Dreamland Reborn

La luminosité commençait a baissé en regardant par la fenêtre je pus apercevoir un disque noir, un éclipse? Non...

-Euuu y a comme un trou noir qui nous guette....et je ne pense pas qu'il veux nous avaler... ça serait même carrément l'inverse on devrait peut-être sortir...

Dis je en joignant le geste a la parole.

*La situation dérapait. Chaque fois que ces monstres apparaissaient, ils risquaient leur vie, et de façon a priori ridicule.*

- Ouai on reste pas là !!

*Et Nico détala avec ses compagnons, espérant survivre à une attaque au purin.*

Bon. Visiblement, j'avais légèrement échoué.

-Et meeeeeeeerde... (tu crois pas si bien dire).

Cependant, je ne baissai pas les bras. Parce qu'un caca signifiait un métro immobilisé, et une nouvelle nuit de perdue. Et parce que je savais que j'en étais capable. Parce que ce troll était stupide, parce que l'effort requis était simplement une épreuve de volonté, et pas une de subtilité.

Aussi, je soufflai, amenant à moi toute ma concentration, et je me remis à la tâche. Immédiatement, j'identifiai les filaments scatifères, et les rompis. Je les recouvris d'une plaque d'inhibition, tandis que, d'autre part, je libérai une nouvelle région, et en tirai un tentacule aussi large que je le pouvais, à l'écart des rails.

Je tentai ainsi de provoquer un effet double : implanter en le troll le besoin impérieux de s'éloigner des rails; la conviction implicite qu'il ne pourrait chier que là-bas.

Sachez-le, manipuler, même indirectement, des sphincters de troll, c'pas la joie ultime. Mais bon.

Bref, je concentrai tout mon pouvoir à "convaincre" Poopy qu'il avait très envie de faire ça ailleurs, et pas du tout ici.

Puisse le sort nous être favorable.

* Je vous rassure quand même un peu : vous n'êtes pas directement sous le troll et donc pas directement dans la zone d'impact. Votre métro avait freiné en vue de l'obstacle.

Maintenant, effectivement, en ce qui concerne la vue ou l'impact olfactif, les voyageurs ne savent pas concrètement à quoi s'attendre mais, s'agissant d'un troll caca, ils peuvent légitimement penser que la vision d'horreur lunaire un peu plus loin sera bientôt supplantée par quelque chose de pire.

Tandis qu'on sonne la retraite générale, Krasgharn tente de sauver la nuit - et tout ce qui se trouve à proximité de la voie - en jetant ses forces dans la bataille pour déplacer le troll.
Troll qui se trouve interrompu en pleine action et se sent le besoin de se déplacer pour poser sa pêche, sauf que bon, le travail est bien avancé déjà .



Poppy se redresse difficilement, serrant les fesses pour retarder l'inévitable... et parvient à se déplacer avec une démarche qui ne trompe pas. C'est une victoire de canard !*

le troll visiblement allait régler...ses problèmes ailleurs.

-Euuuuuu....est ce que l'on devrait pas retournez dans le métro?

et je courais en direction de notre unique moyen de transport dans les environs.

Bon, bah pour ma part, n'ayant pas quitté le métro... Bah je maintenais mes efforts, pour dégager complètement Trolito Cacaprout de la voie. Une fois qu'il sera à quelques pas (de troll), je relâcherai mon pouvoir, et lui sa pêche. C'est, véritablement, un grand détournement.

Une affaire rondellement menée.

BREF !

Si je le pouvais, je retiendrai les portes pour permettre à mes camarades de revenir en toute sécurité dans le wagon; histoire qu'ils ne finissent pas pincés très fort. Cependant, je ne romprai pas mon pouvoir trop tôt pour faire ça. Je le ferai uniquement si ça n'impliquait pas de lâcher monsieur Cacaprout trop proche des voies.

Direction, l'intérieur du métro! Parce que bon, pas sûr que le conducteur nous attende trois plombes non plus. Encore moins à Dreamland pour le coup....

*Retour dans le wagon avec ses compagnons, puisque la situation évolue positivement.*

*Les bras littéralement m'en tombe. Je regardais Kras, d'un air à la fois impressionné, et dépité. Il avait réussi à controler un bestiau de cette taille (certes qui n'était pas un génie) mais pour lui demander de rendre son dû à dame Nature. Je l'applaudis silencieusement. Puis on repris la direction du métro. En remontant je cherchai une sorte d'interphone our communiquer avec le chauffeur et ainsi reprndre notre route. Si il n'y en avait pas, il allait falloir conduire le métro nous meme.*

* Tout le monde semble d'avis de reprendre la route, une idée partagée par le conducteur de la rame qui se remet à vrombir. Les hauts parleurs se mettent à crachoter une message à base de "le train va repartir, merci de faire attention à la fermeture des portes". D'autres voyageurs qui ne s'étaient pas trop éloignés remontent également à bord et, au bout de quelques instant, une sonnerie et les portes se referment enfin.

Le métro reprend alors lentement sa course, très lentement d'ailleurs. La raison n’apparaîtra qu'à l'approche de l'endroit où le troll mangeait son casse croûte : ces bestioles ne sont guère connues pour leurs manières à table, étant plutôt de nature à jouer avec la nature qu'à la déguster avec raffinement. Il y a donc des débris sur les voies , allant du siège arraché à un des morceaux de ferrailles plus important.

Tel un chasse neige, votre métro avance lentement en poussant ce qui se dresse sur son passage. Fort heureusement, les wagons sont éparpillés de part et d'autre de la voie, vous évitant d'être arrêtés par un obstacle trop massif. Vous apercevez même quelques rescapés qui s'éloignent de la zone.

Malgré tout, le retard pris est conséquent : vous atteindrez la gare d'Elfila avant de vous réveiller. Cette fois, au moins, vous êtes en zone 2. *

Pouf, pouf, ça-se-ra-toi-qui-va-mou-rir-cet-te-nuit

Bref.

Du coup, je rejoins mon camarade l'épice, je le check du coude, et on attend le reste !

*Pouf et re-pouf !*

- Salut les gars ! Bon, on avance ! C'est bon signe. Vous pensez que la zone 3 est loin d'ici ?