Ils ont vraiment pas l'air de gens qui viennent de rencontrer un putain d'enfoiré !
* Oui parce que bon pour Django il n'y a pas de demi mesure, même si Mark à l'air de quelqu'un de pas trop con ou de méga méchant il lui a clairement fait comprendre que l'enlèvement du sage vert n'était pas très grave et qu'ils étaient pas prêt de le libérer . Putain de kidnappeur de merde . Il finit finalement par exploser, ne pouvant plus se contenir et tant pis pour les apparences . *
- Bordel !
* Il racla le sol de son pied droit et envoya une gerbe de gravillons et de poussière en avant . Puis à frapper un tronc d'arbre mort qui se trouvait non loin de lui . *
- Rien à taper dans ce monde de merde !!!
* Il continua à frapper le tronc sans faire gaffe à ses phalanges qui commençaient à rougir de son sang, augmentant par réflexe au fur et à mesure la grosseur de ses poing jusqu'à finalement exploser en deux le tronc mort . *
- Putain de ...
* Et il se réveilla la seconde suivante sans que quiconque puisse le rassurer sur quoi que ce soit . Mais c'était peu être mieux ainsi . *
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- Merde !!!
* Il se réveilla en sursaut dans son lit, à moitié relevé le poing droit serré . La rage qu'il avait ressentit durant la fin de sa nuit était toujours présente et il n'avait pas put l'expulser comme il l'aurait voulu . Il se leva d'un bond en bazardant sa couette à l'arrache et renversa d'un coup de pied bien sentit la table basse qui se trouvait prêt du lit . Il se fit à moitié mal vu qu'il était pied nu ce qui l'énerva encore plus et sans réfléchir il se retourna, prit le bas du lit de ses deux mains et le retourna violemment . Celui ci finit contre le mur, le matelas à moitié en vrac dans un grand fracas .
Django était la, au milieu de la chambre les poings serrés et la mâchoire crispée . Sa respiration était haletante, il n'arrivait pas à se calmer alors qu'il n'était plus dans ses rêves . Il se pencha vers le cendrier qui s'était brisé dans la chute de la table basse et récupéra son bignou qui gisait par terre avant de se l'allumer pour tirer une grande latte et tenter de relativiser la situation . Alors qu'il recrachait la fumée de sa première latte Eglantine, qui avait été alertait par le bruit, entra dans la chambre en ouvrant la porte paniquée . *
Oh fait chier ....
* La demoiselle plaça ses deux mains devant sa bouche avec un regard d'incompréhension et d'un semblant de peur . Django soupira, dans sa colère il n'avait même pas fait attention aux conséquences de ses actes, encore la tête trop perdu sans ses rêves . Ce soupir fut mal interprété par la jeune femme qui explosa à moitié en larme, à moitié de colère . *
- Non mais ça va pas !!!!??? Qu'est ce qui te prend encore ??? T'es devenu complètement fou ??
* Le dreadeux se prit l’arrête du nez entre son pouce et son index se demandant bien quel mensonge il allait bien pouvoir inventer cette fois . Il tira une nouvelle latte sur son joint avant de tenter une réponse avec un ton encore un peu colérique . *
- Désolé ... C'est juste ... au mauvais rêve qui m'a vraiment mit pas bien .
* Eglantine écarquilla les yeux, elle semblait de plus en plus en colère . *
- Un mauvais rêve ?? Tu te fiche de moi ? Quelle personne censée ravage sa chambre après un mauvais rêve ???
* Django était désemparé, il ne savait pas quoi répondre car elle avait raison . Personne de sain d'esprit ne ferait ça pour un vieux cauchemar . Il c'était laissé emporté, cette fois ci il n'avait pas réussi à faire la part des choses entre le monde des rêves et le monde réel . Il allait devoir tout lui expliquer quitte à passer pour un dingue, car il ne voyait pas qu'elle excuse il allait bien pouvoir trouver pour se justifier . *
- Écoute, laisse moi ranger tout ça et je te retrouve en bas pour tout t'expli...
- Non ! Hors de question ! Tu m'explique ici et maintenant ! Et cette fois ci pas la peine d'essayer de te défiler .
* Django soupira et acquiesça à la demande de la demoiselle, il lui fit signe de s'assoir par terre devant lui et tenta de lui expliquer la chose de la meilleure façon possible . Dreamland, le monde des rêves, les phobies, son aventure, pourquoi il était si énervé ces derniers temps au réveil, il lui expliqua tout sans trop rentrer dans le détails . Eglantine garda un visage impassible jusqu'à la fin de son récit qu'il accompagna en écrasant son joint sur un bout du cendrier explosé aux quatre coins de la pièce . Django lui laissa le temps de digérer tout ça en espérant qu'elle le croit, mais cela ne se passa pas comme prévu . Il vit les larmes couler le long de ses joues tandis qu'elle se retenait de ne pas craquer complètement . Elle se leva finalement et le fixa dans les yeux . *
- Je veux que tu quitte cette maison le plus rapidement possible . Je sais pas si c'est les joints ou quoi que ce soit qui te rend comme ça mais je ne compte pas passer une minute de plus avec quelqu'un qui ne fait pas la part des choses entre réalité et fiction .
* Puis elle tourna les talons et claqua la porte derrière elle . Django resta la, interdit, une larme coulant le long de sa joue . Il avait voulut être honnête mais elle ne l'avait pas cru . Qui l'aurait cru aussi ? Cette histoire semblait à dormir debout et il n'avait pas eu la force de lui parler de sa vie à elle en tant que voyageuse . Il resta plusieurs minutes assit par terre, ne pensant plus du tout au sage vert, ou aux épéistes, ou à quoi que ce soit de ce monde onirique . Il venait de perdre quelqu'un qui lui était cher dans la vrai vie, et tout cela à cause du fait qu'il ne faisait plus la part des choses entre vie réelle et monde des rêves . Il se leva finalement, ramassa son sac et prit les quelques affaires à lui qu'il avait dans l'armoire ainsi que son nécessaire à rouler qui gisait un peu partout dans la pièce . Il prit le temps de ranger un peu le bordel qu'il avait mit et s'habilla pour descendre à l'étage d'en dessous .
Dans la cuisine Eglantine était en larme, inconsolable tandis que ses amis étaient autour d'elle ne comprenant pas ce qu'il se passait . Quand Django arriva dans le salon ils lui jetèrent un regard mêlant incompréhension et colère . Le dreadeux ne prit même pas la peine de se justifier et il prit la direction de la porte tête baissée . Il attrapa son béret sur le porte manteau et le mit sur sa tête avant de sortir et de reprendre la route le pouce en l'air . D'un regard vers l'arrière il dit au revoir à cette maison qui l'avait accueillit chaleureusement et ou finalement il n'avait apporté que de la tristesse . *
Adieu Eglantine ...
* Puis il reprit sa marche le long de la route, attendant qu'une voiture l'éloigne de ce lieu ou il ne remettrait surement jamais les pieds . *
Edit de Pix: Aha ! Bah oué, s'agirait de devenir Roleplay... loooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooool