par Père Castor » 01 Mar 2021, 19:18
*Le groupe sort donc des fourrés, gagnant dès lors une belle vue d'ensemble du terrain devant eux.
Alors, "belle vue d'ensemble", c'est un grand mot mais vous sortez d'un vision réduite à un mètre de distance, alors bon...
Le groupe est donc sur une "place", sorte de rond formé par l'allée sableuse qui parfaitement dégagée et entretenue ici, ce qui détonne sévèrement avec le reste. De cette place, l'allée semble partir à droite et à gauche, se perdant rapidement dans les hautes herbes. Par contre, tout droit, c'est terrain dégagé jusqu'au perron du bâtiment principal lequel vous écrase de toute sa grandeur maintenant que vous l'avez bien en visuel.
J'espère que vous aimez les maisons hantés ou que vous êtes des fans inconditionnels de Silent hill / resident evil parce qu'on est en plein dedans.
Si vous ne distinguez pas l'intérieur - une bonne surprise après l'autre -, l'escalier d'un dizaine de marches qui mène à l'entrée principale vous donne déjà un bon aperçu : fait de pierre, couvert de traces noirâtres, de mousse et de lichen, il n'a pas été entretenu depuis si longtemps qu'il manque des bouts à ses marches. Un vieux fauteuil roulant sans âge, aux roues métalliques rouillés, y traîne négligemment à côté de ce qui ressemble à un grand chiffon crasseux qui avait dû être blanc à une autre époque.
Côté faune locale, la prise de contrôle de la boule agressive est efficace ; le type s'arrête dans sa lancée et retourne à son état antérieur hautement perturbé. Sa camarade baveux, lui, se met gentiment à geindre à votre attention en s'approchant d'un pas incertain. Ses propre boules commencent à se dissocier mais ça reste assez nébuleux. Kras y distinguera une dominante de peur toutefois.
Celle qui ne se calme pas, en revanche, c'est entité numéro 3 qui sort des fourrés à mi chemin entre vous et l'escalier.... et visuellement, ce n'est pas la même chanson.
Objectivement, la chose a dû être humaine un jour et reste fondamentalement humanoïde, mais tellement déformée qu'elle court à quatre patte comme un animal : ses bras sont exagérément allongés, fins comme ceux d'un anorexique et pourvus de mains du même acabit. Ces yeux et sa bouche ne sont que des fentes suturées, son crâne chauve est parsemé de croûtes et cerclé d'une longue cicatrice et ses oreilles ne sont plus que deux orifices qui ressortent dans le tableau. Du reste, son corps est pâle, maigre par endroits et musclé à d'autres, sans parler de sa colonne vertébrale qui est carrément visible et hérissée de pointes.
Et tant qu'à faire, il donne du fil à retordre au contrôle de Krassy et oui, il n'a pas dans l'idée de vous faire des câlins.
Sinon, votre suiveur entreprend de mettre des petits coups de tête dans l'épaule d'Inyo tout en émettant des borborygmes qui pourrait ressembler à un rire.*
Moi quand je lache des caisses ... Elles sont en métal !