Kliinik, le Royaume Hôpital

[Père Castor]

-Ah !

*Réagit Zaldiec à la question de Kras concernant son âge. Il hausse les épaules et annonce.*

-J'ai arrêté de compter.

*Skarrow réfléchit un court instant.*

-Plusieurs milliers de nuits je dirais. Difficile d'être plus précis.

*Ils arrivent donc à un ascenseur. Une vieille machine rouillée qui fait un boucan d'enfer. Kras s'inquiète du fait que Elso ne sera peut-être pas en mesure de répondre à leurs questions. Zaldiec a un sourire en coin.*

-En général, on sait toujours qui est au-dessus de soi dans la hiérarchie, non ?

*Puis, soudain, l'ascenseur s'arrête avec un grand grincement et la lumière s'éteint, laissant Kras et les deux Hunters dans le noir.*

[Krasghârn]

-Ouais. Quelques années en soi.

Le gros bébé cadum nananère.

Et c'est tipar dans l'Otis, toi-même-tu-connais. Le sans-efforceur. Parce que.

-En général, on sait toujours qui est au-dessus de soi dans la hiérarchie, non ?

-Eeeeuh... L'espoir fait vivre je suppose ?

-M'enfin si le postulat de base c'est que le loulou sait pas qui il est ou ce qu'il fait, inch pour trouver de l'info fiable...

Mais de toute façon, les copains nous font le coup de la panne.

-Yes.

Je soupirai.

-Bon... Skarrow, tu peux me soulever au plafond ? Voir si y'a une trappe ?

[Père Castor]

*Soudain, dans le noir, les yeux de Zaldiec s'allument comme des phares.*

-C'est mieux comme ça, non ?

*Kras suggère alors à Skarrow de le porter jusqu'au plafond, pour voir s'il y a une trappe.*

-Ok. Hop.

*Skarrow saisit Kras à la taille et le monte sans difficultés vers le plafond. En fouillant un peu, le Voyageur découvre qu'il y a effectivement une trappe maintenue en place par des boulons rouillés.*

[Krasghârn]

Mon honnête réaction quand je vois Zaldiec s'allumer:

Mais je n'en montre rien. Parce que. Bref, y'a une trappe. Des boulons. Rouillés. Je tente d'en rotater un à la main, mais j'ai peu d'espoir. Aussi, j'anticipe.

-Mouais, c'tout grippé là-haut. Personne a du WD40 ? Ou on essaye de défoncer le tout ?

Au passage, j'essaye de voir si un rai de lumière entre les portes nous indiquerait qu'on est bloqués au niveau d'un étage, et que forcer les portes nous ouvrirait. Voire même si c'une porte manuelle, vu l'apparence année 50 du bâtiment, ça serait encore plus pratique.

Plan B, plan C, je ne le sais pas. Ce qui est sûr, c'est que cet ascenseur, importé d'Italie, qui fait face à l'Afrique du Sud, il est là.

[Père Castor]

*Les boulons sont trop grippés pour que Kras puisse les dévisser. Il suggère une autre approche.

-Skarrow ?

-Je m'en occupe.

*Skarrow saute et fout un gros coup de poing à la trappe qui saute dans les airs. L'ascenseur tremble mais ne se décroche pas.

-Après toi.

*Fait Zaldiec à Kras.*

[Krasghârn]

Skarrow saute, poing tendu vers l'avenir et les cieux. Dans ma tête, j'entends.

Bref.

La trappe saute, et Zaldiec m'invite à partir devant. Chair à canon. m'enfin, ez. Si y'a quelquechose, je le calme.

Bref.

Hissé par le S, je monte donc sur le dessus de l'ascenseur, par la trappe, après m'être assuré d'un regard optique et un regard mental que rien de conscient n'était dans le coin, je regardai la cage du regard.

Une échelle d'entretien ? Une porte d'étage que je pourrais forcer ? Superman ?

[Père Castor]

*Les trois comparses utilisent la trappe pour monter au sommet de l'ascenseur. Il fait un noir d'encre dans la cage d'ascenseur. Kras peut constater qu'ils ont été bloqués entre deux étages. La porte de l'étage suivant est à environ deux mètres au-dessus d'eux, ce qui reste une hauteur à la portée de Skarrow.

Puis, soudain, ils entendent un cri guttural provenant des profondeurs de l'hôpital et de la cage d'ascenseur. Kras ne perçoit pas encore de boule, mais vu le cri, la chose doit être grosse.*

-On se casse.

*Fait froidement Zaldiec.*

[Krasghârn]

-Ouep. Je suppose que personne voit d'autre issue que la porte ?

Et je me concentrerai pour guetter la moindre boule qui pourrait pop.

[Père Castor]

-Non.

*Fait Skarrow. A cet instant, Kras étend ses sens pour percevoir d'éventuelles boules.

Ce qu'il perçoit le fait frissonner d'effroi. Il sent des dizaines de boules qui s'agitent sans aucune cohérence dans leurs pulsions. Il note que certaines disparaissent tandis que d'autres apparaissent en même temps. Cela ressemble à un bouillonnement de pulsions totalement incontrôlable et dangereux. Il n'a jamais senti ça auparavant.

Skarrow saute sur la porte et commence à l'ouvrir à la simple force de ses bras.*

[Krasghârn]

-Multiples hostiles, en approche rapide depuis la cage. Ptet plein d'êtres, ptet un seul. C'est curieux.

Je gardais la main proche de mon fauchon. Enfin, mentalement.

En pratique, je me mis sur le côté, à tenter d'aider le S à ouvrir la porte. Heureusement que j'en ai rien à battre de rien. Parce qu'autant je ressens, primitivement, de l'inquiétude de bas instinct face à la menace, autant, métaphysiquement, j'ai envie de crever.

Bref.

Je garde la positive attitude.

-Ca passe ?

Et suivant la largesse de l'ouverture, je me hisserai pour passer, et tenir la porte pour les camarades d'infortune. Bien-sûr je guette les présences dans le couloiir d'accueil.

-Question, votre quotidien est comme ça ou c'juste une journée de merde pour vous ?

Bienvenue dans mon monde, mes salauds.

[Père Castor]

*Zaldiec commence à s'inquiéter.*

-Quoi ? C'est...

C'est impossible une chose pareille... Ou alors ce serait cette chose ?

*Skarrow force le passage suffisamment pour faire passer des êtres de taille petite et moyenne comme Zaldiec et Kras.*

-Ca devrait le faire pour vous oui. Ne tardez pas. C'est assez inconfortable comme position.

*Kras se hisse donc le premier et s'inquiète de savoir si ce genre de situation est le quotidien des deux Hunters. Ils n'aura pas de réponse, car des profondeurs de la cage d'ascenseur émerge un cri guttural, qui résonne sèchement contre les parois en béton décrépi.*

-TEKELI-LI !

*L'ascenseur commence à se soulever; la tension dans les câbles se ramollit. Un immonde bruit de succion se fait entendre, remontant le long des murs qui se mettent à trembler.*

[Krasghârn]

De toute la force de mes doigts et de mes cuisses, je maintenais les portes ouvertes.

-Sautez, vindieu. Ca vient des profondeurs, et ça arrive, comme dirait un fâcheux.

Bon l'ascenseur monte. Pire déc, on retrouve le srab en haut.

Mais bon, j'essaie de garder les portes ouvertes, des fois que.

[Père Castor]

*Pour la première fois, Kras voit Zaldiec perdre son calme. Il grimpe sur Skarrow comme sur un arbre et se faufile comme un chat à travers l'ouverture crée par Kras. Il crie.*

-Vite ! Skarrow !

*Kras peut voir ramper le long des parois des tentacules noirs gluants sur lesquels s'ouvrent et se ferment des yeux et des bouches qui tentent vainement de happer l'air autour d'elles.*

-TEKELI-LI ! TEKELI-LI !

-HUMPF !

*Skarrow saute de toutes ses forces en utilisant la plateforme de l'ascenseur comme tremplin. Le choc est tel que les câbles se rompent. Skarrow saute à travers la porte en défonçant les battants, ce qui envoie voler dans le couloir Kras et Zaldiec. Dans la cage d'ascenseur, la cabine chute mollement d'un bon mètre avant de s'arrêter. Elle se remet à tanguer et à trembler tandis que la créature glisse son corps autour d'elle.

Les premiers tentacules arrivent à la hauteur de la porte et commencent à ramper dans le couloir vers le Voyageur et les Hunters.*

-COUREZ ! COUREZ !

-TEKELI-LI ! TEKELI-LI !

[Krasghârn]

-Roooooh...

Je me relève, j'ai mal au cul. La où ça a tapé le sol.

Oui, je semble blasé.

Soit.

J'y peux rien. C'pas pour jouer les badass, j'ai juste ENVIE DE CREVER sur 5 plans de réalité.

Je suis sûr que si je joue à JDR dans l'IRL du RP, il a aussi envie de crever.

Bref. Je me mets à courir de toute ma vitesse avec les camarades. Parce que malgré tout, j'ai envie de voir la suite aussi. Je prends un ton inmanquablement faussement alarmé.

-OMG LES GENS, FUYEZ, C'EST UNE REFERENCE RACISTE !

On ne commentera pas la couleur des tentacules.

Bref.

Sinon ça va vous ?

Ah oui, et je cours avec les copains parce que c'cool en groupe.

[Père Castor]

*Le groupe s'enfuit en laissant les bruits mous et lourds de la créature derrière eux. En courant, Kras constate qu'il reconnaît les lieux. Ils ne sont plus loin du bureau du Dr Elso.*