Kliinik, le Royaume Hôpital

[Krasghârn]

Bon, askip, la cantine est l'équivalent d'une petite sandwicherie de détail : ne jamais regarder de trop près ce qu'on y trouve, commander, et puis basta. Tkt.

Nous arrivons donc dans le hall. Avant d'aller voir Jeanne, je reposerai la question, qui était auparavant implicite, une subtilité dont ma gestion laisse à désirer.

-Et du coup, besoin d'aide pour débloquer cette porte ?

Si la réponse est positive, je suivrai le type, sinon, bah je me dirigerai vers chez Jeanne. Dans tous les cas, je me présenterai, histoire d'être opé.

-Moi c'est Kras, par ailleurs. Et vous ?

Ca peut être pas mal de connaître des blazes.

Et, si le type n'avait pas besoin de moi, je le remercierai, et le saluerai, avant d'aller voir Josianne.

-Bonjour bonjour ! On m'a dit de venir voir le Dr Wolz, et je n'ai pas de rendez-vous pour le moment. C'est possible de le rencontrer tout-de-même s'il vous plaît ?

Si j'ai toujours le papier de la dame du dernier étage, je le glisserai dans l'éventuelle fente de la vitre.

[Père Castor]

* Le type est déjà en train de s'éloigner dans le couloir de droite lorsque Krass s'adresse à lui. Le voyageur le verra faire un signe de main qui peut signifier "non ça ira, allez salut et le bonjour chez vous". Pour le nom, à distance, il entend vaguement le son "N" et "Iou", mais pas sur que ça l'avance beaucoup.

Josiane, beaucoup moins mobile que l'homme qui vient de les quitter, lève donc un regard vide vers le voyageur qui l'aborde avec son petit papier parce que oui, Michel, il a toujours le papier qu'on lui a filé. Même qu'elle prend le petit papier et qu'elle le regarde attentivement pendant un long, looong moment.

A sa tête qui décline sur le côté suivi d'un sursaut soudain, Krass comprend rapidement qu'elle s'est endormie l'espace d'un instant.

Du reste, la charmante dame se penche sur ce qui ressemble à téléphone, appuie sur une touche et fait *

- Uuuuuuuuuuuuuuuuurhf...

* Et après une seconde de réflexion, ajoute *

- Uuuf.

* Il y a un petit blanc avant que la réponse ne parvienne, sous la forme d'un crachotement grésillant dégueulasse qui n'est pas sans rappeler les allocutions des conducteurs RATP. Le voyageur n'y comprendra rien mais visiblement, Josiane est satisfaite de la réponse puisqu'elle répond par un :

- Urhuuu

* Dans lequel le voyageur sent presque pointer une note de gaieté. Le zombie ajoutera une note sur le papier de Krassouille avant de lui rendre par la même petite fente. Il s'agit d'une précision puisqu'en dessous de l'annexe, il a été ajouté - d'une très jolie calligraphie d'ailleurs - la mention " Troisième étage à droite , cinquième porte à gauche"

Comme quoi, quand on demande gentiment, on avance super vite.

Point pouvoir toutefois : c'est carnaval dans les étages supérieurs. Parait que c'est le département des troubles mentaux, alors bon...*

[Krasghârn]

Je récupérerai le papier.

Je noterai d'ailleurs que ce RP n'est en aucun cas réaliste : depuis quand demander à l'administration de faire un truc est plus rapide que de le faire soi-même ?

Cake.

-Merci merci ! Et, y'a un ascenseur ?

Si oui, je remercie et go le prendre pour aller au troisième. Sinon, je prends les escaliers, et vise la cinquième porte à gauche à droite (non, c'pas une typo).

[Père Castor]

* Il y a un ascenseur , effectivement : Josiane lui désigne un endroit sur la droite d'un geste lent de la main. Krass n'aura que trois mètres à faire pour l'atteindre et constater qu'ils seront deux à l'attendre : il y a un type assez petit tout bandagé de partout qui se balance d'avant en arrière, ce qui lui permet d'appuyer sur le bouton d'appel avec son front à chaque balancement.

Point pouvoir : il a une forte envie de pisser. Il n'a même pas remarqué la présence de krass, ou alors il s'en fout*

[Krasghârn]

Ma foi, au moins l'ascenseur est appelé.

Et bien, je monterai dedans quand il arrivera, et comme j'ai moyen envie de me faire pisser dessus, je détournerai la pulsion pipi du larron sur la plante verte la plus proche, tout en me tenant à une certaine distance.

Histoire de.

Je monterai ensuite au troisième, à droite, cinquième porte à gauche.

[Père Castor]

* La pauvre plante, qui n'en demandait pas tant, se fera donc arroser dans le pur respect de l'écologie et du bio tandis que Krass profite de cette diversion vidange pour prendre l'ascenseur.

Il arrivera sans encombres à l'étage de son choix et parviendra sans beaucoup plus d'encombres - option redirection des trois types en camisole ascendant bouboule - devant la porte portant la plaque du Dr Wolz.

S'il essaie d'utiliser son pouvoir à travers la porte, il ne localisera rien si ce n'est une boule parfaitement opaque. Il n'aura en revanche pas le temps de frapper qu'il entend un voix lui parvenir de l'intérieur.*

- Poussez la porte, c'est ouvert ! Z'êtes pas manchot !

[Krasghârn]

-Certes.

J'entrai donc dans la pièce d'un pas décidé. A vrai dire, j'étais prêt à tout, ma foi.

-Bonjour bonjour !

Je checkerai la pièce, et quiconque m'attendait, avant de reprendre éventuellement.

[Père Castor]

* Kras entre donc.... Dans un bordel monstre.

Oui certes, vu tout ce qu'il a croisé jusqu'ici, c'est pas parlant, mais c'est un autre type de bordel.

