Dreamland Reborn

[ Hrp : pour l'épée je me rappelle plus exactement il faudrait relire les anciens posts nous mêmes . ]

* Le briefing continua pendant que la navire semblait foncer vers le village qui se situait dans la crique des malfrats, Django remarqua assez vite de gros canons sur un gros navire qui pourraient poser problème . La capitaine répondit à Raiden qu'ils n'avaient pas trop à se soucier de la marine pour ce soir, le dreadeux remarqua que Raiden semblait avoir quelques soucis avec son paternel, ce serait con de le croiser au détour d'une nuit . *

Quoi que après tout ça peut lui permettre de se défouler un peu vu que son daron pensera juste avoir fait un mauvais rêve .

- Vous vous en doutez, on va pas prendre le temps de se garer, ça leur laisserait trop le temps de réagir. Va falloir sauter en marche sur les pontons. Pour le reste, vous chargez, vous tapez... prenez les choses comme ça vient ! Ça ira ?

- Ok, je me charge de leur gros bateau, je vais le casser en deux .

* Il repéra rapidement les cordages pour grimper vers le nid de pie et avant de se mettre en position il posa la main sur l'épaule de Raiden . *

- Essaye de pas te retrouver tout seul, reste avec un maximum de pirates que tu reconnais . Je clean rapidement les embarcations et je te rejoins .

[HRP : je confirme, je m'en souviens encore très bien : oui j'ai encore l'épée d'Agué, il me l'a donné il y a de cela 3 nuits. Désolé d'avoir foutu le doute, mais quand je parlais d'équipement de base je pensais à tout ce qui pourrait m'être utile en général sans forcément avoir d'idée précise : genre oui un sabre même si c'est pas vraiment nécessaire, un mousquet, une corde ou autre chose, je sais pas...Mais si mon épée suffit, alors elle suffira.]



*La Capitaine se fait rassurante sur les chances de rencontrer mon Père dans ces eaux là. Je souffle un coup.*

_Ouf, dans ce cas tout va bien. Merci.

*Juste après, elle nous annonça qu'on allait bientôt aborder et nous donna ses instructions...qui étaient somme toute assez simple.*

_Ça ira. *dis-je en dégainant l'épée d'Agué.*

*Touffu vient ensuite me conseiller de ne pas rester seul, chose auquel j'acquiesce.*

_Ça marche. Je resterais avec eux. Si tu ne me vois plus dans leur groupe c'est soit qu'il m'est arrivé un truc, soit que je me la joue discret pour tenter quelque chose. Dans tous les cas je ne serais pas loin.

*Mon regard se tourne alors vers les pontons sur lesquels nous allions sauter. Dans quelques instants, les gros canons du bateau adverse nous tirerons dessus et nous devrons aller saigner tous ces forbans. C'était rien qu'une baston entre pirates, mais mon esprit était mitigé.*

J'ai un pouvoir en lien avec le Justice, et voilà que je me retrouve à jouer les tueurs. Bon je peux pas être "juste" tout le temps, c'est bien de changer un peu aussi. Mais n'empêche...qu'est-ce qu'il faut pas faire pour gagner sa vie et récupérer du stuff. Par tous les loups, je déteste le farm !

* Les alliés t'en sont de tout coeur reconnaissant mais ce n'est pas le moment pour les effusions de joies : tout le monde s'active pour foutre le camps le plus vite possible du périmètre. Le rythme de marche ne passera pas à la course pure et simple à travers bois mais tout de même, mieux vaut ne pas être cardiaque ou asthmatique.

Alors que le groupe se faufile à travers jungle, ils peuvent entendre résonner au loin des sifflements, alternant en courts et longs avec parfois quelques cris. Ce n'est pas du morse mais c'est de toute évidence un code entre les autochtones. S'ajoute alors au bruit de fond une autre série de sifflements, différents, beaucoup plus fort et surtout plus proches avant qu'une large ombre de recouvre brièvement l'expédition. Une regard au ciel permettra aux plus rapides d'apercevoir fugacement le plumage bleuté typique de Jacks qui vient de les survoler.

Bart' continue à mener la marche sans baisser la cadence mais son expression ne laisse aucun doute sur le fait qu'il est en train d'écouter ce qui se dit dans le secteur, ce qui se confirmera peu après :*

- Jacks couvre la retraite. Le groupe 2 va faire diversion. Le groupe 1 se prépare à couper les éclaireurs. On va avoir une fenêtre de tirs très courte.

* Le reste du trajet se fait en silence mais toujours aussi vite : c'est un peu essoufflé que le groupe atteint les hauteurs de l'île, à proximité de leur objectif. Non loin de là, ils peuvent entendre le son caractéristique des lames qui s'entrechoquent et de la poudre qui chante.*

- J'en veux deux avec avec moi pour prêter main forte au reste, voir trois personnes. Suarez, tu vas avec Tanzo. Vous rentrez, vous prenez, vous sortez. Si Passe partout ne peut pas ouvrir le coffre, prenez le. Si ce n'est pas possible prenez ce que vous pouvez. Ne restez pas plus de cinq minutes. On se retrouve ici.

* Il lance un regard à Miette : de quel côté va-t-elle aller ?*



* Votre embarcation s'apprête ainsi à longer l'île sur laquelle vous allez débarquer, passant ainsi devant - et à distance de saut j'entends - trois pontons et quatre bateaux. Il est également possible de sauter dans l'eau mais vous n'aurez pas pied (sauf agrandissement généralisé). Dans tous les cas, même si votre navire ralentit autant que faire ce peut, ce sera assez rude pour l'atterrissage.

Votre arrivée ne se fera pas seule puisqu'un comité d'accueil commence à se former : de là où vous êtes, vous voyez distinctement des gens s'agiter entre les cahutes.

Les pirates ont tous rejoint le bord. Ils vont visiblement sauter un peu sur tout, selon comment ça se présente.

Comme on dit : y a plus qu'à !*

*Sauter sur un ponton me paraissait dangereux vu la vitesse à laquelle on allait. Je pouvais très bien me fouler une cheville sur le bois dur, ce qui était une mauvaise idée pendant une bataille rangée. D'un autre côté, sauter dans l'eau n'était pas forcément mieux non plus, car dans ce cas il serait difficile de remonter sur un ponton et les ennemis pourraient m'attaquer facilement. Je décide donc de regarder si l'une des cordes reliant le mât d'artimon est suffisamment détachée pour l'attraper et descendre en m'y laissant pendre (si ce n'est pas le cas, tant pis je saute direct).

Une fois en bas, je laisse passer quelques pirates en premier puis me joins à eux dans la bataille en poussant un cri de rage, mais tout en faisant attention de rester avec le même groupe. C'était la première fois que j'utilisais l'épée d'Agué. C'était aussi la première fois que je me battais avec une épée dans Dreamland. En y pensant je fus soudain pris d'une sensation de soulagement : je me sentais beaucoup plus à l'aise à me battre dans ce genre de situation que lors de mes premières nuits où je n'avais rien et avec un pouvoir encore moins actif.*

Je bois les paroles de Bart, concentré afin de retenir toutes les informations. Pas de marge d'erreur possible.

- Bien reçu, Bart'.

Je jette un regard à Miette, puis hoche la tête en signe d'approbation, pour dire que je reviendrai entier, globalement. Puis me tourne vers Suarez, ma coéquipière qui va m'aider atteindre notre objectif.

- Je te suis, Suarez. Le temps presse.

Je me met donc en route avec Suarez, en se bougeant le fiak parce que les minutes sont comptés. On sais ce qu'on doit faire, pas de place au doute.

* Le navire commença à longer le ponton ainsi que les autres bateaux .Django attendit d'être assez proche du plus gros des bateaux avant de se jeter de toutes ses forces sur celui ci . Dans son saut il utilisa son pouvoir pour grandir jusqu'à sa taille maximum, dans les 10 mètres, et sauta à pied joint sur l'embarcation et commença à foutre le bordel en piétinant celui ci . *

il faut que je détruise les canons le plus vite possible .

* Il scruta autour de lui s'il voyait d'autres endroits sur le port ou il pouvait y avoir de l'artillerie, s'il n'en voyait pas il sortit sa batte pour l’agrandir pour convenir à sa taille et commença à mettre de grand coups dans les autres bateaux en faisant attention à ne pas les envoyer sur le navire de leurs alliés ou les pirates qui avaient débarquaient . *

J'espère que Raiden va s'en sortit en bas ... Il faut vite que j'en termine ici pour le rejoindre .

* Il y a bien des cordages mais Raiden ne pourra pas descendre en même temps que tout le monde. Il pourra s'y laisser glisser mais le temps de faire ça, il sera obligé de descendre au prochain arrêt : il est donc voué à débarquer sur le deuxième ponton.

Les pirates commenceront à sauter sur le premier ponton, puis sur le navire de pêche le plus proche. Touffu suit la deuxième vague, formant à lui tout seul une troisième vague... presque littéralement d'ailleurs.

Le voyageur récupère sa taille gigantesque à mi parcours et atterrit lourdement sur le bateau doté de canons, ce qui surprend beaucoup de monde dans les deux camps : l'élan des pirates est ralenti - particulièrement ceux sur les bateaux à côté - et les contrebandiers ont un temps d'arrêt lorsqu'ils voient l'engin. Ça se met rapidement à hurler dans tous les coins alors que le géant entreprend de piétiner consciencieusement le navire, lequel a déjà pris un sacré pét' à l'atterrissage: le craquement sinistre est suivi d'un bouillonnent inquiétant, signe que le bateau est en train de faire son propre remake du Titanic, mais en accéléré. Seul deux coups de canons pourront être tiré avant que Django n'ait les chevilles dans l'eau.

Oui parce que du coup, il coule avec le bateau, là. Il peut sortir sa batte pour tabasser les autres navires, mais il y a un problème de trempette qu'il va falloir gérer rapidement.

En attendant, ses actions ont causé de sacrés remous : les énormes vagues ainsi causées dévient légèrement la trajectoire du navire de Demestrisca et agite violemment les autres. Raiden se verra donc obligé de s'accrocher très fort à sa corde quand une grosse vague s'écrasera sur lui et son propre atterrissage se fera finalement sur le troisième ponton, en compagnie d'une poignée de pirates. *

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MIETTE

* Les voyageurs se séparent donc. Miette emboite le pas de Bart' en compagnie de deux autres pirates pour rejoindre la zone de combat, courant à travers jungle parce que fuck la discrétion. Ils sont là pour distribuer des pains et éduquer les indigènes.

Leur arrivée se fait sur le flanc d'une bataille entre lesdits indigènes et le petit groupe de pirates qui les a doublé plus tôt. Elle crée un petit effet de surprise dont il va falloir profiter.




* Miette a à peine commencé à s'éloigner que Tanzo part dans l'autre sens en compagnie de Suarez et de deux autres pirates. Si un micro détour est effectué pour ne pas être immédiatement à découvert, ils atteignent rapidement leur destination, qui est facilement repérable : il s'agit en effet d'une grotte dont l'entrée, certes étroite, est encadré par deux totems dont une observation plus poussée permettra de constater qu'ils sont fait à partir d'os divers et variés.

Le DIY a de beaux jours devant lui sur cette île.

C'est Suarez qui prend la tête du groupe, armée d'une torche qui a fait des siennes pour s'allumer. La lueur n'éclaire pas très loin mais le boyau est étroit : ça vous suffit pour en apercevoir nettement les parois et les magnifiques fresques qui le décorent. Si la peinture rouge marron ne peut pas vraiment s'analyser comme d'origine bio, les scènes sont suffisamment représentatives pour que les éventuels doutes sur la nature cannibale des autochtones soient complétement levés.

Leur périple échoue dans une salle suffisamment large pour que tous y tiennent. Eux...et le reste.

Rien de vivant devant eux, mais ils ont certainement une bonne idée des rites en termes de sépultures et enterrements qui sont pratiqués dans la régions : les murs sont constellés de crânes, installés dans des petites alcôves ou plantés sur des pics. Le bas des murs disparait sous de véritables bancs d'os. Du plafond pendent également des têtes miniatures et desséchées, prises dans des cages thoraciques comme d'horribles oiseaux.
Et au fond, un trône fait de bois et d'os sur lequel est assis fièrement un squelette entier, le seul complet et encore habillé de la salle. Son tricorne ne laisse que peu de doute sur sa nature de capitaine pirate, pas plus que le coffre qui lui sert de repose pied*

_Grosse vague !!

*Comme disait Nathan Drake.

Je m'accroche comme je peux et me prends toute l'eau sur le corps, eau dont j'avais oublié le goût salé depuis longtemps. Par contre elle était fichtrement froide malgré les températures tropicales de cet archipel. Je serre les dents.

