[E8]La tour des Arts

[Zenshou]

-Comment ça... Vous n'étiez même pas là... ?

Bon ok. J'ai très clairement merdé. Mais il se ressemble tous ici ou quoi ! M'enfin, je connais l'étendue de mes capacités, et tant que je peux invoquer un dessin qui vole, même avec toute l'énergie qu'il me prend, ça me va. Au bout de quelques minutes (encore) je me résonne, et reprends un peu d'énergie. Je reste néanmoins assis. Le choc de l'invocation était vraiment dur. Puis je repense au Maître d'hier.

-Mais où est le maître d'étage d'hier ? Il m'a tout expliqué sur ce monde et m'a donné ce pinceau.

Je lui montre mon pinceau. J'y tiens. Ce n'est pas que j'ai envi de faire mon chieur, mais ce pinceau est quand même une arme pour moi. Bref, je regarde l'oiseau de mon père. Il n'est pas exactement comme celui d'y a trois nuits et je me demande si je peux le révoquer. Flemme. Je vais arrêter les pouvoirs pour l'instant. Je me lève assez difficilement et manque de tomber à plusieurs reprises. J'arrive enfin devant le Golden Eagle version Zen. Je lui demande d'approcher.

-Descends en faisant très attention à ne pas tout casser, je te rejoins en bas de la tour d'accord ?

Il s’exécute. Au moins, j'ai un certain contrôle sur les invocations. Chouette.

Puis je retournes m’asseoir, il ne faut pas croire, mais ces quelques mètres étaient une vraie torture. Je m'assois donc, et regarde le Golden Eagle partir par la fenêtre. Il renverse quelques toiles, mais rien de bien méchant. Puis vient alors le tour de l'homme pinceau deuxième du nom.

-Je suis désolé, j'ai tendance à m'emporter par moments. Mais le fait est qu'on m'avait promis des objets... Je vais tout vous expliquer. Je suis voyageur de cette tour, apparemment mon pouvoir est une consécration puisque cela fait quelques siècles que vous en avez pas vu (d'après les dire de l’hôtesse). Je suis arrivé ici par le biais de mon pouvoir, je suppose, et il semblerait que vous deviez m'aider. On m'a conseillé de voir le maître de l'étage 12 ou 9, mais il semble que cela pose de gros problèmes. L'un n'est pas là, et l'autre semble introuvable dans son étage. Bref. Je suis encore désolé pour ce quiproquo. Mais vous ressemblez tellement à l'homme pinceau d'hier ! C'est frustrant. Et maintenant, comment faisons-nous ? Je demande pas grand-chose. de l'encre et un parchemin pour me défendre. D'ailleurs je dessinerais directement dessus pour être rapide au cas où... On m'a aussi expliqué qu'ici ce n'était pas le pays des bisounours. allons-bon...

[Père Castor]

*La créature hausse les épaules.*

-Des siècles ? Il ne faut pas exagérer, y en a eu un la semaine dernière !

*Il retourne sur son dessin, ignorant parfaitement Zen.*

-Je ne suis pas responsable des promesses des autres... Débrouille-toi ! Fais comme bien d'autre ! Ton sort ne m'intéresse nullement ...

*Il jette un dernier regard au Voyageur.*

-Si l'art ne t'intéresse pas, alors tu ne m'intéresse pas.

[Zenshou]

Je l'écoutes. Bien ma veine x2. En plus il est méchant. Soit. En fait non, il n'est pas méchant. C'est juste un puissant connard. J'ai repris des forces. Après tout, ça fait bien 10 minutes qu'il y a un gros blanc depuis ses dernières paroles. Que faire ? C'est ma survie dans ce monde qui en dépend. Pourtant cela ne semble pas l'affecter, même pas du tout.

-Je suis obligé de m’intéresser à l'art, mon pouvoir en fait partie. Franchement, je ne demande pas grand-chose !

Du coup je suis vexé. Non mais c'est vrai ! Je reviens pour survivre dans ce monde et rien. Je tombe sur un homme pinceau moins sympa que celui d'hier et en plus il ne veut pas me donner ce que je veux. Franchement, y a des nuits...

