par Leuffen » 24 Mai 2012, 16:14
*Une fois son coup de gueule passé et ayant constaté qu'il était en train de décharger son venin sur une gamine aux cheveux bleus et à l'air penaud, Leuffen parvint à souffler un bon coups et à ce calmer. Certes, on était loin du gentleman des débuts de nuit à la chemise blanche et au pantalon toujours intact, mais il y avait une amélioration incontestable. Faisant taire ses diverses douleurs articulaires et hémorragiques, il parvint à relever un genou, puis l'autre pour enfin se redresser en hahanan beaucoup.*
Sa race... j'ai l'impression de m'être fait repasser par une troupe de pachydermes...
*Son regard balaie toute l'assistance, jaugeant légèrement la copine de la dénommée Lia, Alyss qui est en train de s'expliquer vivement avec le Voyageur qu'il a sauvé, et enfin ce dernier. Un contrôleur du Vent, hein ? C'est bien ce qu'il lui avait semblé... mais il doit être encore jeunot pour avoir fait une erreur pareille face à son ogre.
Décidant qu'il n'était pas en état pour aller saluer tout de suite sa comparse, Leuffen avisa Excalibbeure plantée dans la nuque dudit ogre, quand même un chouïa surpris.*
Eh ben... pour un coup d'essai, c'était un coups de maître ! Faudra que j'y repense, à celui-là.
*Il fit un pas en direction du cadavre... et manqua de tituber. Il fallait croire qu'il était loin d'avoir récupéré.
Il se tourna donc vers la jeune fille aux cheveux improbables et la regarda à son tour avec un air penaud.*
- Excuse-moi, Lia. C'est juste que j'ai du mal à me remettre les idées en place après la raclée que j'ai reçu. D'habitude, je me serai mangé cette bestiasse pour mon dîner... mais là, j'ai dû sauver la mise à l'autre amateur de cyclone, et j'ai un peu tiré sur la corde.
J'ai un peu de mal à marcher, tu veux bien m'aider à récupérer mon épée ? Elle n'est pas vraiment banale, et j'y tiens beaucoup.
*Il hocha la tête, exténué mais ébauchant un semblant de sourire.*
- Au fait, je m'appelle Leuffen, et d'habitude je suis le compagnon d'Alyss. Enchanté.
La tranquillité est un bien que l'on ne chéris pas assez.