C'est objectivement un très grand bureau, un peu cliché d'un psy à l'ancienne. Type salon avec lambris et papier peint, parquet, jolis tapis au centre , avec le fameux divan en bois et velours, derrière lequel se trouve le fauteuil dans le même ton. De grandes bibliothèques, un grand bureau... Clairement, c'est l'endroit le plus entretenu du secteur, si ce n'est pour l'incroyable foutoir de paperasse éclatée partout dans la pièce. Il y a des dossiers éparpillés partout, des piles de livres qui menacent de s'effondrer, des documents, des feuilles volantes.

Assis derrière un bureau, un grand type vêtu d'une blouse, au cheveux noirs ébouriffés et aux lunette opaques, griffonne des trucs sur un papier quelconque. C'est à peine s'il lève le nez à son entrée.*

- Faites vous de la place sur le divan, j'arrive.

[Krasghârn]

Au labo on a une théorie.

Les chercheurs sont gazeux, en cela qu'iels exploitent tout l'espace disponible.

Bref, aucune surprise, quoi. Du bazar du bazar, et encore du bazar. L'important, c'que ce soit du bazar propre. Genre du papier partout ? Ok. Des vieux tenders, là c'plus tendax.

Bref.

Merci Kitty pour ton animation, on s'enjaille toujours autant, t'une MJ formidable.

Je déplacerai ce que je peux du divan, et le poserai avec précaution. Genre si c'un dossier, je le poserai normalement, sans en perdre toutes les feuilles quoi.

Dans l'ensemble, je dégage une zone qui laisse poser mon bon boulard, et je m'assoie.

-Opé pour moi. Vous allez bien ?

[Père Castor]

Si la MJ pouvait trouver le moyen de moins se laissre déborder et de poster plus souvent, ce serait mieux surtout...

Il n'est pas dit qu'en cherchant bien, il ne trouvera pas un emballage d'un quelconque KFC onirique, mais ça demanderai beaucoup de déblayage. On se contentera de déblayer une partie du divan pour pouvoir y poser une fesse, voire même deux .

Kras parvient à bouger deux paquets de dossiers sans en renverser partout et pourra s'installer.

Son interlocuteur grommelle un truc pas clair en réponse, gratte encore deux trois trucs avant de finalement poser sa plume et lever la tête pour regarder Krass. Enfin, on suppose qu'il le regarde, on ne voit rien avec ses lunettes.

Et puis tiens il lui sourit. Bon certes, c'est un sourire colgate psychopathe, on dirait Nico, mais bon, hein, on prend ce qu'on a.


- Alors, qu'est-ce que ce sera pour vous ?

[Krasghârn]

Hmmm...

-Ah bah euh... Askip je suis voyageur de ce royaume, je cherchais du taf, on m'a orienté ici.

[Père Castor]

* Le type le regarde et fait :

Et c'est tout.

Bon non, c'est pas tout, mais il y a quand même un petit blanc pendant lequel Krass fait face à un plan fixe d'un mc qui le... bah, qui le fixe. Après ce long silence, il enchaine.*

- Ah ouais.

* Nouveau petit blanc, au cours duquel il se penche vers l'avant*

- Z'êtes sur ? Du taff...à Kliinik ? Et dans mon bureau ?

* Reniflement*

-C't'a dire ?

[Krasghârn]

-Bah, chais pas. Les autres royaumes du coin ont souvent des bails à faire faire à des voyageur qu'iels veulent ou peuvent pas faire eux-mêmes. Genre, en échange de rétributions, parce que, finalement, ça arrange tout le monde qu'un bougre à tout faire soit plus pertinemment capable de faire tout. M'voyez ?

Sinon on se trouve un sujet de recherche et on fait ça hein ; juste tu me files de la littérature, je me mets au niveau sur les applications, et on fait un bail interdisciplinaires médecine/IA hein...

[Père Castor]

-Hm hmmm. fait le type, de manière régulière, en écoutant ce que Krass a à dire.

Mieux, il prend même des notes, comme une vraie visite chez le psy. Les explications données, Wolz semble plongé dans une certaine réflexion, visiblement intéressé par les propos.

- Je commence à comprendre comment vous êtes arrivé jusqu'ici... C'est pas con. Ça fait longtemps qu'on m'a pas filé un interne. On sait pas où est passé le précédent aussi.

* Il lui lâche un grand sourire et ajoute*

- Envoyez le CV. Vous faites quoi, c'quoi votre pouvoir, tout ça... Encore que, j'ai mon idée sur cette dernière question.

* Il sourit d'avantage et sa boule semble sourire avec lui*

[Krasghârn]

Oh bah...

-Hmmm... Alors. Dans une vie onirique antérieure, je taffais pour le royaume techno. J'ai passé une bonne partie de ma vie courante à tenter de les contacter, sans succès. Pis après j'ai tenté de monter une commune insurrectionnelle à la cité des chauves-souris. Ca partait bien, d'autant que y'avait l'option d'attirer l'attention de daddy royaume techno dans le tas, pisque le seigneur qu'on envisageait de bypasser était un déserteur de chez eux. Finalement, les épéistes ont réglé le problème eux-mêmes. J'ai aussi participé à une ou deux batailles contre les Météors, pas par idéologie (encore que) mais parce qu'iels tombaient au mauvais en droit au mauvais moment.

Après ça, j'ai rencontré un vieux qui m'a parlé de vous (le royaume, j'entends, pas vous personnellement), et bah j'ai recruté une team, et puis me voilà.

Pour le pouvoir on est sur du contrôle pulsions/inhibitions. J'peux calmer ou exciter (au sens large) tout un tas de monde.

Je me raclai la gorge.

-Ca répond à vos questions ?