Dreamland Reborn

Je répondrai à Salow.

-Le rideau doit être psychoisolant. J'vois rien dedans. Salow, t'es nos seuls yeux là-dedans.

Poivre se mettrait ensuite à gueuler. Remarque, osef un peu avec l'alarme, mais quand-même.

-Panique pas frérot; on est en zone 3, ça se passe pas mal, ça se passe tout court. T'inquètes pas qu'on est pas au bout de nos peines, comme prévu, ma foi.

Le Kras du passé a écrit:Kliinik, c'un hôpital psy en zone 3; donc c'est un royaume cauchemar hyper craignos où on va ptet tous mourir, parce que.

Je parlai d'un ton calme; parce que le moral de l'équipe, et la tête froide, ça allait faire toute la diff entre la survie et la deadance. Fort heureusement, j'avais un pouvoir qui me permettait de garantir ça. Aussi, si je sentais Poivre trop agité, je le calmerai légèrement, histoire de l'apaiser (mais sans altérer le reste, hein, juste le calmer), et je lui parlera au prochain post.

Autrement, j'étudierai les consciences autour de moi. Celles de mes camarades comme les inconnues qui pouvaient éventuellement pop. Au niveau de mes coupains, je checkerai l'agitation pour voir qui pourrait poser problème, et prendre les mesures adaptées de calmage.

Quant aux intrus, je les signalerai au groupe.

Dans tous les cas, il était crucial de maintenir la cohésion, l'organisation et la formation du groupe. Aussi appelai-je mes alliés.

-Bon les loulous, on se regroupe et on couvre Salow pendant qu'elle fait ses bails. On surveille chacun une zone, et on se colle pas; ça devrait bien s'passer !

Bah oui, ça serait con de se faire tous all in en même temps.

SPACING, MARK !

Je suivais les ordres du chef un peu tendu quand-même. Je me mis a côté de Salow et surveillait l'accès au hall le plus proche.

[hrp : pardon pour le retard, je suis en toute fin d'étude pas mal de boulot. Heureusement, ya pas encore d'ennemi. Merci les coupains]

*Une alarme sonne. C'était pas bon signe. ça commençait à stresser pas mal au niveau du groupe. Je m'adresse à tout le monde.*

- Concentrez-vous bon sang, c'est pas en gueulant "Mais c'était sûr" comme un certain streamer que ça va nous aider à survivre. Plus vous stressez, plus vos chances de survie diminue, elles sont pas forcément élevées ici, alors mettez-y du vôtre. Et quand les problèmes arriveront, notre boulot ça va être de le gérer du mieux possible et pour ça, faut garder la tête froide.

*J'écoutais Saleustache expliquer ce qu'il y avait de l'autre côté.*

- Est-ce qu'il faudrait un coup de main pour quelque chose ou tu penses que tu peux le gérer seule ? Je dis ça par rapport à la Jeanne qui te fixe.

* Eustache a l'embarras du choix pour sa prochaine action . Toutefois, le temps que les échanges de messages soient effectués et que ses instructions arrivent, c'est au tour de Jeanne de jouer. Son action sera d'ailleurs très simple : la secrétaire médicale se penche en avant pour ouvrir le tiroir supérieur de son bureau et commence à fouiller dedans avec un vieux gémissement de zombie.

Côté "aventuriers du bureau perdu", du bruit se fait entendre beaucoup plus loin dans le couloir ; un bruit sourd, comme si quelque chose de lourd venait d'heurter un mur. Impossible de distinguer quoique ce soit cependant : la lumière ne va pas si loin et quand bien même, la double porte battante est fermé au milieu du couloir.

Et Kras ne visualise aucune boule. Ni ici ni ailleurs. Au final, à part son groupe et les zozos qu'ils ont laissés dehors, c'est super calme ici*

-Je pense pas que toucher aux boutons soit une bonne idée; on pourrait déclencher un piège, ou autre merde.

Dans un cas, on a juste à se coltiner une alarme, ce qui est pas dramatique, dans la mesure où l'hosto est déjà au courant qu'on est là. Dans l'autre, on va hypothétiquement se manger un gaz mortel, des murs de piques, ou autre saloperie quelconque. Bref, dans le doute, autant toucher à rien.

-Reviens avec Eustache, on va avancer avant que le truc qui a causé ce bruit nous rejoigne.

J'indiquai de la tête le couloir le plus opposé à celui d'où le bazar provenait;

-Ok, on reste groupés, dans le même ordre que tout à l'heure, et on cherche un plan, un panneau, ou quoi que ce soit qui pourrait nous indiquer le bureau du taulier. Go ?

Je balayai au passage les murs du regard pour voir un éventuel plan d'évacuation qui pourrait nous donner une indication; sinon des inscriptions au dessus des portes qui exprimerait à quoi servaient les ailes ?

