Mace avait profité de sa journée de libre pour faire du sport. Il était allé en randonnée en montagne, et une fois arrivé dans son coin favori, il était partit pour un footing avec son Berger Allemand, Indiana.
Il adorait la forêt, qu’est-ce qu’il pouvait y passer de temps ! Il aimait tellement ça qu’il s’y était fait une cabane, dans les arbres.
Il avait amené le nécessaire pour y passer la nuit et après avoir fait un bon feu, il s’endormit au côté de son chien en pensant au bien fait de la forêt.
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Mace se retrouva au beau milieu d’immenses arbres. La forêt dans lequel il se trouvait était assez sombre et dégageait quelque chose d’inquiétant.
Il examina les parages, il se sentait épiait. D’où ? Il ne saurait le dire…
Qui est là ? J’ai l’impression que même les arbres m’observent… Je ferais bien d’être sur mes gardes.Alors que l’homme semblait perdu, son instinct de survie et ses connaissances dans le domaine reprirent le dessus.
Il me faut une arme.Jarek examina les arbres à la recherche du plus accessible, il ne tarda pas à en trouver un. Il était épais, avec de grosses branches à la base et semblait percer la cime des arbres.
Il entreprit son escalade assez aisément. Quand on sait monter en haut d’un lampadaire, un arbre c’est vraiment le pied. Il arriva rapidement sur une branche située à environ trois mètres du sol.
Ne jamais monter trop haut lorsqu’on ne sait pas si la zone est sécurisée. En cas de chute, trois mètres était une hauteur où il était encore capable de se réceptionner sans mal.
Il se mit à califourchon sur la grosse branche, le dos appuyé contre le tronc pour se stabiliser. L’homme de la forêt récupéra ainsi une branche, qu’il brisa à l’endroit le plus faible, ni trop grosse pour être maniée, ni trop légère pour se casser au moindre choc.
Bon, c’est bien beau d’avoir l’arme qu’il faut, encore faut-il la tailler. Et j’ai aucun outil, j’ai même pas repéré de silex au sol pour pouvoir faire une pointe…Mace réfléchit à la manière de se doter d’une arme pour se balader plus sereinement dans cet endroit. Il ne trouvait rien quand…
Mace fit un grand sourire avant de secouer sa tête et de se fendre la gueule.
T’es un grand malade, tu le sais ça ?Le forestier se mit debout sur la branche et en repéra une autre deux mètres plus bas. Il sauta dans le vide pour gagner de la vitesse et fracassa sa branche contre une plus grosse.
CRAC !Des éclats de bois volèrent dans toutes les directions autour de lui et il termina sa chute : direction le sol.
Au moment de la chute, Mace amoindri l’énergie emmagasinée avec une roulade. Il la ressentit, mais pas de quoi en rester au sol. Il l’avait déjà fait sur du béton, alors de la terre…
Il avait récolté quelques échardes dans la tronche malgré tout.
J’espère que ça a marché…Le Voyageur regarda alors le résultat de sa folle idée.
C’est pas vraiment ce que je voulais, trop petit, mais ça fera l’affaire.Le bâton était désormais un peu plus long que son avant-bras mais… le bout de celui-ci était assez pointu pour embrocher quelqu’un. Du moins, s’il y mettait un minimum de force.
C’est avec son arme improvisé que Mace entreprit d’explorer les environs.
Qu’on me regarde. Je vous attends.