Rêveur II
*Tout était fait de coton. Des nuages par millier. Assez solides pour porter du poids, mais ce détail restera a jamais secret car dans les rêves on ne réfléchit jamais à ces choses la. On est plutôt des réceptacles, que l'on remplit d'images, de mots et d'idées, mais jamais, oh grand jamais, de sens.
C'est pourquoi Zeno, lorsqu'il était allongé tranquillement en train de sirotait un cacolac sur un transat en nuage, ne se posa jamais cette question. Ni comment était il arrivé là. Non, il se contentait de se la couler douce. Son short et sa chemise hawaïenne déboutonnée laissaient supposer qu'il faisait une température acceptable. Et moi narrateur, je suis désolé que Zeno rêve d'un cliché immonde. *
Ca faisait longtemps que j'avais pas bu un cacolac. Ca va tellement bien avec cette super chaise moelleuse de ouf.*Oui, Zeno parlait le bizarre parfois.
Finalement une fine pluie se mit à tomber. Pluie rafraîchissante d'une nuit d'été, tombant dans la délivrance d'une liberté éphémère. O douce délivrance !*
-
Tiens il commence à pleuvoirJ'adore ces pluie d'été, le monde en devient changé, le temps n'a plus lieu.*Et c'est donc sous une pluie d'été, en haut de grands nuages blancs, sirotant son cacolac, que notre amis Zeno passa le temps d'un rêve, le parcours du repos.
Il se réveilla, apaisé*.