par Nicomanga » 02 Juil 2014, 21:35
*Les voyageurs traversèrent le couloir. Nico avançait à tatons, puisqu'il ne voyait rien. Néra utilisa son pouvoir sur ses bracelets, ce qui permet d'éclairer un minimum la salle dans laquelle ils pénétrèrent. Le Défroqueur, un tout petit plus à l'aise, pu alors remarquer l'escalier en colimaçon.
Nightcat, quand à elle, confirma que les Epéistes étaient bien leur cible. Pour Nico, il n'y avait presque plus de doute possible. Ils étaient là pour ça. Grâce à ce qu'il avait appris dans le mag, il savait que ces voyageurs étaient dangereux. Voire trop pour lui. Mais il ne fit rien remarquer à ses compagnons. Il savait qu'il était avec des voyageurs plus doués que lui, et donc qu'un minimum de chances était avec lui. Cependant, ne sachant pas comment finirai la nuit, il souhaitait terminer de raconter son histoire comme il l'avait promis. A cet instant précis, Néra trouvait un interrupteur, et allumait toutes les torches. Nico sourit.*
- Et ben... T'es vraiment pas banal comme gars, toi. Nightcat, je te propose de continuer ma petite histoire, pendant notre balade. Ça fera passer le temps.
*Le voyageur de gravité commençait à monter l'escalier, et Nico continua son récit. Bien que cela les mettait à découvert, parler calmait le voyageur de la disparition, et lui donnait un peu d'assurance dans ce lieu glauque. Il raconta à la jeune femme le passage au Royaume des Chats, le bordel qu'ils avaient mis, avec notamment l'intervention d'autres voyageurs, et de Primal. Tenshi était présent ce jour là, et c'est depuis ce moment qu'il ne voulait plus le voir. A la fin de cette nuit, Nico tuait Eglantine, et son compagnon du Royaume du Temps tuait Touffu. Sur ce passage, le visage de Nico était fermé. Et c'est sur un ton un peu froid qu'il décrit en quelques mots sa sensation de meurtre.
Depuis la première fois où le défroqueur l'avait raconté à quelqu'un (Touffu en l'occurence), la sensation détestable du meurtre était moins présente. Le simple fait d'en parler semblait l'aider à assumer ce qu'il avait fait. Bien entendu, il ne fit pas part de cette pensée à son interlocutrice. Il se contenta de conserver cette impression dans un coin de son crâne.
Maintenant, reste à savoir s'il aurait le temps de raconter la suite ?*