Du coup je dessine, je m'applique pour ainsi dire, me souvenant peu à peu des anciennes techniques de mon père. Je dessine l'homme pinceau, parce-que déjà il est à porter de vu, et qu'en plus, ça me sert à extérioriser ma peine. Je fais gaffe de ne pas toucher le tableau avec mes mains, de peur d'activer mon pouvoir sans le vouloir, manquerait plus que ça, deux méchants ici ! Bref, je finis et regarde mon oeuvre plutôt fier de moi.

-C'est bien fait ? dis-je d'une intonation assez forte.

[Père Castor]

*L'homme pinceau continue de dessiner, il s'arrête momentanément après le discours de Zen, il se tourne et montre le pinceau.*

-Le pinceau s'intéresse-t-il à l'art ? Bien évidemment que non, c'est un pinceau. Il ne fait que peindre.

*Il se retourne et s'affaire à nouveau à dessiner son modèle.*

-Toi c'est similaire, tu ne t’intéresses pas à l'art ... Tu peins.

*Et voilà le bon gros blanc instauré par le pinceau trouduc... Blanc brisé par l'homme pinceau qui est interpellé par le gentil Voyageur. Ce dernier se contente de hausser les épaules.*

-Un bon coup de pinceau mais qui manque sauvagement de style.

[Zenshou]

Frustrant. Juste frustrant. Qu'es-qu'il manque à mon tableau ? De la personnalisation ? Il est pourtant parfait... Tout dans le détail et la finesse comme mon père me l'a appris. Peut-être est-ce ça. Je reprends trop les techniques de mon père et pas assez les miennes. Je vois.

-Je vois ce que vous voulez dires...

Je reprends une autres toile avec délicatesse. Je m'assois sur le tabouret à disposition en face de la toile que j'ai posée sur le chevalet. Je prends une grande inspiration et pose le pinceau sur la toile. Je ne peints pas du tout de la même manière que la dernière toile, je m'inspires c'est tout. Je regarde parfois l'homme pinceau pour revoir certains détails oubliés ou non vus. J'y mets comme on dit "du coeur à l'ouvrage". Une fois fini, je compare les deux toiles et entre les deux préfère celle peint avec coeur.

-J'en deviens dramatique... Dis-je d'un souffle.

Je me retournes et regarde l'homme pinceau avec insistance.

-Et là ? Es-que c'est bon ? Je sourie content de mon oeuvre qui je l'espère plaira aussi à la créature.

[Père Castor]

*Le temps qu'il se retourne, Zen se réveille. L'être-pinceau hausse les épaules.*

-Bon débarras.

*Il regarde néanmoins, la deuxième toile.

Il sourit et retourne à son travail.*

[Zenshou]

Oui. Je suis de retour, again, et je dois avouer que je suis plutôt déterminé. La journée s'est passée très rapidement, dans la compagnie de mon ami d'enfance. Elian. Je n'ai pas osé lui demander, s'il était à Dreamland. Après tout, qui voudrait être dans un monde sans rien pouvoir y faire ? Rhoo... Ça y est j'en deviens cynique. Bref, je re-re-re-pénètre cette tour, qui je l’espère, me donnera ce que je désire à ma survie.

Comme d'habitude, après tout je commence à m'y faire, ce bordel constant de rêveurs, voyageurs et créatures des rêves. Je roule les yeux en l'air et continus mon chemin. Destination, le deuxième étage, les portraits. J'avance d'un pas décidé, et invente un mensonge qui pourrait après tout marcher. J'aperçois un tableau, un pot d'encre et un pinceau. De quoi dessiner. La toile, je m'en fiche, je veux du papier, de quoi dessiner dessus. J'ai vite fait le tour de la pièce, et ne trouve pas vraiment mon bonheur appart l'encre que j'ai très rapidement fait de mettre en poche. Je regarde autour de moi, et décide de dessiner pour ne pas attirer l'attention. Un portrait ? Celui de mon père. Avec mes critères, sans utiliser entièrement ses techniques. Je mets comme avant-hier, du "coeur à l'ouvrage". Une fois fini, j'y ai pris plaisir, et en suis très content.

