J'étais assis en tailleur adossé à un arbre, j'essayais depuis une demi-heure à découvrir mon pouvoir mais les cris environnent m’empêchent de me concentrer, à chaque fois que j'ouvre les yeux pour découvrir d’où il viennent une chape de brume se forme m’empêchant de distinguer ne serais-ce que des silhouettes.
Je soupire
"Il est marrant lui mais je ne sais pas comment l'activer mon pouvoir.. si il est d'origine démoniaque ça doit soit être de la transformation soit une invocation.. mais il a dis que mon pouvoir était "pur".. ça doit être important pour qu'il prenne la peine de me le dire.. ça peut vouloir dire que c'est un pouvoir originel du royaume.."j'avais beau parler tout seul je n'y comprenais absolument rien, seuls ces cris incessants me donnaient une migraine..
"Arretez ce boucan!!! je suis un voyageur de votre royaume laissez moi en paix 5 minutes!!"mon cri se perdis dans la vallée et je crut discerner des ricanements au travers des cris qui avaient repris de plus belle..
Allez essayons une dernière fois.. je ferme les yeux, j'essaye au maximum de ne pas tenir compte du boucan environnent et je respire de plus en plus doucement pour essayer d'atteindre une certaine transe..
Je pense à des écailles, des griffes, des ailes noires, des diablotins, des démons mineurs.. j'utilise toute la concentration dont je dispose pour essayer de matérialiser mes pensées mais rien n'y fait, soudain je sens la peau de ma main trembler, j'y suis presque, je visualise une peau noire, j'y suis presque allez!
IUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUURH
-Hein? quoi? je.. non!! nooon pas maintenant!C'était encore un échec, n'écoutant que ma colère je pousse un cri de rage en me relevant ce qui stoppe instantanément les cris alentours et je frappe de toute mes forces dans l'arbre mort derrière moi, je vais me faire mal, tant pis ça me défoulera.
C'est LA que c'est arrivé.
Lorsque mon poing étais arrivé à 5cm du tronc je sentis une pulsation qui stoppa net mon coup et une voix retentis dans ma tête:
reçois mon pouvoir jeune voyageur..Devant moi s’étend la plaine, l'arbre mort déchiqueté à mes pieds, incrédule je regarde mon bras droit recouvert d'une peau d'écaille noires, à la place de mes doigts des griffes acérées noires comme la nuit, une vague de puissance m'envahit..
Ce soir la tout Démonia entendis mon cri de victoire