[M]Le Royaume des deux déesses

[Père Castor]

*Sendo prend l'option fort logique de fuir. La créature hurle derrière lui et se lance à sa poursuite. Sendo se rend rapidement compte qu'elle court plus vite que lui. Il va falloir réfléchir à une autre stratégie.*

[Sendo]

Voyant que la fuite était vaine face à cette créature, je me dis : « Autant tenter le tout pour le tout. » J'aperçois une pierre suffisamment grosse pour infliger des dégâts, du moins à un humain, mais assez petite pour être maniée. Sans perdre une seconde, je la ramasse.

Cependant, le court instant qu’il m’a fallu pour saisir la pierre a suffi à l’hybride pour réduire la distance entre nous. Désormais, il est déjà à portée d'attaque.

[Père Castor]

*Hé bien, on dirait que Co a une fenêtre pour attaquer. Qu'il frappe, judicieusement, parce que la créature visiblement n'a pas prévu de le rater.*

[Sendo]

Armé de cette espèce de gravat, je le fais sauter une fois dans ma main afin de le tourner et d'avoir le côté le plus tranchant vers l'extérieur, pour maximiser les maigres dégâts que je pourrais lui infliger.

Vivant à la campagne, je connais la résistance d'un sanglier, même face aux balles d'une carabine. Alors, croisé à un tigre, il faudrait un miracle pour que je ressorte ne serait-ce que vivant de cet affrontement.

Du haut de mes 1,93 m et 112 kg de muscles, je reproduis le mouvement d'un crochet en boxe anglaise, la pierre à la main, le tranchant sorti, en visant la tempe de la bête.

Je mets toute ma force et mon courage dans ce coup, sachant qu'il pourrait être le dernier, en hurlant de toutes mes forces, mon instinct de survie prenant le dessus sur ma raison.

[Père Castor]

*Co abat son arme improvisée sur l'animal. La créature crie et est déviée dans sa course mais elle entraîne quand même le pauvre Voyageur au sol. Pendant qu'il est à terre, elle se redresse, se secoue, et grogne.

Puis elle saute de nouveau sur Co pour le bouffer.*

[Némo]

[HRP]Bon je me tape l'incruste ici. Du coup le mieux Sendo c'est sans doute que tu ne tienne pas compte de ce message dans ta réponse à toi temps que Papa castor ai pas confirmé dans son prochain poste d'anim que c'est validé.[/HRP]

Bon... Ma dernière nuit avait vraiment été la merde. J'avais vraiment servie à rien, tout le monde m'avaient ignoré et mon pouvoir c'était vraiment de la merde. Bref... Hier était hier et aujourd'hui était aujourd'hui.

Et ce qu'on peut dire c'est que je ne savais pas où j'était aujourd'hui. Le lieux était sympa pas contre, une statue bariolé, des bâtiments en ruines, un golgote musclé qui se faisait attaqué par un tigre sanglier.

"-Et merde..."

Bon la nuit allait être mouvementé dès le départ. La bestiole semblait sur le point de croquer le monsieur. Devais-je intervenir ? Boaaaarf... En soit ça me coûtait rien et le gars me serait sans doute redevable. Puis ce truc par rapport à Primal et Toro la nuit dernière ça avait l'air gentil.

Je m'approchais donc de la créature mains dans les poches et arrivé à porter je donnais un gros coup de pied directe et frontal dans les côtes de la créature histoire de la dégager de sa proie avant d'enchaîner avec un coup de pieds marteau sur la tête de la bestiole.

"-Allez couché Mr Meu !"

On espère que ça suffira à calmer la bête.

[Sendo]

"[*]J'ai gagné une seconde de répit", pensais-je.

"Mais là, c'est vraiment la fin. Il faudrait un miracle, une aide extérieure... ou peut-être quelque chose d'aussi mystique que la créature qui m'attaque", continuais-je à penser.

Puis, d'un seul coup, comme un éclair de génie, je revis cette scène d'hier soir : la nuit où j'ai vaincu mon cauchemar grâce à cette sorte de bouclier qui semblait émaner de mon fort intérieur. Je me rappelais de la chaleur intense que j'avais ressentie à cet instant.

Avec un espoir, qui en prenant du recul, me paraissait complètement débile, je m'attendais à quoi, je mets mon bras devant moi, comme un chevalier qui lèverai son bouclier face à un assaut ennemi.

"De toute façon, soit un miracle se produit, soit je perds mon bras au lieu de ma gorge", pensais-je, tandis que les crocs de la créature s'approchaient dangereusement de ma peau.

Et enfin... le miracle se produisit. Une barrière tangible, de la taille d'un pavois, scintillant faiblement d'une lumière dorée légèrement floue, apparut à quelques centimètres de mon bras. Elle stoppa net la créature, qui s'écrasa le nez dessus.

Je restai là, ébahi, contemplant cette nouvelle force qui était désormais la mienne.