*Nico acquiesça à la proposition de Kras. Se replaçant au centre, il cherchait du regard les indications visuelles pouvant les amener au directeur de cet HPU en perdition. Tout cela avec des gouttes de sueur lui coulant des tempes chaque fois qu'un nouveau bruit ou réaction se faisait ressentir dans ce royaume de cauchemar.*

J'acquiesçai aussi et me mis en formation.

-Eu sinon je sais de sources peu fiable que le bureau du taulier doit se trouver tout en haut.

Dis je en indiquant Mon pote(?) Jean Jacque.

*J'acquiesçai à la proposition de Kras. Mais je prenais malgré tout une grosse partie de ma concentration sur une éventuelle arrivée ennemie.*

-J'espère qu'on va vite trouver ce mec... J'ai pas envie de traîner.

*Puis le pote de Nico a proposé une zone à l'étage. Il ne restait plus qu'à essayer si cela s'avérait exact.*

-Eu sinon je sais de sources peu fiable que le bureau du taulier doit se trouver tout en haut.

J'acquiesçai.

-Bien ouéj; on cherchera donc un escalier pour monter asap.

* le groupe - hors Eustache - n'aperçois malheureusement aucune indication relative à l'emplacement du bureau du directeur : leur meilleur indice jusqu'ici, c'est de se fier à l'interprétation que se fait Nico des gloussement de Jean Jacques le zombie en camisole.

Jean Jacques qui fait d'ailleurs de "bulbulbleee" quand Nico le désigne. Comme s'il savait qu'on parlait de lui.
D'ici deux minutes, il vous dit "kapué".

Du reste, le groupe dispose de trois issues dont il n'est pas possible, de par l'obscurité, de déterminer si l'un d'elle mène vers un escalier : couloir à gauche, double porte droit devant et couloir de droite ( dont vient le gros bruit). Cette dernière semble à écarter d'office, d'autant que d'autres bruits se font entendre : du fond du couloir résonne le son de quelque chose de métallique qu'on traine au sol et ça vient dans votre direction. Assez rapidement d'ailleurs, au cas où le groupe n'aurait pas compris qu'il est grand temps de décarrer.

Eustache, rappelons le, n'a aucun moyen visible actuellement de rejoindre les autres mais il est probablement le plus en sécurité du lot. Probablement. Il dispose toutefois de l'issue n°4, une porte au fond du bureau de Jeanne.*

-Go tout droit ?

Je m'avançai déjà vers la double porte. C'est le couloir central, le plus propice à avoir plans d'évacuation et escaliers. Si aucune objection ne provenait de mes camarades, j'ouvrirai un battant, avant de jeter un oeil (à supposer que mon pouvoir n'ait rien perçu).

*Kras propose que nous allions en direction d'un nouveau couloir, derrière une porte à double battant. J'acquiesce et passe devant pour découvrir le terrain au cas où. Le bruit d'un objet lourd qui se trainait me plaisait pas du tout. Je gardais mon poing américain bien dans mes doigts. Il faudra réagir vite et fort ici, les choses ont l'air de dégénérer (haha) rapidement, un peu trop rapidement même.*

-Go tout droit ?

Klems venait d'approuver. Je suivais également le groupe.

-De toute façon on a pas grand chose de plus à faire pour le moment. Vaut mieux rester safe pour cette nuit. En vrai, je me pose une question un peu con, mais... Dans le cas où on trouve pas le bureau du dirlo, faudrait qu'on réussisse à venir prendre rendez vous à l'accueil, vu que c'était écrit en gros dessus... Ca aiderait peut être. Bref, on verra ça demain selon le résultat.

* Et le gagnant est donc la double porte centrale. Krassouille l'entrouvre pour jeter un oeil, son pouvoir ne l'ayant pas alerté plus que ça sur une présence quelconque derrière.

Et derrière justement... Bah c'est pas glorieux. A l'image du reste de l'établissement, le large couloir qui s'ouvre devant lui est mal éclairé, un néon sur trois seulement étant en état de fonctionner - au plafond ou pendouillant à moitié de ce dernier -, et l'enseble est aussi dégradé que le reste. Débris de verre, de placo, de dalles isolantes, des brancards ici et là dont certains ne sont à priori pas vides : le voyageur note en effet un brancard avec un sac mortuaire et un autre avec une sorte de couverture qui recouvre une forme humanoïde.

Du reste, si le couloir se sépare un peu plus loin, Krasgharn vient visiblement de trouver les escaliers. Sur sa droite est en effet affiché un plan, mais qui a été endommagé par... Ma foi, une grosse tâche brune avec des morceaux, mais également des petits panneaux avec des des flèches et des petites icônes de "toilettes", "d'escaliers" et visiblement de la radiologie.

Les escaliers, donc, c'est tout droit à droite.

Kras ne perçoit pas de conscience dans le couloir. Par contre, il perçoit vite de fait une boule ou deux derrière une porte à dix mètres sur la gauche.*