Je me lève et pars regarder le plan du rez-de-chaussée. Voyant ce que je n'avais pas vu depuis le début que cela aurait pu m'aider. Idiot !! Et ce n'est pas des moindres. L'étage 9, je n'avais besoin de personne pour y aller tout seul. Et peut-être que je rendrais visite à l'étage 12 juste après, les tags et graffiti.

Je monte les étages un à un, et arrive enfin à destination. L'étage 9. Je déteste monter ainsi les étages ! Pas compliqué les ascenseurs ! M'enfin, ce que j'y découvre en ouvrant la porte d'entrée de l'étage me surprend bougrement bien... Où suis-je encore tombé ?

-Et moi qui pensais que le rez-de-chaussée était en bordel...

Je suis pas au bout de mes peines. J'avance, et regarde chaque créatures, plus folle les unes que les autres et découvre très vite qu'ici, la raison n'a pas sa place.

[Père Castor]

*Surtout qu'en fait ... Zen, il était pas vraiment au 9e étage...

Encore l'autre zouave qui a fait des siennes et qui a joué avec les escaliers !*

[Zenshou]

Ah ben non en faite ce n'est pas l'étage 9. Où suis-je alors ?

-C'est vrai ça, je suis où ?

[Père Castor]

*Au vu des gens qui veulent le foutre à poil, Zen est surement au 7e étage.*

[Zenshou]

-Mais qu'est-ce que ?! Arrêtez ! Je n'ai pas besoin de vous pour être nu !

Oui, en faite, cela ne me gêne pas de me mettre nu. C'est même plus agréable, mais ça prouve que je ne suis pas arrivé au bonne étage. Je regarde une pancarte. 7ème étage, les nus. Ce qui explique le fait qu'ils essayent de me mettre nu. Mais ce n'est pas ma destination sacre-bleu !

-STOP ! JE VEUX ALLER AU NEUVIÈME ÉTAGE ! Et habillé si possible.

Je me débats tant bien que mal et arrive finalement à me sortir. Habillé. Premier réflexe. Mon pinceau et mon pot d'encre. toujours dans la poche. Ouf. Je continue donc mon périple dans les étages regardant bien les pancartes à chaque entrée pour ne pas me tromper (quand même un sacré bordel cette tour !). 3 ème étage... 1 ère étage... 5 ème étage... 12 ème (pas mal, j'y repasserais)... 9 éme... 11 ème... Hein ?! Attendez. 9 ème étage ! Enfin arrivé à... Mon Dieu... Je crois que niveau bordel, je suis servi. C'est un monde de débauche et de folie ici !

-Ah. Ouais quand même, ça n'a absolument rien à voir avec le 6 ème ou le rez de chausser. Hum... Excusez-moi ? Je peux dessiner ?

Le premier qui vient, toute façon je sais pourquoi je suis là, et je dessinerais directement sur le papier avant de partir enfin à l'aventure.

[Kiel]

Gabriel venait d'arriver à L'Académie des arts et déjà, l'endroit était bondé de monde. Des rumeurs étaient en train de circuler. D'après les dire, Nael Garaph, grand maitre de la peinture, serait en train d'organiser une expédition et donnerait l'occasion à des étudiants de participer à cette excursion. Gabriel alla au panneau d'affichage. Il n'y avait que 15 places en tout et les sélections avaient lieu cet après midi. Mais ce qui lui coupa toute envie, c'est que cette expédition irait jusqu'au royaume des glaces où les formes de vies sont intéressantes à étudier mais extrêmement dangereuses. La peur le prit quand une main se posa sur son épaule.

#Et bien Monsieur l'artiste, toi le premier de la promo tremble devant ce genre d'annonce?! J'espère que c'est l'adrénaline qui te rend comme ça!#

C'était la voix de son modèle. Toujours aussi belle et élancée, d'une peau rose et de ses yeux verts, elle faisait partie aussi des étudiants les plus brillant de son année. Son sourire fit disparaitre la peur de l'homme.

Gabriel lâcha un petit rire nerveux.

-Tu es drôle toi! Tu veux que j'assomme les monstres avec mes bouquins peut-être? Il y a une différence entre la pratique à l'Académie et la pratique sur le terrain!

Elle lui sauta sur le dos et Gabriel put sentir sa poitrine généreuse se presser contre son corps.

