Vu la situation, il était préférable de se serrer les coudes.*

*Les choses bougeaient plutôt vite. Je regardais par la fenetre pour voir une peniche de débarquement éclater la tete du Troll, puis qu'on tombait également sur lui. Puis je gueulais à Kras :*

- KRAS ! ON SE CASSE OU ON L'ECLATE ?

*Je ne savais pas du totu si j'avais les capacités physiques de l'éclater, mais si ça devait le faire, il allait falloir utiliser le marteau un bon coup sur sa caboche de boite à caca (je parle du troll, Kras lui est un robot merveilleux).*

*Qu'on se casse ou qu'on se crashe, une décision va devoir être prise. Un bruit assez terrible venant de plus bas vous fera comprendre que les wagons en queue de train ont déjà pris une décision en se séparant de leur confrères. Les plus proches des fenêtres pourront même, entre deux balancements, voir ces derniers s'envoler vers le lointain.
Au fond du vôtre, de wagon, ça gueule encore plus fort, on s'entend à peine.

D'ailleurs, en parlant de trucs qui volent côté fenêtre, ils verront également un truc tout aussi improbable qui semble avoir jailli depuis le wagon juste devant le vôtre.
Alors certes, improbable, à Dreamland, c'est un concept très surfait mais tout de même : vous attendiez vous à voir voler une charlotte aux fraises de la taille d'une pataugeoire, comme ça, au débotté ?
Oui bon, ceeertes, y en a qui viennent de voir une péniche de débarquement passer mais.. hein ? Allez.
Roh et puis zut. Là;

Deux personnes se sont également jeté dans le vide à la suite de ladite charlotte, dans le but vraisemblable de tomber dessus.

Pour le reste, le troll titube de plus en plus : loin de retrouver son équilibre, il semble bien au contraire en bonne voie pour se retrouver les quatre fers en l'air. Inyo a un mal de fou à progresser dans son ascension, chaque secousse menaçant de le projeter au plafond, Nico devra purement et simplement renoncer à le suivre s'il ne veut pas faire connaissance avec le plafond, les barres, les sièges et un peut tout ce contre quoi il pourrait rebondir, en fait. Les barres des fenêtres et les sièges ne sont pas de trop pour arriver à conserver sa position.

Kras, de son côté, a bien dû mal à obtenir des résultat : le troll, tout à sa chute, se cramponne au métro moins par une volonté réfléchie que par pur réflexe de mec sur le point de se vautrer qui s'accroche à ce qu'il peut, même si ça ne sert à rien.*

Bon.

On est dans un métro qui tombe.

Tenu par un troll qui tombe.

Meh.

Avec un peu de chance, les wagons d'en dessous absorberont un peu de l'énergie de l'impact. Sinon, bah, euh... Ah, si ?

Le troll a sa main sur le métro. Bon. Avec un peu de chance, on peut tenter quelque-chose ? Bref, dans un dernier instinct, je tenterai d'intimer au troll une petite chose : je lui donnerai l'envie irrépressible de se coller le wagon sur ventre, en tirant un de ses tentacules de pulsion qu'étaient sur le wagon vers son bide.

Parce que bon, quitte à s'écraser, j'aimerais au moins qu'on se crashe sur un truc mou, genre le bidou. Je me disais aussi que, vu que le gusse est en pleine chute, bah il devrait pas être en mesure de se le fracasser sur le bide à toute vitesse. Bref, dans l'idéal, d'une manière ou d'une autre, le wagon finirait au-dessus des bourrelets de gudulle.

Sans attendre de voir le résultat de mon action, je me détendis, parce que quoi que ce soit de contracté serait brisé à l'impact, je protégeai ma nuque et ma tête d'un bras, m'accrochant de l'autre à ce que je pouvais, et advienne que pourra.

l’ascension semblait maintenant quasi impossible, et même si j'y arrivais séparer les wagons la chute pourrait éventuellement nous tuer. j’essayerais donc plutôt de rejoindre le groupe. le colosse avait l'air de chanceler la chute semblait inévitable.

TIMBER?

[HRP: Désolé du temps de réponse, je pensais avoir plus de possibilité de poster...]

Donc, la situation ne changeait pas trop si ce n'est qu'on galérait de plus en plus à tenir debout. En même temps, à la verticale... Voilà quoi. Bref, ne pouvant pas faire grand chose, je jaugeais:
-Si j'étais suffisamment proche de mes camarades, j'économiserai mes forces et restant cramponné dans ma position.
-Si ils étaient trop loin, je t'enterai l'escalade / la descente pour me rapprocher d'eux.
-Si ils tentaient de bouger, je tenterai de les suivre. Le plus important étant de rester groupir, comme dirait l'autre.

*Vu la chute qui s'annonçait, je regardai la direction de la chute. J'annonçai aux autres de se cramponner à ce qu'il pouvait sauf moi, puis je me calai au creux de la fenetre, prêt à sauter en direction du corps du troll. Je sortis mon marteau, et juste avant l'impact, je sautai de la fenêtre pour me jeter dans le vide, marteau au-dessus de la tête pour venir le rabattre directement sur une partie importante du troll (je laisse le soin au MJ de décider quelle partie). Avec ma force et la physique accumulée par la chute, il y a moyen de faire pas mal de dégâts, et c'est le bon moment de donner toute ma force, histoire de voir ce que je vaux.*