Mille Crocs ! La dentelle et lui ça fait deux !

C'est finalement au troisième ponton que nous arrivons. Touffu était plus loin que prévu, mais au moins je n'étais pas seul, quelques autres pirates étaient là avec moi.*

_Aller, debout ! *M'écriai-je aux autres qui comme moi avaient failli boire la tasse et s'étaient ramassés sur le bois comme ils avaient pu.* Profitons de l'effet de surprise, vite !

*Puis je me jetai dans la mêlée, tout en prenant garde de ne pas rester seul.*

- Bwahahaahaha !

* Ce rire tonitruant, plus proche de l'éternuement d'ours que d'autre chose, ne peut appartenir qu'à une seule personne : la capitaine Demestrica vient d'atterrir lourdement à côté, à tel point que le voyageur manque de retomber à cause des vibrations*


- Allez du nerfs, bigorneau ! Tu vas vois, ça va te sécher, d'aller te farcir quelques culs rouges !

* Et elle le dépasse dans sa course aussi rapide que lourde : clairement, c'est elle qui pèse le plus lourd après Django. Véritable coupe file, elle ouvra la voie directement vers la première vague de contrebandiers, quatre pégus qui se sont rapprochés pour voir ce que c'était que tout ce ramdam. Raiden en a un rien que pour lui !*

Bien spooky cet endroit. Mais par contre, malgré l'effrayant cadre auquel on assiste, je trouve ce roi squelette tellement badass. Mais trève de plaisanterie. Il faut que j'ouvre ce coffre au plus vite. Sans oublier les directives de Jacks concernant la sécurité. Mais le squelette est là. Va-t-il bouger ? Je n'en sais rien.

- Suarez, va falloir que je l'ouvre depuis derrière, te met pas en face du coffre et si possible, couvre moi du squelette si il se réveille.

Ni une ni deux, je me dirige derrière le coffre, clé passe-partout à la main. Je viens shooter les jambes du squelette, et me penche pour passer la clé dans la serrure. Si cela s'ouvre, je l'ouvre donc au tiers pour voir ce qui se passe, en attendant quelconque réaction du coffre, de Suarez, ou du squelette. Sur mes gardes.

* L'opération était un succès, le navire principal prit très rapidement l'eau sous les coups de pieds du voyageur . Son intervention avait fait pas mal de remous comme attendu ce qui devait déstabiliser les contrebandiers, hélas ses alliés furent également ralentit . Il décida d'éviter de créer un trop gros raz de marée et de vite revenir sur ponton le plus proche, c'est à dire celui ou se trouvaient actuellement la capitaine du navire qui en imposait presque autant que lui . *

- Bon on va éviter de foutre trop le bordel .

* La batte à la main il commença à poser un pied à l'eau, normalement du haut de ses 10 mètres et vu la configuration de la crique il ne devrait pas finir engloutit par les fonds et ainsi éviter de faire de trop grosses vagues . En se rapprochant doucement du ponton il continua à regarder autour de lui pour voir s'il n'y avait pas de tireurs embusqués sur les toits . *

*Cette femme était effrayante. Son rire sardonique et tonitruant ainsi que son atterrissage digne d'une explosion d'un baril de poudre me laissèrent bouche bée au début. Sans doute étais-je encore trop jeune et trop naïf pour supporter autant d'action en présence de personnes aussi entreprenantes. Et encore, si je m'étais rappelé de mon ancienne vie à Dreamland, je n'y aurais peut-être pas cru. La "remise à zéro" de ma mémoire semblait avoir sapé une partie de mon courage. Chose que je ne pouvais pas savoir de toute façon.

Mais malgré tout cela, et contre toute attente, l'injonction du capitaine eu l'effet d'un coup de boost dans mon esprit. L'ambiance nerveuse d'une bataille débutée, le goût salé de l'eau de mer, cette femme forte et terrifiante à l'assaut...Tout cela me fit oublier pour un temps peur et doutes.

Poussant un cri moi aussi, je me dirige aussitôt vers le 4ème pégu et joue d'un moulinet d'épée pour le feinter, dégager son arme sur le côté, et profiter de l'ouverture pour lui trancher le visage.*

_Tiens, mange ça crâne-creux !