#Mais tu n'es vraiment pas drôle ! Ce genre de projet est rarement organisé par un des grands artistes de notre Académie, et tu voudrais laisser passer cette chance?! T'as beau être le majeur de la promo, tu n'en restes pas moins qu'un crétin.

A ses mots, Gabriel perdit l'équilibre et tous deux tombèrent au sol. Ils se regardèrent et éclatèrent de rire.

#Et puis, si tu y vas on sera ensemble sur ce coup!#

-Parce que toi, tu es à peu près sure d'être prise pour cette expédition? Ne serais tu pas un peu présomptueuse d'avancer ça?

Elle se redressa et l'entraina à l'extérieur de l'édifice.

#J'en suis sur parce si nous nous inscrivons ensemble sur cette liste et qu'il nous voit au sélection, je suis à peu près sur qu'il nous prendra pour avoir une paire de qualité!

Gabriel rougit en entendant ses paroles.

Ils arrivèrent dans la clairière qui se trouvait derrière l'Académie. Gabriel qui ne se laissait plus trainer par elle la fit trébucher dans les hautes herbes et se jeta sur elle. Une bagarre se déclara entre les deux personnes et finirent par abandonner tous deux pour rester au calme, allongés par terre, sa tête sur le ventre de Gabriel. Ils regardaient le ciel d'un bleu resplendissant et s'amusaient à deviner à quoi pouvait ressembler les nuages.

Elle prit la parole:

#Alors, tu as décidé quoi pour l'expédition?#

Gabriel la fixa.

Et bien, je pense qu'il est de mon devoir de ne pas te laisser aller seule à cette expédition avec un des grands artistes. Qui plus est un des plus beaux de l'Académie!

Ayanna éclata de rire puis se redressa. Elle attrapa la main de Gabriel et tous deux se rapprochèrent l'un de l'autre.

Le vent se leva et fit tanguer les herbes hautes. Elle entama une valse que Gabriel s'empressa de suivre, son regard se plongeant dans ses yeux, leurs corps collés l'un à l'autre. Elle lui sourit:

#Comme je suis heureuse de te l'entendre dire! Tu verras, cette expédition sera mémorable pour nous deux.#

L'un comme l'autre s'enlacèrent tendrement et rapprochèrent leurs lèvres pour s'embrasser.

Mais trois coups violents attirèrent l'attention de Gabriel et le força à se réveiller. Ce n'était que ses parents qui lui annoncèrent l'heure du départ au boulot

[Père Castor]

*Effectivement il est au neuvième et effectivement ... C'est le bordel.

Difficile de se faire entendre dans un tel capharnaüm, mais bon... Il s'avance, d'un autre coté, Zen a de la chance... Il valait mieux qu'on l'ignore.

Sur une table, il voit une liasse de papier.

Voilà sa chance !*

[Zenshou]

Voilà ma chance ! Non. Faut la jouer fine. Très très fine. Ce n'est pas le moment de faire le con. J'approche doucement de la liasse de papiers, et m'assois à la table où elle est posée. C'est le bordel, mais quand j'écris bordel c'est que c'est vraiment un zoo ! Où comment se retrouver dans l'endroit le plus bordélique de ce monde. Dans tous les cas, ces feuilles seront miennes.

-Bon, c'est partie !

Je prends soigneusement les feuilles, les plaque contre mon torse et sors de la salle. Tout simplement. Avec un bordel pareil pas besoin de chercher midi à quatorze heure. Je regarde mes objets avec une certaine quiétude, voire "niaitude", quoique je doute sérieusement de l’existence de ce mot.

*Content*

Je suis enfin prêt à partir à l'aventure ! C'est sur ces dernières parole que je me réveille, avide d'aventure.

[Romain973]

*Dolfy sort du métro et se dirige vers la tour des arts, il rentre et part vers l’accueil, il s’adresse à une hôtesse:*

Bonjour.

*L'hôtesse ne répond pas et n'a même pas regardé Dolfy.*

/Je sens que je vais devoir me débrouiller tout seul./

*Dolfy se retourne, cherche les escalier puis monte, il regarde sur sa gauche, il voit un panneau avec marqué étage 13.*

Quoi, je suis déjà à l'étage 13, cette tour est bizarre.

*Dolfy avance dans la salle.*