par Krasghârn » 16 Mai 2013, 21:24
*Roman vient de se réveiller de son incursion dans la cité de Cristal. *
-Ouah ! Pas mal ! Allez, on y retourne !
*Il se rallonge, et ferme les yeux. Le sommeil tarde à venir. Trop, même. Après dix minutes, il attrape la boîte de somnifères qui traîne sur sa table de chevet, et en avale un avec un litre d'eau et une barre de céréales. Quitte à dormir longtemps, autant ne pas se mettre en danger...
Peu à peu, il sombre dans l'oubli.*
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*Krasghârn ouvre les yeux dans une forêt vierge. Il porte une longe cape vert-sombre à capuche, assortie à l'environnement au-dessus d'un tee-shirt noir et d'un pantalon marron. Autour de lui résonnent les cris d'oiseaux, probablement de toutes tailles. En effet, cela va du gai pépiement au croassement rocailleux. Après quelques minutes de marche, il tombe sur une carcasse de mammifère, éventré.*
-Tiens, un univers hostile... C'est un truc de fou, ce monde ! J'ai une super imagination ! Je pensis pas que le rêve lucide donnait de tels trips !
*Krasghârn contourne la carcasse déjà infestée de vermines. Divers animaux le suivent du regard, de l'araignée de la taille d'un crâne aux yeux jaunes brillants dissimulés derrière un buisson...*
-Bizarre, ça... J'ai comme une sensation de déjà-vu...
*Il continue d'avancer. Un serpent file entre ses jambes. Krasghârn sursaute.*
-Nashrek ! Je sens que je vais me plaire, ici !
*Néanmoins, il ne se laisse pas décourager, et poursuit sa route. Il passe par divers paysages tous plus ou moins similaires : une mare putride, un champ de fleurs colorées, des ruines recouvertes de lierre et de lianes... Avec toujours la même lumière vers sombre filtrant difficilement à travers les arbres.
Soudain, le jeune voyageur sent qu'il n'est pas seul. Au regard des animaux s'est ajouté celui, bien plus dangereux, d'une forme consciente. Un humain, ou au-moins quelque-chose d'intelligent, le surveille, caché parmi les buissons. Il n'en laisse rien paraître, et continue d'avancer, tentant de localiser l'observateur indiscret, et cherchant son couteau parmi les plis de sa cape.*
-Merde, j'ai changé de fringues ! Je dois pas pouvoir garder un truc plus d'une nuit... Et pas moyen d'invoquer pour savoir qui se cache dans ces buissons. Ça ne ferait que lui révéler mon pouvoir. Mais s'il est hostile, je ne pourrai pas fuir...
*Krasghârn marche jusqu'à une clairière dégagée. Arrivé en son centre, il se fige.
Le voyageur se retourne alors vers l'emplacement où il devine l'espion, et annonce, du ton le plus posé possible. La peur de la mort n'est pas de celles qu'il connaît. Plus depuis sa renaissance.*
-Je suis Krasghârn, voyageur empathique. Je ne suis pas plus votre ennemi que votre ami. Je ne veut pas vous faire de mal, je n'en aurais pas les moyens. Sortez de vôtre cachette, et nous pourrons discuter calmement.
*Le jeune voyageur reste sur ses gardes, des fois qu'ils soient plusieurs et qu'ils sortent par derrière.*